14 décembre 2009

Final Fantasy XIII

Cette année, je ne suis pas rentré pas en France pour les fêtes.
Généralement, cela m'attriste car au Japon malgré les décorations dans les rues, l'ambiance de Noël n'est pas vraiment présente.
Mais pour me remonter le moral, j'ai mis la main sur LE jeu de cette fin d'année nippone, avec lequel je ne devrais pas m'ennuyer pendant mes vacances.

Final Fantasy XIII



Le voici enfin qui débarque sur nos Playstation 3 après une longue attente.
Après une démo (fournie dans FFVII AC Complete) que j'avais plutôt pas mal appréciée ainsi qu'un aperçu plus approfondi au Tokyo Game Show 2009, j'ai mis le jeu dans la console avec beaucoup d'optimisme.

Un petit point sur l'histoire qui s'avère assez complexe.
Cocoon est une société isolée dans un vaisseau volant dans les cieux.
Régit par les lois du Cristal, cette société prospère depuis longtemps grâce à la magie et aux technologies.
La population de Cocoon craînt et rejète tout ce qui vient du monde extérieur, que l'on appelle Pulse, rejet des lois du Cristal de Cocoon.
Cela n'ayant pas été créé par le Cristal, ces êtres ne peuvent en aucun cas pénétrer dans Cocoon.
Pour justement éviter que ces choses pénètrent dans Cocoon, le Cristal, grand bienfaiteur de ce monde, choisit alors d'envoyer les l'Cie, la lumière de Cocoon et le désespoir de l'humanité du monde d'en bas.
Lightning, une ancienne mercenaire, se retrouve ainsi à combattre ce gouvernement qu'elle a jadis servi.
Les questions que l'on se pose alors sont quelles sont ses motivations ? Pourquoi se rebelle t-elle ? Est-elle réellement une l'Cie ?
Pourquoi le gouvernement craint-il autant Pulse ?

Comme vous pouvez le voir, cela reste assez confus en lisant ces quelques lignes mais comme toujours, on découvrira ce qui se trame à travers les longues heures que propose le jeu.


Graphiquement, nous avons à faire au plus beau jeu PS3 japonais incontestablement.
Le jeu est d'une beauté à vous faire exploser la rétine, à mettre au côté de Uncharted 2.
Voici enfin un studio japonais qui a le mérite de proposer une production PS3 de belle qualité.
Square-Enix, maitre en scènes cinématiques précalculées, prouvent qu'ils sont de loin les meilleurs dans le domaine.
C'est toujours un plaisir de les regarder surtout que cette fois-ci la différence avec le moteur 3D est infime.
Tout est tres homogène, du pur bonheur pour le joueur.
Aucun problème de ralentissement ni de framerate hasardeux, loadings transparents, tout roule parfaitement.
De l'excellent travail, rien à redire.

Du côté du son, c'est toujours difficile de les critiquer puisque c'est à force d'écouter les musiques qu'on les apprécie ou pas en fin de compte.
Celle de la phase de combat est entrée directement dans ma tête de même que le thème principal.
Le plus gros regret en ce qui me concerne, c'est la suppression des thèmes de la victoire (Fanfare) et du prélude.
C'est un scandale ! Comment ont ils pu faire ça ?
Déjà que dans le XII, on n'entendait pas beaucoup la victoire, là, ils l'ont carrément supprimée. Sacrilège !
Le thème des Chocobos est aussi une honte, une version jazz très moyenne et une version dance chantée tout simplement inécoutable.
A part le thème principal qui revient remixé à toutes les sauces, cette bande son est loin d'être extraordinaire.

Ce que l'on aime dans un FF, c'est le scénario bien entendu mais pour moi, c'est surtout le "game system", le système de combat, le système d'évolution des personnages, bref, le gameplay est le plus important.
On va donc essayer de passer en revue ce nouveau gameplay dans les lignes qui suivent.
Tenez-vous bien, cela va être très long !


Faisons tout d'abord un petit point sur les déplacements sur la carte.
Vous dirigez le leader du groupe, les autres membres (en fait seulement trois) vous suivent à la trace.
Le radar en haut à droite indique votre position, celle des ennemis, ainsi qu'un marqueur qui représente l'endroit où vous devez vous rendre.

Disons le franchement, le level design de FF13 est assez mauvais en général.
Les zones sont la plupart du temps étroites, ressemblent à des couloirs tout droit sans aucun embranchement possible.
Il est très rare de voir plusieurs directions et quand c'est le cas, c'est uniquement pour un coffre.
On a donc aucun souci pour les trouver vu qu'ils ne sont pas réellement cachés.
Il faudra attendre la deuxième partie (voir plus bas) du jeu pour profiter un peu plus de sa liberté et trouver de vastes cartes comme dans FFXII.

Avant d'engager un combat, vous pouvez sélectionner des objets appelés "smoke" qui sont une sorte de "boost" pour votre équipe (attaque, magie, défense, etc...)
Très utile avant un boss mais comme vous vous en doutez, ces objets sont assez rares donc vaut mieux les utiliser avec précaution.
Hormis ça, il n'y a aucune autre action possible sur le terrain à part appuyer sur quelques switchs.

Les ennemis apparaissent comme des points rouges sur le radar, vous pourrez les surprendre avant que ceux-ci vous voient.
Dans ce cas, vous entrez en mode combat "Attaque Préventive", qui vous permet d'attaquer prioritairement tous les ennemis.


Autrement, ce sont les ennemis qui vous repèrent et vous aurez quelques secondes avant de vous échapper sinon vous entrerez en mode de combat.
Votre équipe peut être composée de 2 ou 3 personnes, cela dépendra du scénario.
Dans ce FF, il y a énormément de changement, voici le premier qui risque de vous surprendre : on ne peut contrôler manuellement que le leader, les deux autres membres agissent indépendamment (j'y reviendrai plus bas).

C'est bien la première fois qu'on se retrouve face à ça dans un Final Fantasy, on est donc un peu perdu au premier abord.
Si on ne peut pas contrôler les autres membres, cela veut dire qu'on peut leur donner des ordres ?

C'est donc là qu'entre en scène le nouveau système appelé "Optima" mais avant de vous en parler en détails, je dois vous parler d'un autre point tout aussi important.
Un peu comme le système de "jobs" dans les anciens Final Fantasy, chaque personnage aura la possibilité de changer de spécialité.

Voici la liste de ces spécialités :
* Attacker (spécialisé dans l'attaque physique)
* Blaster (spécialisé dans les attaques magiques)
* Healer (spécialisé dans le soin)
* Jammer (s'occupe d'abaisser la défense ennemi)
* Enhancer (spécialisé dans le support allié en augmentant la défense/l'attaque d'un de ses coéquipiers).
* Defender (se protège, provoque l'ennemi et remonte sa barre de vie)
Ces spécialités sont appelés ici "rôles".
Attention cependant, les personnages ne peuvent pas avoir accès à tous les rôles dès le départ.
C'est le scénario qui les débloquera pour chacun au fur et à mesure de votre progression.
Cependant, dans la seconde partie du jeu, tous les personnages auront accès à tous les rôles et vous pourrez spécialiser vos persos comme vous le souhaitez.


Revenons à présent au système Optima qui va donc se charger de donner des ordres aux autres membres pendant la phase de combat.
L'Optima regroupe plusieurs listes de rôles prédéfinis que l'on peut cependant changer à sa guise avant le combat.
Je m'explique avec un exemple simple.
Disons que par défaut mon groupe est composé de ces rôles :
1 Attacker (attaque) + 1 Blaster (magie) + 1 Blaster (magie)

Pendant que vous attaquez l'ennemi au corps à corps, vos coéquipiers lui lanceront de la magie car c'est ce que vous leur avez attribué.
Imaginez maintenant que votre équipe commence à faiblir, il est temps alors de se défendre.
Appuyez sur L1 et vous pourrez choisir parmi vos autres listes Optima comme par exemple celle-ci :
1 Attacker + 1 Blaster + 1 Healer
ou
1 Attacker + 1 Jammer + 1 Enhancer

Choisissons la première et automatiquement vos équipiers se verront réassignés à leur nouveau rôle, dont un est de supporter l'équipe avec des sorts de soin.
Ce qui vous laisse donc deux personnes pour attaquer alors que la dernière veillera à ce que l'équipe récupère un max de HP.
Une fois que vous avez repris du poil de la bête, hop ! rechangez votre Optima en choisissant celui de départ (ou un autre) et voilà !

Bien entendu, les possibilités sont assez nombreuses, ce qui vous permet de customiser votre petite équipe comme bon vous semble.
C'est donc en choisissant ses différents Optimas que l'on va indirectement contrôler les autres membres.
Ce n'est vraiment pas évident au début mais cela devient très stratégique par la suite car selon les ennemis, vous serez mener à changer vos Optimas plusieurs fois pendant le combat.
Je dois bien dire que cela m'a frustré de ne pas pouvoir contrôler les alliés au début mais au final, ce nouveau système est très classe et rend les combats très dynamiques.
Vous pourrez créer jusqu'à 6 listes d'Optima donc de quoi être capable d'assurer à toutes les situations de combat.
Par contre, ce qui est dommage et ennuyant au passage, c'est qu'il faut refaire ses listes à chaque fois que l'on change un membre de son groupe.


Parlons à présent du système de Break des ennemis.
Jusqu'à maintenant, on avait l'habitude d'attaquer bêtement pour faire descendre la barre de vie de l'ennemi.
Bien entendu, cela persiste toujours mais il se peut qu'une attaque magique ou physique soit inefficace.
Il faut donc trouver le moyen de faire exploser la barre de break (la défense) de votre ennemi.
Par exemple, il se peut que sa défense soit sensible à la magie donc "blaster" le de toute votre force.
Une fois le break atteint, l'ennemi sera probablement très vulnérable aux attaques physiques, et c'est à ce moment là qu'il faudra l'attaquer pour que sa barre de vie puisse enfin descendre.
Bien entendu, le break ne dure pas infiniment et lorsqu'il redescendra à zéro, l'ennemi retrouvera à nouveau sa défense.
Il y a donc bel et bien un cote strategique, regarder avant toute chose à quoi l'ennemi est sensible, demeure indispensable.
N'hésitez pas à utiliser votre capacité Libra pour analyser ses points faibles.

Ça change vraiment des autres FF, l'approche est complètement différente et je suppose que Square-Enix a voulu nous proposer encore un gameplay inexploré jusqu'à maintenant.
Sachez que les HP remontent au maximum après chaque combat, il n'y a pas de gestion de MP et on n'aura pratiquement jamais à gérer les items ni les potions (c'est le role Healer qui s'en charge).

