28 décembre 2010

Récap' 2010

Déjà la fin de l'année et je m'aperçois que je n'ai pas eu le temps d'écrire ma petite review sur Assassin's Creed Brotherhood comme je le prévoyais, mille excuses.

Pour faire bref, disons que cet Assassin's Creed m'a tout bonnement plu du début à la fin.
Moi qui attendais à ce que la partie solo soit bâclée, j'ai bien été surpris de voir qu'elle était toute aussi prenante et passionnante que celle du deuxième opus.
On retrouve Ezio directement là où on l'avait laissé dans une Rome gigantesque, tout simplement incroyable.
Un épisode indispensable pour bien comprendre le scénario de cette série dans son intégralité.
Les quêtes annexes sont encore plus nombreuses qu'avant mais surtout, là aussi, très diversifiées, ce qui nous montre qu'Ubisoft n'a pas juste fait un copier-coller comme je m'y attendais. Merci Messieurs.
AC BH est donc bel et bien un indispensable qu'il se faut de faire en attendant patiemment l'ultime épisode pour l'année prochaine.

Cette année 2010 fut plutôt moyenne en ce qui me concerne, environ une vingtaine de titres me sont passés entre les mains, soit dix de moins par rapport à 2009 (il y a du laisser-aller).

Ce qui nous donne en vrac:
- 3 jeux PSP : God of War : Ghost of Sparta, Kingdom Hearts : Birth by Sleep, Project Diva 2
- 6 jeux PS3 : Need for Speed Hot Pursuit, Yakuza 4, God of War III, Heavy Rain, Red Dead Redemption et Assassin's Creed Brotherhood
- 2 jeux 360 : Alan Wake, Mass Effect 2
- 6 jeux Wii : Epic Mickey, Kirby's Epic Yarn, A Shadow's Tale, Metroid Other M, Sonic Colours, Super Mario Galaxy 2
- 1 jeu DS : Mario vs. Donkey Kong
- 1 jeu PSN : Pacman Championship Deluxe Edition
- 1 jeu Xbox live : Monkey Island 2 Edition Speciale
- 1 jeu Wiiware : Sonic 4
+ tout un tas de jeux testés et vite oubliés.

Dans tout ça, quels ont été mes coups de cœur ?
Donkey Kong Country Returns (Wii)

Tout simplement parfait, j'ai été conquis des le début du jeu, on retrouve toute l'émotion du premier épisode.
Un jeu de plateforme comme on en avait pas vu depuis plusieurs années, un Must Have!

Kirby's Epic Yarn (Wii)

Mignon, gameplay intéressant et bien développé, là aussi, un bon petit jeu de plateforme comme je les aime.

Shadow's Tale (Wii)

Une agréable surprise de la part d'Hudson, qui à part Bomberman, ne sort plus grand chose de bien croustillant.
Un excellent bon petit jeu d'aventure réflexion que je recommande à tous les amateurs du genre.

God Of War 3 (PS3)

Mieux que les 3 premiers, encore plus beau et plus bourrin.
Espérons juste que pour le 4ème épisode les développeurs pensent à varier un peu plus le gameplay.

Pacman Championship Deluxe Edition (PSN)

Addictif, addictif, je n'ai que ce mot à la bouche, où comment redécouvrir à 200% Pacman.
J'ai toujours trouvé les remixes de Pacman complètement nuls mais cette fois-ci, Namco a su revoir le gameplay et nous propose un jeu complètement nouveau dont il est difficile de décrocher.

Project Diva 2 (PSP)

Sans pour autant être un jeu phare de la PSP, j'ai beaucoup apprécié cette suite plus enrichie et une playlist encore meilleure que la première.

Autrement, dans les déceptions, je noterai surtout
Epic Mickey

Un beau pétard mouillé selon moi, le jeu est sympa mais reste très mal réalisé dans sa globalité et le gameplay est carrément sous exploité, dommage.
On parle d'une adaptation PS3 couplée au Move, est ce que cela suffira t-il ? j'en doute.

Je regrette de ne pas avoir plus joué à la 360 mais à part quelques jeux Arcade, il n'y a rien qui me botte réellement sur sur cette machine.
Alan Wake était un bon moment de jeu vidéo mais qu'on oublie vite au final.
Espérons qu'il y ait un titre l'année prochaine qui saura me séduire.

Qu'attendre pour 2011 ?
Déjà une nouvelle machine avec la Nintendo 3DS qui devrait faire couler beaucoup d'encre.
Normalement, je serai au rendez-vous pour le jour J de la sortie japonaise.
Même si la console affiche un prix bien plus élevé que ses prédécesseurs, n'oublions pas que cette fois-ci la technologie embarquée est coûteuse.
Et puis on sait tous, qu'en tant que joueur, les consoles portables de Nintendo sont toutes indispensables.

Une attente particuliere pour Little Big Planet 2, meme si la demo dernierement sortie est loin d'etre satisfaisante.
Mais je reste positif, esperons juste que l'aventure solo soit un peu plus longue, ca serait bien.
Et puis en fin d'année, on aura droit à Uncharted 3, qui s'est dévoilé il y a quelques jours dans un trailer très impressionnant.