Autre nouveauté, lorsque l'on meurt, il suffit de faire Restart pour réapparaitre directement devant le dernier combat sans recharger sa sauvegarde ni perdre quoique soit.
On trouve ça plutôt nul au début mais sachez que les gameover sont très nombreux voire même nécessaire.
Tout simplement parce que si le leader meurt, toute l'équipe meurt.
Il faut donc prendre soin de son leader bien plus qu'aux autres membres.
Et comme certains monstres peuvent faire baisser votre barre de vie en un coup, la défaite peut être rapide et surprenante.
Le fait de recommencer juste avant le combat est finalement une très bonne chose.

Maintenant que vous avez compris le système de rôles, on peut aborder le "Crystalium".
Le Crystalium est en fait le nouveau système d'évolution de vos personnages, qui est ressemble de loin à celui de Final Fantasy X.
Ici, pas de AP ni de XP, mais plutôt des CP : Crystal Point.
Ces CP vous sont donnés après chaque combat et ce, à tous les personnages même ceux qui ne combattent pas.
A vous de repartir comme bon vous semble vos points sur les anneaux du cristal.
Mais la différence avec FFX s'arrête ici puisque comme un personnage peut avoir plusieurs rôles, il y a donc forcément plusieurs cristaux, qui différent chacun selon la personne.


Par exemple, Lightning aura un cristal pour son rôle Attacker et un autre pour son rôle Blaster (au début bien entendu).
Le but étant de compléter chacun de ses cristaux afin d'augmenter les compétences.
Pour éviter d'avoir une évolution trop rapide, les cristaux sont décomposés en plusieurs niveaux.
On pourra donc compléter un niveau très rapidement si on veut mais on ne pourra pas passer au niveau suivant comme on le souhaite, cela se débloquera au fur et à mesure de l'histoire.
Un moyen donc d'éviter le level-up intense si on peut dire.

Revenons aux combats et parlons un peu de la jauge ATB (Active Time Battle).
Chaque personnage a une jauge ATB coupée en une ou plusieurs parties.
Chaque partie correspond à une action donc plus il y en a (6 au maximum), plus il y aura d'actions possibles.
Mais chaque action peut demander plusieurs de ces segments.
A part les items, tout à un coût, que ce soit une technique particulière, une attaque normale ou même une magie (voilà comment la notion de MP disparait).

Passons à l'exemple avec Lightning qui a au début une jauge ATB coupée en 3 segments.
Une attaque classique coute 1 point et son attaque spéciale en coûte 2.
A chaque tour donc on peut lancer un nombre d'attaques égal à 3 :
* Attaque (1) + Attaque (1) + Attaque (1) = 3
ou encore
* Attaque (1) + Technique Spéciale (2) = 3

Une fois les trois actions validées, elle attaque directement avec ses trois coups à la suite comme un combo.
Comme vous vous en doutez, plus les attaques sont dévastatrices plus celles-ci coûteront en segments, cela va de soi.
Alors vous vous dites sûrement "D'accord, mais ce n'est pas ennuyant d'avoir à choisir plusieurs actions avant que le personnage agisse réellement ?"
En fait non, car si vous voulez, il est possible de valider une seule action sans pour autant atteindre la totalité de votre jauge ATB.


Mais vu que les combats sont très dynamiques et en temps réel, on perdra énormément de temps à choisir ses actions et c'est d'ailleurs un point à souligner puisque passer votre temps dans le menu vous amènera sûrement à la mort.

Pas de panique, il y a la commande "automatique" qui est là pour vous sauver la vie.
En effet, c'est la commande par défaut et celle qui sera utilisée dans 99% des cas.
En la sélectionnant, celle-ci se charge automatiquement de choisir les actions optimales en remplissant votre jauge ATB au mieux, et ce, selon l'ennemi qui vous attaque.
En gros, une seule pression sur rond et voilà, il suffit d'apprécier le résultat qui est toujours très efficace.
Cela vous permet entre autre de placer votre attention sur la barre de vie de vos persos et de vos ennemis et ainsi de se concentrer sur vos Optimas.
Un système très automatisé mais qui fonctionne bien avec le reste du gameplay.
Bien entendu, vous avez toujours la possibilité comme avant de choisir manuellement chaque commande indépendamment si vous le souhaitez mais personnellement cela n'a pas grandement d'intérêt.

Un petit mot sur les invocations.
Avant toute chose, vous devrez les combattre une par une avant de les récupérer et à ce propos, j'ai trouvé ça ridicule tout simplement parce dans la majorité des cas vous mourrez au moins une fois avant de savoir comment s'y prendre.

Autrement, elles sont rattachées aux personnages (six au total) et ne peuvent être invoquées que lorsque votre barre de TP (Technical Points), barre qui permet d'utiliser des techniques spéciales dont les invocations, est au maximum.
C'est alors que l'invocation rejoint le leader, les autres membres sortiront momentanément du combat.
Elles se battent indépendamment (et vous soigne aussi par la même occasion) jusqu'à ce que vous appuyez sur carré pour passer en Drive Mode.
Ce mode permet en fait de prendre le contrôle de l'invocation.
Pendant un temps déterminé, vous pourrez alors lancer plusieurs attaques et finir avec une attaque spéciale dévastatrice et spectaculaire avant que celle-ci ne disparaisse.
Les autres membres reviendront alors pour poursuivre le combat.


C'est impressionnant mais cela manque cruellement d'intérêt vu qu'il n'y a que le leader qui puisse invoquer.
Seul un personnage dans le groupe peut invoquer et ce, une seule fois par combat !
C'est un peu juste je trouve et d'ailleurs, je les utilise pratiquement jamais.
Une sorte de pétard mouillé ces invocations d'après moi.

Un point aussi sur le système d'évolution des armes et des accessoires.
Pour upgrader vos armes et accessoires, il vous faut assembler des objets métalliques en tout genre que l'on trouve la plupart du temps dans les coffres ou après avoir tué un monstre.
Chaque accessoire/arme possède un nombre de EXP.
Atteignez ce nombre en combinant les divers objets pour passer au niveau suivant.

Par contre, dès que vous achèterez un nouvel équipement, il faudra bien entendu repartir de zéro.
Un peu agaçant mais en revendant votre ancien matériel, vous aurez alors assez de fonds pour racheter des matériaux.
Pas spécialement le meilleur système d'upgrade qu'on ait pu voir dans un FF, surtout qu'il faudra attendre la deuxième partie du jeu pour en profiter pleinement.
L'évolution des armes donc prend énormément de temps et pour ceux qui jouent uniquement l'histoire principale, l'intérêt est moindre.


Alors que pensez de tout ça ?
Et bien, en fait l'approche est très différente des autres FF d'où cette déstabilisation que tous les joueurs rencontreront.
Et avant de donner mon verdict, il est important de dire que le jeu se décompose en deux parties distinctes.

La première est extrêmement linéaire comme jamais, aucune liberté de déplacement, on ne fait que courir d'un point à un autre, on fait des combats qui s'enchainent sans aucune pause, comme si on était dans un donjon qui durait plusieurs heures.
Aucune phase d'exploration, aucune énigme à résoudre, aucune ville, aucune personne à qui parler, pas d'argent pratiquement et aucune customisation possible.
C'est vraiment déconcertant, à un tel point qu'on se demande si ce jeu est vraiment un Final Fantasy.

Après les 26 premières heures durement encaissées, le ciel nuageux s'éclaircit un peu plus, on sent l'air libre et on se réjouit enfin de pouvoir retrouver "un peu" l'ambiance d'un Final Fantasy.
On peut profiter de sa liberté, choisir plus ou moins où on veut aller, se déplacer dans de grands environnements, faire des missions annexes et pouvoir enfin faire évoluer son équipement.
Mais ça s'arrête là, ne cherchez pas de villes, ni de personnes pour faire la discussion ou encore moins une carte du monde : il n'y en a pas !
Même les Chocobos, à part une mission annexe, ont été tout simplement zappés.

L'argent, il n'y en a pratiquement pas dans le jeu, il faudra se contenter de vendre son équipement et autres matériaux inutiles dans les magasins.
On a passé 10 chapitres (sur 13) sans rien pouvoir faire, quelle frustration !
En plus, on ne pourra même pas revenir dans ces premiers chapitres une fois l'histoire finie.

Final Fantasy XIII est globalement bon jeu mais il me fait plus penser à un jeu d'action-RPG qu'à un vrai RPG et d'après moi il ne devrait même pas s'appeler "Final Fantasy".
Il déçoit à de nombreux niveaux tout simplement parce que trop de choses diffèrent par rapport aux autres épisodes.
FFX était linéaire, c'est vrai mais c'est désormais le 13 qui détient la palme d'or, j'en vois déjà crier au scandale.

Personnellement, s'il n'y avait pas eu le gamesystem des combats, j'aurais certainement déjà abandonné ma partie.
Le scénario, lui, est accrocheur, même si la narration est assez décousu dans la première partie, on s'immerge facilement.
De plus, les personnages sont tous très attachants, bien développés, et ça c'est vraiment une très bonne chose par rapport à l'épisode 12.
Je vous conseille aussi de lire les documentations (via le menu) à chaque fois que vous finissez un chapitre pour en savoir un peu plus sur l'histoire et sur le monde qui entoure nos héros.

Pour bien apprécier ce nouveau Final Fantasy, il va falloir un peu oublier tout ce que l'on connait des autres FF, faire table rase et accepter ces nouvelles bases.
Je suis déçu mais je prends tout de même du plaisir à jouer (après 40 heures de jeu).

FFXIII est plus difficile que FFXII car on a du mal à juger la force de notre equipe, du fait que la notion de "level" ait disparu.
On pourra toujours se fier à son niveau de Crystalium mais celui-ci n'est pas vraiment représentatif de la force de votre équipe.
Mais surtout, on regrettera le fait d'accumuler les game over à cause de la mort du leader.
Imaginez, vous passez 20 minutes sur un combat, vous avez l'avantage et boum ! un coup qui sort de nulle part sur votre leader et tout est à refaire.

Enfin, il est bon de le préciser mais ceux qui ont détesté FFX par sa linéarité ne devraient en aucun cas toucher à celui-là, c'est un conseil.
Pour finir en quelques mots : Un bon scénar, un gameplay intéressant mais tout ce que l'on connaissait des Final Fantasy jusqu'ici n'apparait pas, c'est décevant.
Une histoire et des SFX ne font pas tout, espérons que le XV revienne aux sources !

Ma note : 7/10
Je suis généreux et puis aussi parce que Vanille et Sera sont tout de même super mignonnes (pas très objectif ça je sais).

Version testée : japonaise | Textes, voix et menus : japonais

29 novembre 2009

Assassin's Creed 2

Je lâche momentanément ma quête des étoiles de New Super Mario Bros Wii pour retourner sur ma PS3, avec un titre que j'attendais au tournant.