Une petite prière aussi pour que les éditeurs japonais se bougent, qu'ils prennent conscience qu'il y a bel et bien une crise du jeu à l'heure actuelle au Japon et qu'il serait temps de se retrousser les manches pour nous sortir des jeux de qualité comme on peut le voir en Occident.

Enfin, un vœu pour que le jeu de plateforme revienne en grandes pompes sur le devant de la scène.
On l'a bien vu avec Donkey Kong Country Returns qui nous prouve que la qualité peut être encore au rendez-vous et que c'est un genre qu'il ne faut pas mettre de côté.

Passez une bonne fin d'année au tour d'un bon verre de champagne, et n'hésitez à me faire partager vos coups de cœur et déceptions de cette année 2010 !

05 décembre 2010

Donkey Kong Country Returns

Ma Wii tourne à plein régime en ce moment, jamais je n'aurais imaginé jouer autant sur Wii en cette année 2010.
Ne vous inquiétez pas, je ne délaisse pas les autres consoles pour autant, entre Assassin's Creed Brotherhood, Need for Speed Hot Pursuit et l'addictif Pacman Championship Deluxe Edition, je ne m'ennuie pas.
Attachez vos ceintures car je vous présente aujourd'hui un titre qui va faire mal, qui va raviver les mémoires aux joueurs les plus anciens, puisque c'est le retour en grandes pompes du plus célèbre gorille de l'histoire des jeux vidéos :

Donkey Kong Country Returns.


Donkey Kong Country, rien que d'écrire ce titre, j'en ai la chair de poule.
Cela nous évoque notre bonne vieille Super Famicom (qui vient de fêter ses 20 ans au Japon) et le défunt éditeur Rare qui aura marqué les mémoires.
Donkey Kong Country (le premier du nom) est pour moi un des meilleurs jeux de plateforme auxquels j'ai pu joué jusqu'à maintenant, rien que ça.
J'en garde un excellent souvenir et il m'arrive encore de réinsérer la cartouche plusieurs fois par an histoire de faire un petit niveau.
Des graphismes somptueux pour l'époque, des animations superbes, un gameplay au poil, des musiques inoubliables, une difficulté à s'arracher les cheveux.

Après toutes ces années, il est donc normal d'avoir quelques frissons lorsque l'on voit réapparaitre Donkey Kong Country sur le planning de Nintendo.
En tout cas moi, je suis tout émoustillé.


Aujourd'hui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, tout le monde est censé connaitre DK Country surtout que ce nouvel épisode reprend intégralement les bases de gameplay de la série sortie sur Super Famicom.
Ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de s'essayer à cette série, il est temps de passer au rattrapage via les cartouches originales ou plus facilement via le service Virtual Console de la Wii.

Même si le jeu est réalisé cette fois-ci en 3D et non pas en 2D comme à l'époque, on joue toujours sur un plan 2D latéral de gauche à droite comme c'était le cas il y a quinze ans.
Les bases de gameplay, elles, ont été conservées mais on note tout de même quelques changements et nouveautés au passage.
Rappelez-vous, dans Donkey Kong Country, Donkey Kong était accompagné de son ami Diddy Kong et il était possible d'inter-changer à tout moment dans le jeu entre les deux gorilles.
Diddy Kong est toujours présent dans ce nouvel opus sauf qu'il ne vous suit plus à présent, il s'installe directement sur le dos de Donkey Kong, lui permettant de voler dans les airs quelques instants à la manière de Yoshi dans Yoshi's Island.
Cela permet d'allonger les sauts et de rester un peu plus longtemps en hauteur.
Diddy Kong apporte aussi deux cœurs de vie supplémentaires à Donkey, soit quatre cœurs au total.
Si vous vous faites touché deux fois, Diddy Kong disparaitra et vous vous retrouverez seul avec deux seuls cœurs.
Heureusement pour vous, il est possible de récupérer Diddy Kong caché dans des tonneaux tout le long des niveaux.


Donkey Kong sur Super Famicom n'avait que très peu d'actions si vous vous rappelez bien.
A présent, en plus de sauter sur ses ennemis, il est capable de rouler en boule, de souffler sur des fleurs ou herbes, laissant apparaitre des pièces d'or, ou encore de taper très fort le sol pour détruire ce qu'il a sous ses pieds comme des caisses, des tonneaux ou des plateformes.
Il peut même aussi s'agripper aux herbes lui permettant ainsi de se déplacer en hauteur ou sur des murs sans pour autant toucher le sol.
Comme vous le voyez, les actions de DK ont été enrichies, ce qui nous donne un gameplay beaucoup plus varié.

Les développeurs ont pensé à tout, les passages secrets, les grottes cachées, les propulsions de tonneau à tonneau, les courses à vive allure dans les chariots de mine, les balades à dos de rhinocéros et j'en passe...
Tout ce qui était présent dans les versions SFC sont bel et bien là avec en plus un beau paquet de nouveautés, difficile de ne pas être conquis dès les premières minutes de jeu.


Les Tikis, les ennemis du jeu, ont hypnotisés les animaux de la jungle pour posséder leurs corps, malheureusement pour eux, l'effet n'a pas marché sur DK et en plus de ça, ils lui ont volé ses bananes.
Il ne vous en faut pas plus pour partir à l'aventure dans les huit mondes de l'ile regroupant chacun d'eux six niveaux avec en plus un niveau caché et un spécial.
N'oubliez pas de passer chez Cranky pour acheter la clé et débloquer le niveau verrouillé de chaque monde.
Cranky vous propose d'autres items comme des vies, un cœur supplémentaire utilisable qu'une seule fois, une potion d'invincibilité momentanée ainsi qu'un perroquet qui vous aidera à trouver les pièces jaunes.
Justement ces pièces jaunes, plus vous en aurez mieux ce sera puisque c'est votre unique monnaie d'échange pour acheter les objets vendus chez Cranky.

Pour passer au monde suivant, rien de plus classique que de battre le boss qui vous donnera du fil à retordre bien entendu puisque chacun demande une technique particulière pour être vaincu.


Pour ceux qui souhaitent débloquer tous les bonus, il faudra faire preuve d'agilité, de patience et de rapidité afin de dénicher les différents fragments dans les niveaux.
Ces fragments sont généralement bien cachés et placés à des endroits pas toujours évidents d'accès, un bon arrachage de cheveux en perspective je vous le dis.
Cependant, une fois un fragment récupéré, il est inutile de le récupérer une seconde fois.
Si vous rassemblez tous ceux d'un même niveau, il vous sera alors possible de consulter les concepts arts ou encore d'écouter les morceaux de la bande originale du jeu, un bon vieux sound test comme à l'ancienne.

Dans les objets à collecter, nous avons toujours les lettres KONG, éparpillées dans chaque niveau et généralement ells sont plus faciles à récupérer que les fragments.
Rassemblez les toutes et vous obtiendrez une médaille en or à la fin du niveau.
Faites de même pour tous les niveaux et vous aurez accès alors au dernier monde (monde qui se débloque une fois le jeu terminé la première fois).


A la manière d'un Super Mario Bros donc, il y en a pour tout le monde, celui qui est pressé de progresser et qui ira au plus court et l'autre qui trainera et qui fouillera les niveaux de fond en comble jusqu'à la dernière piécette.
C'est bien dommage que les succès/trophées n'existent pas sur Wii car avec tous les challenges que le jeu propose, il y a de quoi faire.

N'oublions pas le mode deux joueurs qui permet de jouer l'aventure à deux joueurs simultanément, l'un contrôlant Donkey Kong et l'autre Diddy Kong.
Ce dernier peut voler grâce à sa fusée dans le dos et peut aussi lancer des cacahuètes sur les ennemis.
La coopération est donc de mise, il faut se croiser les coudes et bien s'organiser si vous voulez arriver sain et sauf au bout du niveau.


DK Country Returns possède une autre qualité : une bonne dose de difficulté.
Je me souviens que le premier SFC était loin d'être facile surtout qu'à l'époque il n'y avait pas de sauvegardes automatiques.
A présent, bien entendu, les sauvegardes sont bien là mais ne pensez pas que le jeu soit plus facile pour autant.
Au début, c'est balade de santé mais plus on progresse, plus cela devient difficile rien que pour se rendre à la fin du niveau.
Et j'ai trouvé ça beaucoup mieux dosé que Super Mario Galaxy 2 ou New Super Mario Bros pour ne citer qu'eux.
Les joueurs invétérés seront aux anges (je le suis) mais les joueurs du dimanche risquent de piquer des crises.
Heureusement pour eux, le "Super Guide" repris de New Super Mario Bros est disponible et c'est un nouveau personnage, Super Kong, tout gris, qui se charge de vous passer les niveaux les plus difficiles pendant que vous vous la coulez douce sur votre canapé.
Cela vous permettra donc de progresser dans votre aventure sans trop de prise de tête mais le niveau ne sera pas vraiment considéré comme validé.
Je ne suis pas très chaud à l'idée de ces Super Guide mais voilà, nous sommes dans une période où le jeu vidéo est démocratisé et que n'importe quelle grand-mère doit être capable de finir.
De toute façon, rien ne vous empêche de ne pas les utiliser.

Comme je l'ai dit plus haut, récupérer tous les items de chaque niveau vous demandera énormément d'efforts et plus vous avancerez et plus vous perdrez vos vies et vos cheveux, mais c'est justement ce qui fait le charme de la série je trouve.