Assassin's Creed 2


Après un premier épisode qui nous avait laissé sur notre faim, surtout au niveau du gameplay, Ubisoft revient à la charge avec un deuxième épisode, qui d'après eux, va beaucoup plus loin que son prédécesseur à tous les niveaux.

Lors du TGS de cette année, j'avais pu m'essayer à la démo du jeu et j'en étais sorti avec un avis plutôt mitigé.
Maintenant que j'ai le jeu complet entre les mains, il est temps de faire le topo.
Ubisoft ont-ils vraiment tenu leur promesse ?

Près de 300 ans se sont écoulés depuis la troisième croisade en Terre Sainte.
Toujours à travers sa mémoire génétique, Desmond se retrouve maintenant en Italie durant la Rennaissance, dans le corps de Ezio, un de ses ancêtres italiens.
Celui-ci rejoindra le clans des Assassins pour venger sa famille et ainsi découvrir le mystère des Templiers.

Alors que le gameplay du premier épisode se contentait d'aller assassiner une personne, revenir à la cachette et de recommencer ainsi de suite, Ubisoft a écouté les plaintes des joueurs et a décidé d'enrichir le gameplay.
Il aurait été stupide de nous repondre un épisode similaire de toute façon.
Cette fois-ci les assassinats sont toujours de rigueur mais ils sont plus espacés dans le temps, laissant place à de nombreuses quêtes qui viennent diversifier le gameplay, l'histoire et le joueur par la même occasion.


Les quêtes annexes sont elles aussi très nombreuses et vont plus loin que d'attraper de simples drapeaux qui ne servent à rien.
Le fait d'avoir introduit la monnaie dans le jeu agrandit les possibilités de gameplay, c'est pour cela qu'à présent il sera possible de recruter des personnes qui viendront se battre à vos côtés, de donner quelques sous à des prostituées qui iront divertir les gardes, d'acheter des armes, armures afin de gonfler vos compétences et devenir ainsi plus fort et plus agile.
On ira même jusqu'à gérer une ville et ses commerces dont les fonds vous reviendront.
Cet argent pourra alors vous servir à rénover certains bâtiments et ainsi appâter les visiteurs qui dépenseront leur argent à leur tour.
Une sorte de mini SimCity si on peut dire en plus simple mais qui fait son effet.
Il suffit de se rendre de temps en temps à la villa pour récupérer la caisse et faire son petit business.


Par rapport à Altaïr, Ezio se voit affublé de quelques changements.
Il sera capable de tuer en étant suspendu à un rebord ou encore directement de sa cachette sans être vu.
Leonardo De Vinci vous viendra en aide souvent puisque c'est lui qui confectionnera votre artillerie, comme par exemple la double lame qui permet de tuer deux personnes simultanément.
On aura même droit à un pistolet et à des grenades fumigènes pour couronner le tout.
Alors qu'Altaïr n'était pas capable de mettre un pied dans l'eau, Ezio lui n'a pas peur de l'eau et c'est tant mieux.
N'oubliez pas que votre armure prend des coups et qu'il faudra passer chez le forgeron de temps à autre pour la remettre à neuf.
De même que pour votre santé, il est préférable d'aller chez le médecin acheter quelques fioles de remèdes pour les combats difficiles.
Comme vous pouvez le voir donc, votre personnage va évoluer avec le temps comme dans un jeu d'aventure et l'arsenal disponible est loin d'être succinct.


Point de vue graphique, la claque est moins énorme que le 1er, le moteur graphique ne semble pas avoir changé mais ce n'est pas pour autant que le jeu est moche.
Ça s'en sort plutôt bien, c'est propre mais on est tout de même loin de la qualité graphique de Uncharted 2.
Mais bon, les environnements sont bien plus grands (Venise est immense) et puis Ubi n'est pas Sony donc la comparaison s'arrête ici.
Je ne sais pas pour la version 360 mais sur PS3, on regrettera un clipping assez présent et un framerate qui fait des siennes mais qui n'empêche pas de profiter pleinement du titre.
Après Bayonetta, je trouve ça navrant de voir que certains jeux PS3 souffrent encore de ce genre de problème en 2009.

Au niveau du tableau noir, on regrettera l'IA des ennemis toujours aussi mauvaise, une difficulté quasi-inexistante, des visages un peu trop anguleux et moches ainsi que les quelques problèmes graphiques cités plus haut.

Comme je l'ai dit au début, au TGS, la démo m'avait laissé sur un arrière goût de réchauffé mais en fait, il en est tout autre.
Même si le gameplay principal m'a pas réellement changé, on ne s'ennuie plus, fini la monotonie, on prend plaisir à faire les missions principales tout comme les missions secondaires, et à suivre Ezio dans ce scénario très prenant.
Adieu les allers-retours vers l'Animus qui cassaient l'ambiance.


L'immersion est plus forte, le charisme du personnage plus intéressant, et la diversité des missions font qu'on a vraiment envie cette fois ci d'avancer en se demandant quelle pourra bien être la suivante.
Et puis l'argent change aussi toute la donne, on se sent plus proche d'un jeu d'aventure que d'un simple jeu d'action.

En ce qui me concerne, ce deuxième opus est une belle surprise et surtout une belle réussite.
Ubisoft a réussi à combler les défauts majeurs pour le bonheur de tous les joueurs.
Malheureusement, ceux qui ont été déçus par le premier risquent de ne pas s'acheter celui-ci, ce qui est bien dommage car c'est vraiment un autre jeu.
En tout cas, cela ne présage que du bon pour le dernier épisode de cette trilogie.
Finalement, Mario va devoir attendre encore un peu, j'ai à faire avec ce jeu.

Ma note : 8/10
Version testée : américaine | Textes et menus : français | Voix : françaises

19 novembre 2009

New Super Mario Bros Wii

Une fois de plus, c'est la Wii qui est à l'honneur cette semaine et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du tout dernier Mario.

New Super Mario Bros Wii


Notre légendaire héros Mario est et sera probablement toujours présent dans le monde des jeux vidéos, c'est incontestable.
Le voici de retour sur Wii dans une nouvelle aventure qui reprend un gameplay et une interface graphique similaire à New Super Mario Bros DS sorti il y a déjà 3 ans.

C'est l'anniversaire de la princesse Peach et lorsque son gâteau arrive, Bowser et ses acolytes en surgissent et la capturent une nouvelle fois.
Il s'enfuit alors à bord de son bateau volant et notre cher ami plombier, accompagné de ses camarades, n'a pas d'autre choix que de partir la sauver.

Chez Nintendo, il n'y a pas à dire, les scénarios des jeux Mario ne doivent pas demander énormément de réflexion, mais ce n'est pas grave, à vrai dire on s'en moque en fait.
Ce qui nous intéresse dans un Mario, c'est le gameplay et rien d'autre.
Regardons justement quelles sont les nouveautés apportées dans cette nouvelle aventure.


Tout d'abord, par rapport à la version DS, le champignon Mario Géant et la Carapace disparaissent.
Le champignon Mini, lui, est toujours présent, et reste indispensable pour passer dans les petits tuyaux afin de mettre à jour de nouveaux passages.
L'autre atout est de pouvoir faire des bonds énormes et aussi de pouvoir marcher sur l'eau à toute vitesse sans couler.
L'inconvénient, c'est que dès que vous touchez un ennemi, c'est le gameover.

La première nouveauté, c'est la fleur bleue.
Celle-ci lance des boules de glace (au lieu de feu), ce qui immobilisera l'ennemi dans un bloc de glace pendant un certain temps.
Profitez-en pour le prendre et le jeter ou alors lui sauter dessus.
Pensez aussi à monter sur ces blocs pour faire office d'escalier et ainsi accéder à de nouvelles plateformes.


Deuxième nouveauté, c'est le champignon Chapeau-hélicoptère qui permet de vous envoler dans les airs en secouant la Wiimote.
Votre Mario fera un bond vers le ciel et redescendra à la façon d'un parachute.
Une pression sur la direction bas et il piquera directement sur le sol, pouvant détruire des blocs et des ennemis.
Cet objet est idéal pour sillonner les cieux et trouver les étoiles cachées.

La troisième nouveauté, c'est le déguisement de pingouin, vous permettant de glisser sur les sols glacés et sur l'eau à toute vitesse.
Cela évite aussi de patiner sur la glace et de tomber ainsi malencontreusement dans les trous.
Une petite pression sur le bouton 2 et Mario tourbillonnera en lançant des boules de neige dans tous les sens.
Sûrement l'objet le plus intéressant vu le grand nombre d'actions qui sont possibles.

Et puis, je ne peux terminer sans parler du grand retour de Yoshi.
Il était absent de la version DS, c'est donc un grand plaisir de le revoir parmi nous.
Son utilisation est identique à Super Mario World, ni plus ni moins malheureusement.
Cela aurait été sympa de pouvoir tirer des œufs comme dans Yoshi's Island mais ce n'est pas le cas.
Ce qui est amusant, c'est que lorsqu'on finit un tableau avec lui, celui-ci nous fait un "au revoir" de la main.


Autrement, comme d'habitude, outre le fait d'aller de château en château, n'oubliez pas de récupérer les 3 étoiles de chaque niveau.
Certaines se récupèrent facilement, d'autres sont bien cachées, d'où l'intérêt d'utiliser intelligemment les différents champignons.
Il sera possible d'échanger ses étoiles par des vidéos bonus.
Retournez au château de la princesse et visionnez les.
Elles sont intéressantes puisqu'elles vous donnent des astuces sur comment récupérer un max de vie, ou encore comment trouver certaines étoiles ainsi que des "super parties" qui sont en fait des vidéos montrant le meilleur chemin.

C'est bien la première fois que je vois ça dans un Mario, ça m'a fait penser à un livre de soluces mais intégré directement au jeu, sympa.
Pour ceux qui veulent profiter du jeu pleinement et pour plus de challenge, il est préférable cependant de ne pas les regarder de suite puisqu'elles sont là pour aider le joueur en fin de compte.


Sur la carte entre chaque niveau, vous trouverez des petites maisons bonus afin de faire le plein de champignons et d'objets : 1up, champignon Grand, Mini, etc...
Tous ces bonus rejoindront votre inventaire.
Il suffit d'appuyer simplement sur 1 en étant sur la carte pour le faire apparaitre et ainsi utiliser un objet avant d'entrer dans un niveau.
Là encore, ce système est repris de l'épisode DS.
Avant de rentrer dans un château, il est toujours bon de prendre un champignon Grand ou une fleur.