Finalement, et je pense que vous vous en êtes rendus compte dans ces quelques lignes, Donkey Kong Country Returns est une tuerie, un must have, un vrai bijou de jeu vidéo.
Après Epic Mickey, le pétard mouillé, ça fait énormément plaisir de redécouvrir notre cher gorille dans cette nouvelle aventure parfaitement réalisée.
Retro Studios qui avaient déjà fait du bon boulot sur les Metroid Prime peuvent être fiers de leur nouvelle production : un sans faute.
Vous me trouverez sûrement un peu surexcité dans cette review mais cela faisait longtemps que je n'avais pas pris mon pied comme ça sur un jeu de plateforme.
Bien entendu, j'ai adoré Super Mario Galaxy 1 et 2 de même que New Super Mario Bros Wii mais là, ça va encore plus loin.
Tous ceux qui ont connu DK Country à l'époque retrouverons les mêmes émotions, j'en suis sûr.
Certes la performance graphique de l'époque n'est pas répétée mais ce qu'il faut retenir c'est que le gameplay est soigné, les niveaux très diversifiés avec un level design et game design somptueux, des musiques dans le même esprit qu'il y a quinze ans, une difficulté bien présente pour ceux qui en veulent plus et un mode deux joueurs tout simplement bien équilibré.
Franchement, je n'ai rien à reprocher à ce jeu, si ce n'est une durée de vie assez courte si on se contente de ne rien récupérer mais quel intérêt.
J'ai déjà fait une fois le tour du jeu mais je suis loin d'avoir tout récupérer.
Il va falloir prendre son mal en patience.
Je n'ai qu'un seul mot à dire : Jetez-vous dessus !
Ne pas le faire serait une grosse erreur, c'est le jeu de plateforme 2010 sans aucun doute.
Et si vous ne devez acheter qu'un jeu Wii pour cette fin d'année, c'est celui-là qu'il faut prendre, Epic Mickey attendra gentiment l'occaz'.

Je n'ai pas froid aux yeux et je lui mets un 10/10, voilà !!

Version testée : américaine | Textes : français

27 novembre 2010

Epic Mickey

Décidément, j'enchaine les titres Wii dernièrement.
Il faut bien le dire mais le catalogue Wii de cette fin d'année est plutôt bien garni.
Sonic Colours, Epic Mickey et bientot Donkey Kong Country Returns, il n'y a pas de quoi s'ennuyer.
Et aujourd'hui, nous allons passé en revue un jeu qui a fait beaucoup parler de lui depuis l'E3 2010, il s'agit d'Epic Mickey.


Un jeu sorti de nulle part si on peut dire, un jeu que personne n'attendait, une surprise de taille vu que la souris aux quatre doigts, Mickey, revient faire son come-back sur consoles de salon.
Rappelez-vous, la dernière fois que Mickey a fait son apparition sur console, il me semble que c'était sur Gamecube en 2002 avec "Magical Mirror starring Mickey Mouse", un titre plutôt raté dont très peu de gens se rappellent (ce qui n'est pas un mal).

Mickey sur consoles, c'est pour moi : Castle of Illusion, toute la série des Illusion même sur MS et GG, ou encore Mickey Mania.
Alors en voyant ce nouvel épisode et ses phases de plateforme, faut il s'attendre à retrouver Mickey dans une superbe aventure trépidante comme sur consoles 8 et 16 bits ?
En tout cas, tout le monde a l'air d'être très enthousiaste par le retour de Mickey sur consoles.


Voilà que Mickey entre par accident dans le laboratoire d'un sorcier où celui-ci a créé un monde pour les personnages oubliés de Disney.
Profitant de l'absence du sorcier, Mickey s'amuse alors avec la peinture magique et par inadvertance crée un être maléfique, le Fantome Noir, qui va alors répandre la désolation sur le monde.
Comme vous vous en doutez, Mickey n'aura pas d'autres choix que de plonger dans ce monde et d'aller réparer ses erreurs.
Voici comment Mickey partira à la rencontre d'anciens personnages comme Oswald le lapin chanceux ou encore Pat Hibulaire.

Ici, pas d'Aladdin ni de Roi Lion, c'est un retour aux sources dans les années 30-40 de Walt Disney, rien de tel pour réviser ses plus vieux classiques.
Cependant, on verra que le jeu n'hésite pas à mélanger tout un tas de mondes tirés de l'univers de Walt Disney comme celui de Peter Pan, Pirates des Caraïbes ou encore les mondes thématiques des parcs Disney Land.

Pour faire simple, Epic Mickey est un jeu de plateforme aventure mais qui a tout de même quelques particularités puisqu'il nous propose des éléments de RPG agencé autour de quêtes principales et de quêtes annexes.
Quêtes qui peuvent être réussies, ratées ou tout simplement omises, selon votre choix.
Même si la linéarité est plus ou moins présente, ces petits éléments apportent un petit plus par rapport aux autres jeux du même genre.
Cela peut nous faire penser un peu aux premiers Jak & Dexter ou Ratchet et Clank qui utilisaient les mêmes principes.
Selon vos choix, votre progression dans le jeu empruntera différents chemins et cela aura des conséquences comme éviter de battre des boss par exemple.


Nous contrôlons donc Mickey muni de son pinceau magique, un pinceau qui a deux principales fonctions.
La première consiste à lancer un jet de peinture permet de colorier les éléments préalablement effacés comme par exemple des plateformes ou encore le sol se trouvant sous vos pieds.
Ces éléments sont visibles car leurs contours sont opaques.

L'autre fonction permet de lancer un jet de dissolvant, ce qui a pour effet d'effacer la peinture et de faire disparaitre certains éléments comme des murs, des objets, des mécanismes, etc...
Bien entendu, votre peinture et dissolvant ne sont pas illimités, vous disposez de deux jauges respectives sur chaque côté de l'écran.
Une fois vides, elles se remplissent automatiquement juste un peu mais le mieux étant de détruire les tonneaux, les coffres ou autres objets avoisinants pour récupérer des recharges.


Je vous parlais d'un cote RPG un peu plus haut, en voici une preuve concrète.
Si vous utilisez plus la peinture que le dissolvant par exemple, c'est votre jauge de peinture qui s'agrandira au fil de l'aventure.
Au contraire, si vous êtes plutôt un maniaque du dissolvant, c'est cette jauge qui augmentera.
Par la suite, rien ne vous empêchera d'acheter des extensions de jauges dans le magasin de Main Street par exemple.

Mickey est loin d'être seul comme vous vous en doutez.
Les acolytes du Fantôme Noir sont nombreux et ils viendront vous empêcher de progresser bien tranquillement.
Là aussi, deux choix vous sont proposés, soit vous les aspergez de dissolvant, ce qui les fera disparaitre, et c'est à mon avis ce qui est le plus intuitif.
Soit vous les aspergez de peinture, ce qui les paralysera pendant un certain temps.
Et c'est là qu'on se rend compte que c'est tout de suite plus difficile d'utiliser uniquement de la peinture sur les ennemis.
D'une part, ils ne sont pas détruits, d'autre part ils ne vous donnent pas d'item une fois détruits.
Mais tout cela n'est pas anodin...


Selon votre utilisation de peinture ou de dissolvant, le jeu vous propose de faire des choix, choix qui se répercutent sur les missions qui vous sont proposées.
C'est pour cela que l'on parle de quatre fins différentes car même si le scénario reste le même dans sa globalité, les moyens pour parvenir au but sont bien différents.
Et ça, c'est quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours dans ce genre de jeu.

Vaincre le Fantôme Noir ne sera pas de tout repos.
Vous devez traverser différents mondes, entre autres un monde tiré de l'attraction "It's a small world", un autre tiré du château de la Belle au bois dormant, de la maison fantôme ou encore de l'ile du Capitaine Crochet.
Tous ces mondes se jouent à la troisième personne, vue de derrière et s'orientent plus vers le côté aventure, exploration, réflexion plutôt que de la plateforme.

Pour accéder à ces mondes, il faut emprunter des passages en entrant dans des écrans de projection où vous attend une toute nouvelle phase de gameplay.
Ici, vous êtes plongé dans un monde 2D, vue de côté, où vous vous déplacez sur un plan latéral comme tout bon vieux jeux 2D de plateforme qui se respecte.
Et en effet, il n'y a que des phases de plateforme, vous devez sauter, éviter les trous, agir dans le bon timing en évitant les ennemis, les projectiles et en récupérant un max d'items.
Personnellement, j'adore, cela m'a rappelé Mickey Mania tout simplement parce que ces niveaux prennent place dans les vieux dessins animés tout en noir et blanc avec un effet de vieille bobine et de musique qui saute de temps en temps.
C'est vraiment bien fait, dommage que ces phases ne durent pas plus de trois ou quatre minutes.
Et oui, ce sont juste des transitions permettant de se rendre d'un monde à l'autre.


Dans le jeu, de nombreux items peuvent être collectés.
Certains ayant une utilité plus que d'autres, comme les bobines de film, dispatchées uniquement dans les phases de transition 2D et souvent assez difficiles à récupérer.
Ces bobines peuvent être échangées à Main Street contre des broches, des améliorations de jauge ou encore des bonus comme des vieux dessins animés dans leur version intégrale.

Parlons un peu de la maniabilité et des contrôles car c'est justement pour moi un des gros points négatifs du soft.
Tout d'abord parlons de la wiimote qui permet de diriger le jet de peinture et de dissolvant.
Malheureusement pour nous, le pointeur est très imprécis, on se retrouve souvent à tirer sur un objet mais le jet n'atteint pas l'endroit désiré.
C'est tout simplement frustrant, il faut s'approcher voire même passer en mode de vue subjective pour viser correctement.
Le problème de la vue subjective, c'est qu'il est impossible de se déplacer et donc bien entendu impossible de l'utiliser pendant les phases d'actions par exemple.
Un exemple concret : vous voulez effacer la dalle qui se trouve devant vous, malheureusement, cela efface la dalle sur laquelle vous vous trouvez, vous tombez alors dans le vide ou dans du dissolvant et c'est fini.


Ensuite, les sauts de Mickey sont très imprécis, et pour un jeu de plateforme, croyez moi, il n'y a pas pire.
Je n'arrive pas à croire que cela ait pu passé sans qu'un minimum de gens au développement ne s'en soient rendu compte.
Rien de plus rageant que de glisser sur un rebord d'une plateforme alors que le visuel nous fait croire que ça passe.