Une dernière chose qui mérite d'être soulignée, c'est le mode "Super Guide".
Imaginez un instant : vous êtes dans un niveau et il n'y a rien à faire, vous perdez toutes vos vies les unes après les autres.
Et bien ne paniquez puisqu'à un moment donné, un bloc Super Guide apparaitra au début du niveau.
Si vous tapez dessus, Luigi en sortira et prendra la place de Mario.
Le mode Super Guide est donc activé, vous ne contrôlez plus rien, Luigi vous montrera comment finir le niveau de A a Z.
Vous n'avez plus qu'à regarder le déroulement de tout le niveau.
Néanmoins, rien ne vous empêche de reprendre le contrôle (en appuyant sur +) et ainsi continuer là où vous échouiez auparavant.
Bien pratique non ?
J'ai trouvé cette petite aide bien sympathique je dois avouer.

Graphiquement, le jeu est très coloré, très beau avec des couleurs bien vives comme NSMB DS, rien à redire à ce niveau là.
Les musiques, elles, sont plus ou moins reprises de la version DS avec toujours ce petit air de mélodie 8 bits qui ne nous rajeunit pas.
Ce que j'aime surtout, c'est que les ennemis dansent sur le tempo : ils lèvent les jambes, donnent des coups d'ailes ou font des petits sauts, je trouve ça très rigolo.
Et bien entendu, lorsque l'on chevauche Yoshi, un instrument de percussion s'ajoute au thème, ce qui nous rappelle nostalgiquement Super Mario World.


New Super Mario Bros Wii, c'est aussi la possibilité de jouer jusqu'à quatre joueurs simultanément.
Avec trois de vos amis donc, vous pourrez faire chaque niveau ensemble, ce qui donne un gros bazar à l'écran mais surtout beaucoup de fun (du moins je suppose).
Malheureusement, je n'ai pas pu essayer ce mode vu qu'il m'est impossible d'inviter autant de monde dans mon salon et c'est sûrement le cas pour tous les japonais en général.
Dommage qu'il n'y ait pas une fonction online, cela aurait été bien mieux à mon avis.


Dans tous les cas, ce nouvel opus de Mario ne déçoit pas.
On reprend l'épisode DS, on l'étoffe de quelques petites nouveautés et le tour est joué.
On est en terrain connu, le gameplay est réglé comme du papier à musique, gage de qualité des jeux Mario et il n'a rien de plus à dire.
Certes, on pourrait reprocher que les stages sont du déjà-vu, avec comme toujours les classiques stages d'eau, de glace, de sable, etc... mais il n'en est rien, la découverte est toujours et bien là.
Ajoutons à ça quelques petits gameplay à la Wiimote fort sympathique comme par exemple le fait d'incliner celle-ci pour que la plateforme fasse de même à l'écran.
La Wiimote n'a pas été utilisée à outrance et c'est même très bien plutôt que de se forcer à l'utiliser et de nous pondre des choses qui n'ont aucun intérêt.

Ce NEW Super Mario Bros Wii ajoute donc une nouvelle pierre à cette grande série et incontestablement doit figurer dans votre liste de jeux de cette fin d'année : un incontournable !
Allez, j'y retourne ! La chasse aux étoiles est loin d'être terminée !

Note : 9/10
Version testée : américaine | Textes : français intégrale et anglais
La version japonaise ne sortant que début décembre (pour une fois on est servi en dernier), je me suis tourné sur la version américaine.

Voici ma petite review vidéo pour finir.


Lien haute résolution

10 novembre 2009

Sin & Punishment 2

Je pensais que le prochain jeu Wii que je ferai serait New Super Mario Wii mais entre temps je me suis dégoté un petit jeu fort sympathique qui plaira à tous les amateurs de shoot'em up sans le moindre doute.

Tsumi to Batsu : Sora no Kôkeisha
(Sin & Punishment 2)


Après Oboro Muramasa qui m'avait bien surpris, je crois bien que ce Tsumi to Batsu 2 fait aussi partie à présent de mes coups de coeur Wii 2009.
Entre toute cette débauche de jeux poubelles Wii qui sortent chaque semaine, en voici un qui vaut le détour mais qui malheureusement passera inaperçu aux yeux du grand public.
Je ne suis pas un amateur de shoot'em up mais je m'intéresse aux jeux qui sortent du lot et celui-ci mérite qu'on parle un peu de lui.
Qui plus est, ce jeu est une production Treasure Games, éditeur renommé par la qualité de ses softs : Ikaruga, Gunstar Heroes, Bangai-O, Gradius V, etc...
Des titres qui restent gravés dans la mémoire des joueurs.
C'est aussi pour cela que ce soft m'intéresse, je n'ai pas joué à un jeu Treasure depuis Ikaruga Dreamcast, c'est pour dire.


Sin & Punishment était sorti sur Nintendo 64 et à part les shooteux, peu de gens se souviennent de ce titre, surtout qu'il n'est jamais sorti en France (disponible sur Virtual Console cependant).
C'est donc avec grande surprise de voir ce second épisode réapparaitre soudainement alors que personne n'attendait réellement de suite.
Et je ne vous le cache pas, ce nouvel opus est réservé aux mêmes personnes, c'est à dire aux joueurs invétérés de shoot'em up.
Vous pensez bien que sortir un shoot sur une console grand public en 2009, cela ne peut être uniquement que pour les fans, et il faut bien entendu ne pas espérer de grosses ventes.

Tsumi to Batsu 2 reprend exactement le même gameplay que le premier épisode.
Pour faire simple, cela ressemble de très près à Space Harrier.
Votre personnage se retrouve dos à l'écran au premier plan et shootera sur tout ce qui bouge devant lui.
En fait, il n'est pas toujours de dos, il y aura aussi des phases de déplacements latérales.
On reste cependant sur un plan unique, il sera impossible d'en changer.


Outre le fait de shooter continuellement, Isa et Kachi, nos deux héros ont chacun un tir special.
Kachi a la possibilité de verrouiller plusieurs cibles à l'écran avant de faire un tir groupé, un peu comme dans REZ ou ZOE en fait.
Isa, lui, concentre son laser pour lancer une bombe qui détruira tous les petits ennemis parasites.
Qui dit shoot, dit "boulettes" et en effet vous ne serez pas épargner puisque celles-ci sont nombreuses et recouvrent la plupart du temps tout l'écran.
Il faudra donc utiliser votre esquive, un "dash" latéral qui vous empêchera ainsi d'être touché.
Ce dash est un peu mal fait visuellement je trouve car on a l'impression de passer dans la boule plutôt que de l'éviter.

Et bien entendu, comme tout shoot qui se respecte, lancer une grande bombe dévastatrice pour faire le ménage à l'écran est tout à fait possible.
Le jeu reprend donc le même gameplay que sur Nintendo 64, en ajoutant la faculté de voler et ainsi de se balader plus librement dans tout l'écran.


Certains ennemis viendront vous accoster et dans ce cas-là, inutile de shooter, sortez votre épée et infligez leur une série de coups mortels.
On ne fait donc pas que tirer finalement, ce qui étoffe un peu plus le gameplay principal.

La force du jeu, ce sont les décors variés, l'action non-stop et surtout des ennemis et des boss vraiment impressionnants.
Le jeu se prête bien au support et c'est très intuitif de viser les ennemis avec le pointeur de la Wiimote.
Les développeurs n'ont pas oublié cependant leurs joueurs et offrent la possibilité de jouer avec le pad Gamecube, le pad classic et même le Wii Zapper !

Graphiquement, le jeu est très soigné pour de la Wii.
D'ailleurs au TGS, il m'avait impressionné par ses graphismes et maintenant que je l'ai devant moi, je suis encore plus surpris.
Les décors sont magnifiques, animations de qualité, ça dépote de partout et tout ça sans aucun ralentissement bien entendu.
Je trouve les visages de nos deux héros assez mal modélisés cependant mais bon, à part dans les scènes cinématiques, on ne les voit que de dos.


La bande son, elle aussi assure, avec ses pistes bien pêchues qui penchent vers la techno, ce qui se fond parfaitement à l'ambiance futuriste du jeu.

Treasure n'a pas perdu son savoir-faire, ils nous signent un produit de grande qualité.
Le jeu est loin d'être facile pour un novice comme moi, et c'est tant mieux puisque le soft s'adresse aux connaisseurs du genre.

En tout cas, si vous avez une Wii (japonaise) et que vous êtes un shooteux, il serait dommage de passer à côté de ce titre.
Espérons tout de même que le titre sorte du Japon cette fois-ci.

Note : 8/10
Version testée : japonaise | Textes et voix : japonais

Voici ma petite review perso de 20 minutes sur le jeu.

02 novembre 2009

Bayonetta

A peine remis de mes émotions sur Uncharted 2, voilà que le gros jeu PS3 de Sega de cette fin d'année me tombe dessus.

Bayonetta


Bayonetta, ce jeu qui s'est fait remarqué dès le début par son character design et par son gameplay proche de Devil May Cry.
Il était temps que Sega se bouge un peu sur 360/PS3 car à part la licence Ryu Ga Gotoku (Yakuza), le reste de leurs jeux passe directement aux oubliettes.
Bayonetta, c'est donc un peu le "challenger" qui vient casser cette monotonie chez l'éditeur.
Alors, jeu qui détrône Devil May Cry ? ou juste encore un de ses jeux médiatiques qu'on oubliera vite fait ?

Pourquoi cette comparaison avec DMC au fait ?
Tout simplement parce qu'on a à faire au même genre de jeu, du beat'em all bien bourrin comme on les aime.
Et puis, si on retrouve Hideki Kamiya, créateur de Devil May Cry et de Viewtiful Joe dans l'équipe de développement, ce n'est pas pour rien non plus.
On ne sera donc pas surpris de voir que le gameplay ainsi que toutes les mécaniques du jeu sont repris du jeu de Capcom.
En gros, si vous avez déjà joué et aimé DMC, Bayonetta devrait vous plaire sans aucun doute.


Sega a bel et bien l'intention de nous faire oublier Dante avec leur nouveau jeu, surtout que l'héroïne est loin de passer inaperçu.
Cette grande sorcière au physique de rêve séduira facilement la gente masculine.
Poses aguicheuses, lunettes noires, cuir moulant qui fait bien ressortir ses seins, des postures érotiques, bref... Dante peut aller se rhabiller.

Vous êtes tombé sous le charme ? restez encore un peu avec moi et regardons ce qui nous intéresse le plus ici, c'est à dire le gameplay.
Le jeu se divise en deux phases : une phase d'exploration/aventure et une phase de combats.

La phase d'exploration est assez classique, on se balade en suivant un chemin prédéterminé sur lequel on peut récupérer toutes sortes d'objets pour la santé, la magie ou encore des éléments pour concocter des remèdes (j'y reviendrai plus tard).
De temps à autre, on sera bloqué et il faudra faire preuve d'un peu de réflexion pour trouver le moyen de passer.
La plupart du temps, il suffira d'utiliser une de vos magies, entre autres celle qui ralenti le temps.
Pendant quelques secondes, le temps tourne au ralenti, ce qui vous permettra d'activer des systèmes ou de vous rendre à certains endroits, chose impossible dans le temps réel.