Enfin, une camera digne des premiers jeux PS2 si je peux me permettre.
Impossible de la contrôler, on ne peut juste que la recaler devant soi.
Cela ne serait pas si gênant si on savait où se diriger mais ce n'est pas toujours le cas donc il faut passer en mode de subjective et là, on a l'impression de rejouer à Jumping Flash sur PS1.
Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eu à utiliser ce genre de vue dans un jeu comme celui-ci, au secours.

Ce qui m'amène à parler du level design des niveaux qui est là aussi très brouillon.
Comme la plupart des mondes sont sombres, il est souvent difficile de savoir où l'on doit se rendre, et ce malgré les explications du guide qui nous accompagne.
Il m'est arrivé plus d'une fois à tourner en rond dans les mondes pour trouver la sortie.
Tout ça est très maladroit, cela m'a vraiment rappelé les premiers jeux de plateforme qui offraient des univers 3D sauf que nous sommes en 2010 actuellement.


Graphiquement, deux choses à signaler d'après moi.
Tout d'abord, remarquons que la Wii se débrouille très bien ici, certains décors comme celui de la jungle sont plutôt beaux, les personnages de Disney sont très bien détaillés, sûrement une contrainte de Disney comme c'est le cas dans les jeux Kingdom Hearts.
La deuxième chose, et c'est là que le bas blesse c'est que c'est moche, voilà c'est dit !
Je veux dire visuellement au niveau de la palette graphique.
Hormis quelques mondes, la plupart du temps on se retrouve dans des univers sombres, noirs, avec des couleurs délavées ou des couleurs fluo, entouré de tuyaux, de slim gluant, de fumée, d'engrenages, bref on est bien loin des mondes chatoyants de Disney.
Ce n'est pas vraiment un défaut vu que c'est la direction artistique et le scénario qui veulent ça mais franchement ça m'a rendu morose tout le long de ma partie.
Je m'attendais à des mondes tout en couleur à la "World of Illusion" par exemple.

Pour conclure, je dirais que ce Epic Mickey est loin d'être "épique".
C'est un bon jeu avec son petit cote RPG-aventure plutôt sympathique mais la réalisation globale est loin d'être satisfaisante, je suis plutôt déçu du résultat final.
Je m'attendais à ce que le gameplay soit un peu plus poussé et réglé comme du papier à musique mais non, j'ai cette petite impression que cela a été bâclé.
Comme toujours, il faut se méfier des teasers et autres trailers qui peuvent se révéler néfastes sur notre jugement.
En tout cas, cela ne m'a pas empêché d'aller jusqu'au bout mais ce n'est pas ce que j'attendais d'un jeu avec Mickey, et ceux qui pensent que le jeu plaira à leurs enfants, je pense qu'ils se trompent.

Pour finir sur une note un peu plus positive, sachez qu'il m'a fallu environ douze heures et demie pour en arriver au bout, ce qui est plutôt un très bon point.
Pour les plus courageux qui voudront voir toutes les fins ou explorer tous les recoins, cela nous donne un jeu avec une très bonne durée de vie.

Sachez qu'à côté de ce jeu, Donkey Kong Returns vient de sortir et croyez-moi, c'est tout une autre affaire. La review très bientôt.

Ma note : 6/10
Version testée : européenne | Textes : français | Voix : français

09 novembre 2010

Sonic Colours

Quelques semaines après Sonic The Hedgehog 4 : Episode 1, voici un autre jeu très attendu par les fans du hérisson bleu, il s'agit de Sonic Colours sur Nintendo Wii.


Comme je le disais dans ma petite review, Sonic 4 était bien sympathique mais la maniabilité m'avait tout de même bien déçu.
A ce propos, je fais une petite parenthèse pour vous parler de ce remake fait par des amateurs.
Regardez cette vidéo et vous comprendrez alors que le Sonic 4 de Sega fait un peu pitié à côté.
N'hésitez pas à récupérer cette démo jouable sur votre ordinateur pour vous faire votre propre avis.
En tout cas pour moi, c'est déjà tout vu : j'adore à 400% !

Revenons à nos moutons avec Sonic Colours qui vient tout juste de débarquer un peu partout dans le monde.
Les mots "Sonic" et "Wii" ne sont pas deux mots qui collent généralement bien ensemble si je puis dire, on se souvient de Sonic and the Secret Rings ou bien de Sonic Unleashed ou pire avec Black Knight, bref des jeux, qui pour ma part, sont complètement ratés.
Alors qu'en est-il de ce Colours ? Faut-il s'attendre à revendre son exemplaire aussitôt acheté ?


C'est vrai quand on lit que le gameplay reprend celui de Unleashed, ça peut faire peur mais rassurez-vous puisqu'ici, on a décidé de ne reprendre que le gameplay des phases de vitesse de Sonic Unleashed et ça, ça change tout !

Notre cher Dr.Eggman a ouvert une sorte de grand parc d'attractions interstellaire et bien entendu, Sonic et Tails se demandent si ce n'est pas encore une ruse du savant fou pour faire du mal.
Et ça n'y rate pas puisque Eggman a kidnappé les petits aliens inoffensifs des planètes alentours pour en faire une énergie puissante et machiavélique.
Je vous le donne en mille, Sonic aura donc pour mission d'aller sauver ces petits êtres et de mettre une nième raclée à ce cher génie scientifique fou.
Le but étant bien entendu, dans chaque niveau, de délivrer vos amis les aliens, les Wisps, mais surtout de récupérer les cinq médailles dispatchées un peu partout.


Finir le niveau n'est pas difficile en soi mais récupérer toutes les médailles vous demandera beaucoup d'efforts parce qu'elles ne sont pas toutes accessibles dès le début.
Plus vous aurez de médailles, plus votre rang sera élevé et vous pourrez frimer alors sur le classement online si vous le désirez.

Le gameplay est basé comme à son habitude dernièrement sur la fameuse "Homing Attack", action qui permet de viser un ennemi et se propulser directement sur celui-ci, permettant ainsi de voler à toute vitesse sans casser le rythme.
A côté de ça, on retrouve les fameux loopings, les rails, les bumpers et j'en passe.
L'ambiance Sonic est donc bel et bien respectée.


La nouveauté du soft, ce sont les pouvoirs que les Wisps vous prêteront.
Bien entendu, tous ces pouvoirs ne sont pas accessibles dès le départ et vous comprendrez alors pourquoi il faudra revenir plusieurs fois dans les stages précédents pour les compléter à 100% et obtenir ainsi toutes les médailles.
Le jeu vous oblige donc à revisiter les niveaux d'une façon différente selon le(s) pouvoir(s) que vous aurez acquis.

Il y en a huit au total dans cette version Wii.
- le laser : Sonic se transforme en laser et peut alors rebondir sur la surface des cristaux.
C'est vous qui contrôler l'orientation du laser avec le Nunchuk.
- la perceuse : Sonic a la possibilité de creuser le sol et d'accéder ainsi à d'autres parties du niveau.
- la fusée : Vous vous propulsez dans les airs et retombez comme un parachute, idéal pour accéder à certaines hauteurs ou récupérer des objets dans les airs.
- le cube : Avec ce pouvoir, les cubes bleus et les anneaux bleus peuvent être détruits, vous donnant ainsi accès à de nouveaux chemins.
- la boule de pointes : Sonic peut se coller et se déplacer sur toutes les surfaces, que ce soit les murs ou même les objets.
- le boost : Sonic peut prendre une grande accélération.
- le planeur : permet de s'envoler dans les airs.
- le berserk : Sonic rentre dans une fureur sacrée et détruit tout sur son passage.


Tous ces pouvoirs ont bien entendu une durée limitée d'utilisation qui en général de l'ordre d'une dizaine de secondes.
Des recharges sont disposées aux endroits appropriés donc pas de panique, il est difficile de ne pas les voir.
Grâce à ces pouvoirs donc, vous pourrez explorer les niveaux de fond en comble et dénicher ainsi les cinq médailles de chaque acte.

Sonic Colours propose huit planètes, chacune étant composée de sept actes dont le dernier est réservé au boss.
A savoir que les actes se jouent de temps en temps en mode de vue TPS, c'est à dire vue de derrière et d'autres phases en "2D", où nous jouons latéralement comme dans les Sonic de première génération.
Les phases de derrière sont généralement des phases de vitesse où tout s'enchaine très rapidement et où le moindre faux pas entraine la perte d'une vie.
Alors que les phases de côté sont plutôt des phases d'exploration et de plate-forme où habilité et réflexion sont requises.


Graphiquement, la Wii nous montre tous ses atouts, une fluidité exemplaire, des couleurs plus que chatoyantes, des décors sublimes bien que très mécaniques, bref du très bon boulot pour l'équipe de Dimps.
Niveau sonore, pas grand chose à dire, une bande son qui a du punch et qui colle bien aux environnements.
Petit coup de cœur lorsque l'on se transforme en perceuse, on a droit un son bien techno hardcore qui tourne en boucle, de quoi en agacer plus d'un mais moi j'adore !

Alors, ce Sonic Colours, une tuerie ?
Disons que nous avons à faire à un jeu qui va super vite, et ça pour du Sonic c'est cool, ça nous change des phases de loug-garou de Unleashed.
Entre les phases de vitesse et celles d'exploration, le jeu est plutôt bien équilibré et les actes s'enchainent très rapidement.
Malheureusement, je me suis rendu compte que plus j'avançais dans les niveaux, plus le level design m'a semblé brouillon à certains moments.
C'est mal conçu, on ne comprend pas ce qui se passe, on tombe dans des trous à plusieurs reprises sans savoir pourquoi, on ne sait pas où se diriger, on se fait toucher sans n'avoir rien vu, ça m'a rappeler fortement les premiers Sonic 3D.
De la progression par l'échec comme on dit souvent dernièrement.