Après une ou plusieurs scènes cinématiques, on passe alors en mode combat, le gros morceau du jeu.
A ce moment-là, les issues sont bloquées, il vous est impossible alors de vous échapper.
Vous n'avez pas d'autre choix que d'éliminer tous les monstres qui viennent vous défier.
Bayonetta possède un tas de combos tellement impressionnant qu'ils vous seront impossibles à mémoriser dans un premier temps mais c'est justement ça qui fait la force du titre.
Cette liberté de mouvement, le fait de pouvoir combiner un grand nombre d'attaques en si peu de temps, on accroche tout de suite, surtout que tout s'emboite sans aucune difficulté.

Je m'attendais à un simple beat'em all, ou bourriner sur les boutons ferait l'affaire mais c'est là que Bayonetta se différencie de DMC justement.
Les ennemis sont bien plus coriaces et surtout leurs attaques semblent prioritaires aux vôtres, ce qui change la donne croyez-moi !
L'esquive fait donc partie intégrante du gameplay, surtout à ne pas négliger pour une fois.
En effet, si vous esquivez l'attaque de l'ennemi au moment opportun et que vous appuyez de suite sur R2, alors on passe en mode "ralenti" et vous pourrez lui affliger tout un tas de coups dont il ne se remettra pas.
Plutôt que de bourriner l'ennemi, il faut donc penser à bien regarder ses attaques pour esquiver et contre-attaquer au plus juste.
Tout ça peut paraitre facile mais quand plusieurs ennemis vous tombent dessus simultanément, cela s'avère assez difficile.
Pour ma part, je trouve le jeu plus difficile que DMC et requiert une plus longue prise en main.


Certains ennemis lâchent des armes, rien de vous empêche de les récupérer et de les utiliser pendant un certain moment.
Là aussi, les combos avec les armes sont nombreux, ce qui rend les combats encore plus stylés et spectaculaires.

Lorsqu'un ennemi est dans les vapes et que votre niveau de magie est suffisant, alors vous pourrez lancer une attaque spéciale qui anéantira votre ennemi pour de bon.
Il vous sera même possible d'invoquer une sorte de démon, créé à partir de votre chevelure, qui viendra croquer votre ennemi à pleine dent et lui fera subir les pires atrocités.
A ce moment, Bayonetta, se retrouve quasiment nue, le strict minimum pour qu'elle n'attrape pas un rhume.
Ne vous laissez pas subjuguer par ses formes, profitez en pour bourriner le bouton carré, ce qui augmentera la force des attaques du démon.
Cette attaque ultime est généralement fatale, de quoi conclure le combat d'une façon bien classe.

Les ennemis que vous explosez laissent derrière eux des anneaux (faut il y voir un clin d'œil à Sonic ?)
Anneaux qui vous servent de monnaie d'échange dans la boutique.
Vous pourrez alors acheter de nouvelles armes, des items pour restaurer santé et magie, augmenter votre barre de vie, acheter de nouvelles techniques par exemple.
N'hésitez pas non plus à détruire les éléments du décor, ils renferment eux aussi des anneaux.
La panoplie d'armes est assez large, il vous faudra cependant beaucoup d'anneaux pour toutes vos les procurer.
Et bien entendu, pour chaque arme selectionnée, les combos changent en conséquence.


Revenons aux remèdes dont je parlais plus haut.
En fait, il s'agit de recettes, comme on peut trouve dans beaucoup de RPG.
Récupérez les objets qu'il vous faut, suivez la recette, et vous obtiendrez des remèdes pour récupérer vie et magie sans dépenser le moindre sou.

A chaque fin de combat, un tableau de score apparaitra et une médaille vous sera remise selon votre performance.
Ces médailles sont basées sur plusieurs critères tel que le temps, le nombre de combos, objets utilisés pendant le combat, nombre de gameover, etc...
A vous de vous défoncer au maximum pour récupérer un max de médailles en platine, ce qui est loin d'être chose facile.

On peut le dire, Bayonetta à la classe, le rythme pendant les combats est non-stop, ça fuse de partout, ça gicle de partout, ça explose de partout et ça va vite, le tout accentué par un style de musique plutôt décalé pour ce genre de jeux.
On a plutôt l'habitude d'avoir du rock mais ici, on est carrément dans un autre style: musique moderne, jazzy, très féminine, qui fait penser à un défilé de mode.

On a pas l'impression de se battre, mais plutôt de montrer nos talents et nos formes à l'ennemi plus qu'autre chose et d'ailleurs Bayonetta ne s'en cache pas puisqu'elle termine chaque combat en lançant un baiser vers l'ennemi.
Tout ça me rappelle un peu l'ambiance qu'on pouvait trouver dans un certain Final Fantasy X-2 lorsque les héroïnes se transformaient et se combattaient.
Au final, les musiques collent plutôt bien à l'héroïne et à l'ambiance du jeu.


Graphiquement, c'est du très beau.
Ce n'est pas aussi beau qu'un Uncharted 2, ça va de soi, mais les textures, les décors, les animations, tout est correct, le tout sans aliasing.
Platinium Games a donc fait du très bon boulot ici, pas grand chose à redire.
Je risque de parler de Uncharted 2 dans beaucoup de jeux à présent mais c'est normal, c'est devenu la référence actuelle d'où les comparaisons excessives.

Autrement, je trouve l'agencement des niveaux assez brouillon, les univers n'ont pas vraiment rapport entre eux.
Ça m'a rappelé un peu le level design de DMC4, un peu trop fouilli et sans lien.
Ce qui fait qu'on a du mal à s'imprégner de l'atmosphère que dégage le soft.
Du moins il faut beaucoup de temps pour commencer à apprécier, étrange sensation....

Parlons maintenant des choses qui risquent de ne pas faire plaisir à tout le monde.
D'abord, la réalisation technique en générale de cette version PS3.
Ce qui suit donc, ne concerne donc pas la version 360.
Vous devez savoir que la plateforme de développement initiale pour ce jeu était la Xbox 360.
Et malheureusement, pour les possesseurs de PS3, le portage fait par Sega, n'est pas aussi parfait que l'original.
La version PS3 a donc quelques problèmes de "tearing", c'est à dire qu'une ligne horizontale à tendance à couper le haut de l'écran lorsque l'on se déplace rapidement.
Heureusement que ce n'est pas présent tout le long du jeu, sinon je ne me serais jamais procuré cette version.
Ce n'est pas dramatique certes, mais c'est tout de même honteux de voir ça pour une production 2009.
Je vous rassure cependant, cet effet indésirable n'apparait pas pendant les combats et c'est tant mieux.


Par rapport à la version 360, le framerate est bien plus bas sur PS3.
On parle de 60 fps pour la version Xbox alors que la version PS3 ne dépasse pas les 30 fps.
Là aussi, je vous rassure, le jeu ne tourne pas au ralenti, c'est tout à fait respectable mais on se rend compte qu'a certains moments, ça a tendance à "lagguer".
Le framerate est loin d'être constant, c'est gênant il est vrai, mais pas non plus de quoi en faire un plat comme on peut le lire sur divers forums.

Mais surtout ce qui me chagrine le plus, ce sont les chargements.
En effet, le jeu ne propose aucune installation sur le disque dur de la PS3.
On se dit au début que Sega mérite alors des applaudissements comme pour Naughty Dog mais il n'en est rien.
Les chargements sont bien trop nombreux à mon goût, ça me dérange énormément surtout après Uncharted 2 où il n'y en avait aucun.
Pour accéder au menu des objets, au menu pause, pour ce rendre à la boutique, pour recommencer le même niveau, et même pour accéder au détail d'un objet, il y a des chargements.
Et le pire, c'est que certains durent 20 secondes !
Alors certes, pendant ce temps là, on a la possibilité de s'entrainer à faire des combos avec Bayonetta, mais franchement après quelques heures de jeu, on trouve ça très vite lassant et pénible.


Donc là, je ne félicite pas du tout le travail.
D'habitude, on se plaint parce que les jeux prennent trop de place sur le disque, autant là, on aurait aimé avoir une bonne grosse installation pour éviter tous ces chargements qui cassent le rythme du jeu.
Je sais que sur Xbox il est possible d'installer le jeu sur le disque dur, quant est-il des chargements ?

L'autre point chagrinant d'après moi, et cela vaut pour les deux versions puisqu'il s'agit d'un point de gameplay, ce sont les fameux "quicktime event".
Ces scènes cinématiques où normalement, il faut appuyer sur le bouton affiché à l'écran dans le bon timing pour réussir.
Le problème, c'est que de temps en temps, il n'y a pas de bouton à appuyer alors qu'on en attendait un, du coup, on se fait avoir et c'est le game over.
Ou encore, la situation contraire, c'est à dire qu'on se dit qu'il n'y a pas de bouton à appuyer, mais finalement si, donc au moment où celui-ci apparait, c'est bien évidemment trop tard, le timing est mauvais et c'est la mort....

Ces histoires de "quicktime event" ne sont pas réglementées et le joueur est souvent perdu, ne sachant pas ce qu'il doit faire.
C'est donc de l'avancement par l'échec comme on dit.
Frustrant surtout si on cherche à ramasser les médailles en platine.
Impossible de les récupérer du premier coup puisque celles-ci vous sont attribuées uniquement que si vous ne mourrez pas.
Je ne trouve donc pas ça très fairplay de la part des développeurs, à moins que cela ait été fait exprès.

Autrement, la durée de vie est plutôt bonne pour un beat'em all, on parle d'une douzaine d'heures pour finir l'aventure.
Rien ne vous empêchera de vous attaquer aux modes difficiles pour plus de challenge.
Il est possible aussi de changer le mode de difficulté pour chaque chapitre.
Pour ma part, je trouve le jeu assez difficile même en normal, du fait que les ennemis sont très agressifs et aussi dû au fait qu'on ne sait jamais qui va nous tomber dessus, une petite horde d'anges ou un mega gros boss.
Les attaques frontales ne sont pas recommandées la plupart du temps donc comme je le disais plus haut l'esquive est quasiment obligatoire.
L'équilibre du jeu n'est donc pas respecté en général, on sent vraiment que l'ennemi à l'avantage sur nous, d'où cette difficulté globale qui peut déranger.

Bayonetta m'avait impressionné au Tokyo Game Show et maintenant que j'ai le jeu en main, mon avis n'a pas vraiment changé.
Le jeu de Sega est un pari réussi, et arrive facilement à dépasser le dernier Devil May Cry en terme de gameplay et de réalisation globale.
On prend vraiment du plaisir à détruire les ennemis qui sortent de partout, du bonheur pour la rétine, il n'y a pas à dire.
Les boss sont impressionnants, les combos époustouflants, on ressort des combats avec la sueur sur le front.
Bayonetta sait s'exhiber, on aime ça, surtout lorsqu'elle nargue les ennemis avec son derrière ou ses mimiques provocantes.
Même si Dante a son style, celui de Bayonetta est bien plus provoquant.

Dommage que la version PS3 ne puisse pas jouir de la qualité de la version Xbox mais cela ne gâche pas le plaisir du jeu.
Si vous avez les deux machines, il est préférable tout de même de choisir la version 360.
Bayonetta n'est pas le jeu de l'année, et est loin de mériter un 40/40 comme on a pu le voir dans Famitsu.
Les défauts sont présents, la difficulté et le gameover récurrent pousseront le joueur à beaucoup persévérer, voire à jouer en mode facile pour une première partie.
Cela reste un très bon défouloir comme on n'en a pas vu depuis bien longtemps, réservé à tous les amateurs de beat'em all.

A savoir qu'un CD audio incluant 6 pistes de la bande-son est offert avec le jeu, ça fait toujours plaisir.
Pour ceux qui se demandent si l'import est nécessaire, je dis oui si vous avez une PS3 vu que le français est présent, autrement attendez gentiment la version 360 pour le début 2010 vu que le jeu japonais est zoné.

Ma note : 7/10 (PS3) | 8/10 (Xbox)
Version testée : japonaise | Textes et menus : français | Voix : anglaises
Espace disque dur requis : aucun et c'est bien dommage pour une fois

22 octobre 2009

Uncharted 2, impressions

Je voulais écrire ces lignes dans la review précédente mais comme celles-ci s'avèrent longues, je préfère en faire un billet indépendant.
Aucun spoiler dans ce qui suit.

Voila, il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour finir Uncharted 2, environ une dizaine d'heures avec un peu moins de la moitié des trésors.
Mes impressions à chaud : je suis tout excité, nerveux et tout confus en même temps.
Comment ont-ils pu faire un jeu si prenant du début à la fin, tout en étant parfait sur tous les points ?

Certes, il y a quelques défauts comme les ennemis qui sont un peu trop aveugles à mon gout et puis le méchant de la l'histoire est trop charismatique et mal exploité.
Mais franchement c'est trop peu comparé au reste.
Je me répète mais tout est bien ficelé, on ne s'ennuie pas un seul instant, les environnements sont superbement détaillés, surtout le dernier lieu qui est tout simplement merveilleux.
L'action ne s'arrête jamais et les affrontements sont tous différents les uns des autres.

N'ayons pas peur des mots, les personnes qui n'ont pas de PS3 peuvent se mordre les doigts carrément.
Uncharted 2 est l'un des meilleurs jeux auquel j'ai pu joué ces dernières années, le dernier en date étant Shadow Of Colossus si je ne me trompe pas.
Ce jeu ne manque de rien et c'est ce qui est impressionnant !

Le soir où j'ai finis le jeu, je ne savais plus où donner de la tête.
La fin est un peu vite expédiée mais ce n'est pas un problème, c'est l'expérience vécue à travers le jeu qui reste gravée à jamais.
J'ai du mettre plus d'une heure à m'endormir, moi qui dors en deux minutes habituellement.

J'ai d'ailleurs très mal dormi ce soir-là, je n'arrêtais pas de me remémorer les scènes telles que celle du train, du tank ou encore des monstres : tout simplement monumental !
Il y a longtemps que je n'avais pas été autant subjugué par un jeu et ça me fait plaisir qu'il y ait encore des jeux qui provoquent ce genre d'émotions.
Qu'est ce que je suis heureux de pouvoir vivre une telle expérience vidéoludique quand même, surtout quand on voit tous ces jeux à côté qui se ressemblent les uns des autres.

Tout ce que j'ai envie de faire maintenant, c'est d'édifier une idole Naughty Dog chez moi et de prier chaque jour pour les remercier.
Je veux crier sur tous les toits "Jouer à Uncharted 2" !
Mais surtout, je n'ai plus envie de jouer a autre chose.

Cela va être dur de passer à autre chose, je pense à Bayonetta qui sort la semaine prochaine par exemple.
Je veux refaire et refaire Uncharted 2 afin de compléter tous les trésors et tous les trophées.
C'est trop bon et pratiquement impossible de s'arrêter.

Dans tous les cas, vous allez me trouver rabat-joie, mais il serait vraiment stupide de passer à côté de cette perle.
Il y a des jeux dont on peut se passer facilement, d'autres non.
Uncharted 2 fait partie de cette deuxième catégorie, ça va de soi.

Enfin, j'espère que ce jeu montrera aux éditeurs japonais à quel point ils sont en retard en matière de ressources PS3.
A part Square-Enix et Polyphony Digital, les autres studios luttent vraiment.
Ce jeu est une référence et Famitsu aurait dû lui mettre un 40/40 plutôt qu'à Bayonetta, mais que voulez vous, je doute qu'un jeu occidental reçoive une telle note un jour.

Uncharted 1 m'avait marqué, le 2 m'a envoyé au septième ciel, qu'en sera t-il du 3 ?
En attendant, j'y retourne.
Quant à vous, vous devriez faire de même !

18 octobre 2009

Uncharted 2 : Among Thieves

Il y a 2 ans sortait Uncharted : Drake's Fortune, le premier jeu PS3 de Naughty Dog.
Le jeu fut une surprise pour tout le monde, une réalisation exemplaire pour les débuts de la PS3, un jeu inoubliable pour moi mais qui, malheureusement, à cause d'une mauvaise promotion, n'a pas pu faire les ventes espérées.

Sony doit le regretter je suppose, mais cette année, il ont décidé de ne pas refaire la même erreur.
"Nathan Drake is back" !


Notez la jaquette japonaise très "old school" qui se démarque des jaquettes occidentales.

Nathan Drake est donc de retour dans une nouvelle aventure qui prend place 2 ans après celle de l'Eldorado.
Le voici parti dans une expédition à la recherche de la légendaire vallée de Shambhala, dans l'Himalaya.
Comme d'habitude, il ne sera pas seul et devra faire face à un dangereux criminel de guerre en fuite qui recherche bien plus que les trésors de la mythique cité perdue.

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire, à vous de la découvrir !
Tournons-nous plutôt vers les nouveautés qu'offre le titre.
On reprochait au premier d'être trop déséquilibré, trop de gunfights, pas assez de puzzles à résoudre.
Qu'en est il vraiment dans ce nouvel opus ?
Disons que le jeu reste tout de même axé sur les affrontements plus qu'autre chose.


La plate-forme est toujours autant présente, mais me parait moins difficile qu'auparavant, sûrement parce que Nathan semble encore plus agile.
En fait, le mélange plate-forme/énigmes à résoudre est beaucoup plus homogène qu'avant et cela est bien plus agréable à jouer pour nous.
Ce qui est remarquable surtout, c'est cet enchainement non-stop des scènes d'actions/plate-forme/énigmes.
Tout s'assemble parfaitement sans un seul temps mort, chapeau !
Difficile de ne pas prendre son pied, difficile même de s'arrêter de jouer.
J'en suis même arrivé à me fixer un nombre d'heures maximum par jour pour justement éviter de le finir trop vite.

Le gameplay, lui, n'a pas vraiment évolué, il faut dire qu'il était déjà bien poussé dans le premier.
Disons juste que les actions ont été revues à la hausse, particulièrement l'infiltration.
Il est possible d'attaquer par surprise l'ennemi de plusieurs façons, cela dépendra de sa position ainsi que de la vôtre.
Par exemple, si vous êtes sur le rebord d'une fenêtre et que votre ennemi se trouve près d'elle, une simple pression sur carré et l'ennemi fera un beau vol plané sur le sol tout en passant la rambarde.
Tout dépend vraiment de votre position ainsi que des objets qui vous entourent, ce qui rend le nombre d'interactions bien plus conséquent, un régal !
Nathan est aussi capable de ramasser des boucliers pour se protéger ou encore capable de lancer des bombonnes de gaz puis de les faire exploser par la suite.


L'aventure, elle, est toujours aussi prenante, avec des rebondissements et un scénario très alléchant.
Si, tout comme le premier, vous aimez partir à la recherche de trésor, alors vous ne serez pas déçu par cette aventure qui s'intensifie au fur et à mesure.
Sans oublier cette réalisation hollywoodienne qui va encore plus loin, avec des acteurs et surtout des mimiques et répliques typiques des films américains.

Graphiquement parlant, que dire ? c'est le plus beau jeu PS3 sans aucun doute.
Difficile de le nier, les développeurs de Naughty Dog sont les maîtres de la PS3 tout simplement.
Une profondeur de champ hallucinante, des animations bluffantes, des textures de qualité, un framerate qui assure, bref, une merveille.
De même, le moteur 3D ne fatigue pas une seule seconde, mais comment ont-ils fait ?
Tous les studios du monde entier peuvent en prendre de la graine, surtout les studios japonais qui sont à la ramasse à côté de cette perle.

Arrêtez vous cinq minutes de jouer, tourner la caméra autour de vous, regardez en hauteur, dans les recoins, et vous vous apercevrez de tout un tas de détails tout bonnement incroyable.
Déjà en 2007, Uncharted était un des plus beaux jeux PS3 et cette année, il est la référence "next gen" incontestablement.
Assassin's Creed 2 fait pâle figure à côté.


La bande-son, tout comme le premier épisode est superbe.
Les morceaux se fondent très bien avec les passages d'actions, de réflexions, de gunfight ou encore d'infiltration, un vrai délice pour les oreilles.
Les doublages anglais sont de qualité, Nathan ne perd jamais son sans-froid et son humour.
Le doublage français s'en sort aussi très bien, on retrouve les mêmes doubleurs que dans le premier, ça fait plaisir.

Concernant la durée de vie, on parle d'une dizaine d'heures pour finir l'aventure solo, ce qui n'est pas mal quand on sait qu'il en fallait à peine huit pour le premier.
Sans oublier qu'il vous en faudra bien plus si vous voulez récupérer tous les trésors cachés ainsi qu'accomplir les nombreux trophées.
A ça, ajoutez le mode multijoueur que je n'ai malheureusement pas encore testé mais qui s'annonce très bon.
Je m'en préoccuperai une fois le mode solo terminé.
Autrement, j'ai comme l'impression que le jeu est assez facile en mode normal.
Heureusement qu'il est possible de changer de niveau de difficulté à tout moment dans le jeu.

Il n'y a pratiquement rien à redire sur ce jeu, si ce n'est toujours cette linéarité dans l'aventure (mais logique d'un autre côté) ainsi que le l'IA de certains ennemis qui reste à améliorer.
Les personnages "brillent" un peu trop, on dirait qu'ils sont toujours en sueur et les yeux de certains personnages sont mal faits, comme s'ils flottaient dans leurs orbites, étrange sensation.
Le reste est au poil, il faut bien le dire.


Uncharted 2, c'est LE JEU Playstation 3 à se procurer de toute urgence pour cette fin d'année 2009 quoiqu'il arrive (vu que FF13 ne sort pas cette année en occident).
Un jeu d'une réalisation exceptionnelle à tout niveau, cela va être dur de jouer aux autres jeux à présent.
L'ambiance, les combats, les décors, les animations, tout nous scotchent du début à la fin.
Tout va crescendo et on a du mal à imaginer comment les scènes d'actions arrivent à se surpasser les unes après les autres.

Je me répète mais Naughty Dog est le studio qui maîtrise au mieux la PS3.
Et cela ne m'étonne pas car il y a quelques années, ils avaient réalisé des effets d'eau dans Crash Bandicoot Playstation que seule la N64 était soi-disant capable de faire.
Ils l'ont fait et leur talent n'est plus à prouver maintenant.
Impossible pour tout joueur de passer à côté de ce titre.
Et si vous n'avez pas encore de PS3, il est temps de foncer direct au magasin !

Ma note : 9.5/10
Version testée : américaine | Textes et voix : anglais, français et espagnol
Espace disque dur requis : aucun, Naughty Dog power !

02 octobre 2009

L'Histoire de Nintendo vol.2

Après un volume 1 plus que réussi, voici que nos amis des éditions Pix'n Love remettent le couvert avec un deuxième volume.

Toujours dans consacré à Nintendo, cette fois-ci, on s'attaque à un gros morceau, puisqu'il s'agit des Game & Watch, ces petits jeux électroniques des années 80 qui ont révolutionné le jeu vidéo sans le savoir.


La jeunesse actuelle ne peut certainement pas comprendre de quoi il en retourne mais pour nous autres (ma génération), c'en est tout autre.
Et dire que ce sont eux qui ont inventé la croix multidirectionnelle que l'on connait tous maintenant.

Je ne crois pas qu'il y ait plus complet que cet ouvrage en français à l'heure actuelle.
Sur ces 200 pages, on trouve un historique complet, l'incroyable histoire de ce petit employé de chez Nintendo, qui en un rien de temps, propulsera la firme ainsi que sa carrière à un succès que nul ne pouvait imaginer.


Ensuite, vient tout le reste, c'est à dire une page entière pour chaque modèle de Game & Watch, relatant son histoire ainsi que son gameplay sans oublier les différentes versions sorties à travers le monde.
Une bible complète que l'on dévore avec les yeux.
Plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais cette envie de m'en procurer.

Enfin, on terminera avec les modèles collectors qui sont assez nombreux en fin de compte, sans oublier les produits dérivés tels que les jeux vidéos qui continuent à faire vivre la légende dans nos consoles actuelles.


Après avoir lu cet ouvrage, je suis, une fois de plus, retombé en enfance.
Cela m'a surtout rappelé mes colonies de vacances puisque c'est là où j'ai pu jouer à toutes sortes de G&W.
Ces jouets coûtaient relativement cher déjà à l'époque et c'est pourquoi je n'ai jamais vraiment eu la chance d'en posséder réellement.
C'est donc pendant les vacances ou chez les amis que je jouais le plus.

Pour l'anecdote, je me souviens, lors d'un camp de vacances, qu'un de mes amis de chambre m'avait prêté pour la journée son G&W Climber "édition crystal".
Quelle joie d'avoir un tel jeu entre les mains rien que pour moi jusqu'à la veillée.
Lorsque le camp s'est terminé, cet ami me l'a donné en guise d'amitié, mais je pense que c'est parce qu'il s'en était lassé.
C'est comme ça que je suis rentré chez moi avec mon premier vrai G&W.
Mais je ne savais pas à l'époque la valeur exacte de cet objet et d'ailleurs je l'ai su que bien plus tard... une fois que je m'en étais séparé.
En effet, c'est lors d'une bourse aux jouets que je l'ai vendu comme beaucoup d'autres de mes jouets, à un prix dérisoire.


Maintenant, quand j'y repense, je m'en mors les doigts, je me dis quel idiot j'ai pu être en le vendant si peu cher.
La personne qui me l'a donné doit lui aussi s'arracher les cheveux.
Quand on voit la valeur de ce G&W sur les enchères et même à Tokyo, cela vous donne envie de sauter par la fenêtre.
Mais bon, que voulez vous, on a tous vendu nos jouets sans trop penser que 20 ans plus tard on aurait envie de les racheter.

En Europe, on peut encore s'en procurer à des prix raisonnables surtout sur les brocantes je pense, mais au Japon, hormis les boutiques rétros, cela reste très difficile et les prix sont plus de l'ordre de l'irrationnel.
C'est normal en fait car il y a beaucoup plus de modèles en occident qu'au Japon donc l'argus est beaucoup plus élevé qu'en France par exemple.


En tout cas, je félicite une fois de plus Florent Gorges et toute son équipe pour cet excellent mook.
Si tout comme moi, vous êtes de la génération "jeux électroniques", vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Vivement le volume 3 !

Site de Pix'n Love : http://editionspixnlove.fr/

27 septembre 2009

Tokyo Game Show 2009

J'ai failli ne pas pouvoir me rendre à ce TGS car j'ai attrapé une bonne bronchite quelques jours avant mais le courage a pris le dessus sur la maladie et finalement j'ai passé une excellente journée.
Le TGS, c'est uniquement une seule fois dans l'année, j'aurais été très déçu de ne pas pouvoir m'y rendre vous pensez bien.


Le salon avait lieu au Makuhari Messe, comme à son habitude, en banlieue de Tokyo.
Les 3 halls habituels étaient utilisés, 2 pour les exposants constructeurs/éditeurs et le dernier, plus ou moins vide, pour les exposants de produits dérivés en tout genre ainsi qu'un coin pour se restaurer.

Cette année aussi, comme je vous l'avais dit dans le précédent billet, je me suis rendu au salon avec un passe exposant, ce qui m'a permis de bien profiter de tous les jeux du salon et ce, sans foule et sans queue.
Je l'ai sûrement déjà dit mais les développeurs sont souvent sur le stand donc c'est génial de pouvoir les questionner sur leurs jeux.

On commence donc par Tecmo Koei qui une fois encore, nous propose un stand énorme suréclairé avec toujours les mêmes titres en vedette.
Vous ne serez donc pas surpris si je vous dis qu'un enième épisode de Dynasty Warriors est prévu ainsi que toute une ribambelle de jeux dérivés de la série.
Les japonais ne se lassent vraiment pas de cette licence, c'est incroyable !
Surtout quand on sait le peu d'innovation apporté à chaque fois.
C'est un peu comme la licence Super Robot Taisen, qui, sans les japonais serait morte depuis belle lurette.
Du côté de Tecmo, c'est surtout Ninja Gaiden Sigma 2 qui était mis en avant.

Sur le stand Capcom, on pouvait se prêter à Lost Planet 2 en multijoueur ainsi qu'à Bio Hazard Darkside Chronicles.
Mais la foule était surtout concentrée sur le petit stand de OkamiDen.


Graphiquement, le jeu est superbe, la réalisation impeccable et le gameplay au stylet se prête parfaitement au support.
J'aurais vraiment préféré une version console de salon mais bon, on verra ce que la DS nous réserve, en espérant une bonne durée de vie et un gameplay varié.
A savoir aussi que Okami version Wii était aussi présent puisqu'il ne sort qu'en octobre au Japon.

Autre titre intéressant avec Ghost Trick, un nouveau jeu d'enquêtes réalisé par l'équipe de Phoenix Wright, avec un design très attirant, à suivre de très près !
Un trailer de Dead Rising 2 était montré et cela s'annonce très fort.
De même qu'un nouveau Bio Hazard 5 dit "Alternative Edition" devrait voir le jour très prochainement.

A côté se trouvait Level-5 avec de beaucoup de jeux mais en vidéo uniquement.
Cependant, on pouvait s'essayer à Inazuma Eleven 2 ainsi qu'au niveau Layton.
Je ne me suis pas trop penché sur ce stand car peu de choses m'intéressaient cette année.

Chez Sega, on trouvait Bayonetta, ce Devil May Cry "like" développé par des anciens de Capcom.
Et d'ailleurs, difficile de ne pas faire le rapprochement: pour moi, c'est du DMC tout craché.
En tout cas graphiquement ça dépote et l'action est non-stop, j'aime ça.
Un titre que je prendrai donc volontiers lors de sa sortie japonaise, oui.

La vidéo de Ryu Ga Gotoku 4 (Yakuza 4) nous montre que le moteur 3D utilisé sera certainement le même que pour le 3 et ça, c'est tout simplement inadmissible !
Sega continue de jouer les rabat-joies avec leur vieux moteur, il serait temps de se bouger !
Yakuza 3 est un bon jeu mais il est bien trop court et ennuyant si on ne s'attaque pas aux quêtes annexes et surtout le moteur est has-been par rapport aux autres jeux de la concurrence.
Attendons tout de même 2010 pour en savoir plus plutôt que de s'énerver pour rien.


Entre un énième Puyo Puyo et un nouveau Super Monkey Ball, se cachait Madworld sur Wii qui n'est toujours pas sorti sur le sol japonais.
Sur PSP, on avait le choix entre Phantasy Star Portable 2 sponsorisé par Fanta et Valkyria Chronicles 2.
Attendons avec impatience l'année prochaine pour voir le nouveau Sonic 2D, miam miam.

Le grand stand Konami était consacré pratiquement qu'à Metal Gear Solid Peace Walker sur PSP.
La démo était disponible au téléchargement et pour les autres qui avaient oublié malencontreusement leur PSP, il leur était possible d'essayer le jeu sur le stand.
La version 2010 de Winning Eleven était elle aussi jouable, de même que Silent Hill Shattered Memories ainsi que Ninety-Nine Nights II sur 360.

La démo de NNN II présente n'était pas très convaincante: textures grossières et surtout un nombre d'ennemis affichés inférieur au premier, le comble !
Mwouais... je ne suis pas convaincu du résultat.
D'ailleurs, pourquoi une suite ?


Le plus gros stand du salon revenait à Sony Computer Entertainment avec pas loin d'une vingtaine de jeux jouables.
C'est d'ailleurs ici que j'ai passé la plupart de mon temps.
Pour les titres PSP, un système de ticket était mis en place.
Inutile de faire la queue bêtement, il suffisait de revenir à l'heure indiquée sur le ticket pour tester son jeu tranquillement.
Une très bonne idée qui j'espère se répétera dans les années à venir.


Sur PSP donc, beaucoup de titres intéressants comme Gran Turismo Portable qui est très beau et surtout très fluide.
Je ne suis pas un grand fan du jeu mais l'exploit est bel et bien là.
Dommage qu'il n'y ait pas de mode carrière, cela casse sacrément l'intérêt global.

Little Big Planet Portable fût une grosse surprise, on retrouve exactement la même ambiance et gameplay que sur PS3 avec des décors un peu moins poussés certes mais le reste y est.
Motorstorm Artic Edge renommé Racing Ice pour le Japon assure lui aussi.
Et puis il ne faut pas oublier le nouveau LocoRoco Midnight Carnival qui sortira le 1er novembre.
Enfin une bonne salve de bons jeux PSP, ce n'est pas trop tôt !

Quant a la PSP Go, certaines hôtesses se déambulaient dans les allées du stand avec.
On pouvait tâter la console pendant quelques minutes mais c'est tout.
Je m'attendais à plus de bruit sur ce modèle mais non, il était présenté comme si tout le monde l'avait déjà vu.

Sur PS3, mon coup de coeur revient à Uncharted 2 sans grande surprise.
Que dire ? le jeu impressionne tout simplement.
Une réalisation digne de Naughty Dog qui devance de loin la plupart des autres titres PS3.
Plus que quelques semaines avant de s'y essayer pleinement chez soi.

Une nouvelle démo jouable de Final Fantasy XIII était disponible, on a pu voir ce que les invocations étaient capables de faire, et je vous le dis : ça décoiffe messieurs-dames !
La démo se divisait en 2 parties, la première avec Lightning et l'autre avec Snow mais c'est cette dernière partie qui m'a le plus surpris surtout lorsque Shiva entre scène.
Sûrement le jeu PS3 japonais le plus abouti en terme de réalisation.
Cependant les combats restent toujours aussi fouillis visuellement et je n'aime vraiment pas cette grande barre de commande pendant les phases de combats.
Mais bon, je suppose qu'après un temps d'adaptation, on n'y fera plus attention.
Cette démo confirme aussi le fait qu'on ne puisse contrôler qu'un seul personnage, les autres étant confiés à l'I.A.
En espérant qu'on puisse contrôler tout ce beau petit monde dans la version finale quand même.
Vivement décembre !


L'autre grosse nouveauté était God Of War 3, jouable dans une démo plutôt courte mais qui n'a pas déçu.
Là aussi : réalisation impeccable, c'est beau, c'est sanglant, Kratos à la patate.
Normalement cette démo devrait être incluse dans la box prévu pour cette fin d'année aux USA.
Il fallait quand même attendre plus d'une heure pour y jouer alors que tous les autres jeux du salon, même FF13, ne dépassaient pas la demie heure d'attente.
J'imagine la queue que ça a dû être pendant les journées publiques.

Autre titre phare, Assassin's Creed 2 de Ubisoft, jouable très brièvement.
Vous ne me croirez peut-être pas mais j'ai été déçu de l'expérience.
Le jeu m'a semblé très aliasé, plus que le premier, les textures floues et un clipping affreux comme je n'en ai jamais vu sur PS3.
Espérons que tout ça sera revu pour la version finale mais graphiquement, le jeu fait pâle figure à coté de Uncharted 2.
Cependant, niveau gameplay, beaucoup de nouvelles choses intéressantes puisqu'il sera possible de nager, d'acheter des armes, des costumes et même d'engager des complices pour faire le sale boulot.
De toute façon, je ne passerai pas à côté de ce titre, quoi qu'il arrive.


Enfin, Ratchet & Clank 2 était aussi présent ainsi que Heavy Rain et Infamous pour ne citer qu'eux.
Sans oublier Gran Turismo 5 qui graphiquement parlant fait mal aux yeux, dans le bon sens du terme.
Mais il faudra encore attendre avant de pouvoir y jouer pépère à la maison puisque celui-ci a été repoussé une fois de plus à mars 2010 au Japon.

Si les gens levaient la tête constamment sur le stand Sony, ce n'était pas pour regarder les mouches voler mais pour le nouveau trailer de The Last Guardian qui ne laissait pas indifférent.
Vivement qu'on en sache plus sur le gameplay mais il faudra encore être très patient.

Direction le stand Square-Enix avec comme d'habitude un grand espace réservé à la diffusion de vidéos où il était bien entendu interdit de prendre des photos.
J'ai même vu une personne de la presse de chez S-E se faire jeter, mais où va t-on ?
Là aussi, on pouvait jouer à FFXIII mais l'attente était beaucoup moins longue sur le stand Sony.


FFXIV était quant à lui uniquement en vidéo comme on pouvait s'en douter.
Le trailer de Nier Replicant annonce un jeu fort promettant, restons branchés !
Les autres jeux jouables étaient FF Crystal Chronicles The Crystal Bearers sur Wii, toujours Kingdom Hearts Birth by Sleep que l'on attend de pied ferme, Dragon Quest VI remake sur DS et tout un tas de jeux sur téléphone portable qui ne sortiront probablement jamais du Japon.

Et contre tout attente, lorsque j'ai rejoué pour la deuxième fois (la première étant l'année dernière) à Kingdom Hearts BBS, j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un jeu complètement différent.
Cette démo m'a ébloui de A à Z, surtout graphiquement.
Je dis bien et je pèse mes mots que le jeu est encore plus beau que FF7CC ou God Of War.
Mais comment ont-ils fait ? on dirait de la PS2 sur portable, incroyable !
Les combats sont bien moins fouillis, on gagne beaucoup en clarté ce qui n'est pas un mal vu la taille de l'écran.
Le gameplay a grandement évolué, ce n'est plus un simple matraquage de boutons comme la dernière fois.
Je vous le dis, ce KH n'annonce que du bon les amis, c'est mon coup de cœur TGS sans aucun doute.

Chez mes amis de Bandai-Namco, beaucoup de jeux licences comme Dragon Ball Raging Blast ou encore Naruto Shippuuden Narutimate Accel 3 étaient jouables.
Les gens étaient surtout autour de God Eater, le "Monster Hunter" de Bandai qui devrait faire parler de lui prochainement.


A ma grande surprise, je n'ai vu que très peu de monde sur les bornes Tekken 6.
Que se passe t-il ? Le public en serait il désintéressé ? en tout cas, moi oui.
Enfin, s'il y a bien un jeu Wii à retenir cette année sur le salon, c'est bien le prochain Tales Of Graces qui ravira tous les amateurs de la série sans aucun doute.
Et puis petite surprise chez D3 Publisher avec un jeu d'action-shooting sur PSP dont le héros n'est autre que Astro le petit robot.

Au fond du 2ème hall se trouvait le stand Microsoft toujours très lumineux et accueillant.


Mais cette année, il n'y avait pas foule, pour cause, peu de jeux jouables étaient présents.
Mais ce n'est pas pour autant que les jeux étaient mauvais puisqu'on pouvait y trouver le tout nouveau Halo 3: ODST, Shadow Complex, Tekken 6 et surtout Forza Motorsport 3.
Ce dernier était présenté dans une version spéciale avec 3 écrans accolés les uns aux autres, le tout dans un siège bien confortable pour profiter au maximum de l'expérience.

Quelle fût ma surprise de voir un stand Ubisoft au TGS, la dernière fois cela devait remonter à 2005 il me semble.
Mais cette année, il aurait été dommage de ne pas être présent vu tous les titres que la firme avait à nous montrer.
Sur Wii, c'était Red Steel 2 qui était à l'honneur accompagné du dernier Rabbids "Les lapins crétins".
Là aussi, Assassin's Creed 2 était jouable mais c'est Avatar, l'adaptation en jeu du prochain film de James Cameron qui a attiré mon attention mais malheureusement je n'ai pas eu le temps d'y goûter, dommage.
Pas d'Assassin's Creed PSP donc je compte sur eux pour revenir l'année prochaine.


Pour conclure, je dirais que ce salon 2009 était un des meilleurs salons auxquels j'ai pu assister jusqu'à présent.
Certes, il n'y a pas eu de grosses surprises mais quel panard de pouvoir s'essayer à God of War 3, Final Fantasy XIII, Uncharted 2, Assassin's Creed 2 et j'en passe, en une seule journée. Wouah !
Cela fait vraiment plaisir d'avoir eu autant de versions jouables par rapport aux passées.
En espérant que 2010 soit toute aussi bonne.

Au niveau des constructeurs/éditeurs, c'est Sony qui prend le devant cette année avec une masse de titres prévus pour cette fin d'année et pour 2010.
La 360 n'avait pas grand chose à présenter mais cela ne veut pas dire que la partie est finie.
La DS ne perd pas le nord et restera encore l'année prochaine la console où les développeurs se concentreront le plus.
Alors que la Wii, par rapport à 2008, était pratiquement inexistante sur le salon.
A part quelques titres, on sent que les développeurs sont passés à autre chose.
Une baisse du prix de la console a été annoncée mais je ne suis pas sûr que cela change la donne.
Il reste cependant le nouveau Mario qui j'espère ne sera pas décevant.

Quant aux hôtesses, comme vous le remarquerez sur les photos, elles sont encore moins nombreuses que l'année dernière.
Non, ma carte mémoire n'était pas pleine, la première raison est qu'il n'y en avait très peu pendant ces journées business, l'autre est que je n'ai pas vu de canons pour être franc.
Elle est où l'époque où on shootait à tour de bras ?
Ne me dites pas qu'elles se sont réservées uniquement pour les journées publiques ?
Il va falloir revoir tout ça pour l'année prochaine messieurs les organisateurs.
Mon coup de cœur revient à Miss Konami cependant.


Niveau "goodies", on retrouve comme à chaque fois les mêmes stands avec des produits dérivés extrêmement cher surtout chez Square-Enix.
Il y avait un petit magasin sympathique qui proposait des pochettes de protections très originales pour DS et PSP.
D'habitude, je ne craque pas facilement mais cette année, je me suis laissé tenter par ce T-shirt OkamiDen que je trouve particulièrement bien réussi.
Et puis pour souvenir comme ça, un beau stylo argenté avec les inscriptions "Tokyo Game Show 2009".


Ça m'a fait plaisir aussi de croiser Alex Pilot et Suzuka, journalistes pour la chaine française Nolife dont je suis un abonné fidèle.
Très occupés, nous n'avons pas eu le temps de tailler une bavette malheureusement.


Voilà, je vous laisse avec mon album photo qui contient un peu plus d'une centaine de clichés.
N'hésitez pas à me poser des questions sur les photos prises.
Et puis pour ceux qui voudraient avoir un aperçu de cette ambiance 2009, voici une petite vidéo.


On se dit rendez-vous en 2010 avec j'espère des surprises comme de nouvelles annonces matérielles par exemple.