D'autre part, certains actes sont tellement grands qu'on ne sait pas où se diriger, surtout lorsqu'on est a la recherche des médailles.
A ça, rajoutons une maniabilité du hérisson plutôt délicate en mode vue de derrière avec une quasi impossibilité de contrôle sur la vitesse vu que Sonic court automatiquement.
C'est d'ailleurs dans ce genre de phases que l'on meurt le plus souvent.

Je suis peut-être un peu dur mais il y a tout de même quelque chose qui m'a gêné dans ce Sonic, les phases de vitesse me font plus peur qu'autre chose, un comble non ?
Il n'y a pas a dire, les Sonic 2D resteront pour moi les meilleurs en terme de level design et gameplay et ce soft confirme une fois de plus que ce ne sont pas les phases en 3D les meilleures.

Malgré ça, qu'on se le dise, Sonic Colours est loin d'être une déception, c'est un soft de bonne facture où on prend tout de même un certain plaisir à jouer.
Pour ma part, j'ai bien aimé, un peu prise de tête de temps en temps mais un bon moment de jeu vidéo avec Sonic.


En tout cas, soyez sans crainte, le jeu de Sega relève la barre et enterre sans trop de problème tous les autres Sonic sortis sur Wii et autres consoles de la même génération, ce qui n'était pas si difficile que ça quand on y repense.
C'est donc plutôt une bonne chose et je vous le conseille si vous êtes un fanatique du hérisson.
Je pense qu'on peut le dire mais c'est sûrement le meilleur Sonic en 3D de cette génération malgré ces défauts.

Sept mondes à explorer, à peine six heures pour finir l'aventure mais si vous cherchez à récupérer toutes les médailles, il vous en faudra bien plus.
Cependant bon courage car pour toutes les avoir il vous faudra faire preuve de patience et de persévérance, moi je passe mon chemin.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à tester la version DS, qui à mon avis, devrait être un peu meilleure, "2D only" oblige.

Ma note: 7/10
Version testée : européenne | Textes : français | Voix : anglais ou japonais

20 octobre 2010

Kirby's Epic Yarn

Cette semaine encore, c'est ma Wii qui est de sortie pour vous parler d'un nouveau jeu made by Nintendo avec Kirby's Epic Yarn.


Qui ne connait pas Kirby ?
Cette sorte de petite boule rose qui aspire tout sur son passage.
Depuis le début, Kirby n'a cessé d'être ce petit personnage très attachant et mignon qui nous offre une aventure toujours passionnante mêlant un gameplay de qualité à chaque épisode.

Je ne suis pas un grand fan des jeux Kirby mais je dois dire que lorsque j'ai vu la première vidéo de ce nouvel épisode, j'ai été ébloui par les graphismes et aussi trouvé qu'il y avait quelque chose de spécial, un gameplay bien différent de ce qu'on a l'habitude de voir, bref un petit truc qui a attiré mon intuition de joueur invétéré.
Alors me suis-je fait avoir par ce monde tout plein de couleurs ?
Maintenant que le jeu est entre mes mains, je vais pouvoir répondre à cette question et vous partager mon opinion dans ces quelques lignes.


Saviez vous qu'à l'origine, le héros de ce jeu ne devait pas être Kirby mais Fluff, son compagnon ? (qui est d'ailleurs jouable en tant que deuxième joueur).
Nintendo a eu l'intelligente idée d'échanger les rôles pour que le jeu ait une meilleure accroche commercialement ainsi qu'auprès des joueurs.
En plus, avec ses graphismes proches d'un Yoshi's Island, on peut dire que Kirby se prête parfaitement à cet univers.

Nous voici devant un classique jeu de plateforme reprenant les bases du genre : une série de monde à déverrouiller les uns après les autres, dans lesquels tout un tas de différents niveaux devront être complétés pour pouvoir progresser.
Et pour cela, rien de plus simple, il suffit de rassembler des perles et des objets parsemés un peu partout et ainsi récupérer l'objet-clé qui vous permettra de débloquer le niveau suivant.

Les objets récupérés n'ont pas d'autre but que de vous permettre de décorer votre maison à votre guise, un peu comme dans Animal Crossing.
L'intérêt est donc vraiment proche du zéro en terme de gameplay, ce sont tout simplement juste des trophées de collection pour ainsi dire.

La différence de gameplay par rapport aux autres Kirby est que celui-ci n'est plus capable d'aspirer et de voler.
Notre Kirby a été transformé en Kirby de laine, de même que l'univers dans lequel il évolue : tout est en tissu.
Il a dorénavant la possibilité de lancer un bout de ficelle devant soi pour interagir.
En le lançant vers ses ennemis, il les découd ni vu ni connu et ceux-ci disparaissent aussitôt.
Mais ce n'est pas tout, il peut aussi les attraper, les ficeler et en faire une petite boule de laine qu'il lui sert alors de projectile pour détruire d'autres ennemis ou des objets.


Avec son bout de fil, Kirby est capable de faire un grand nombre de choses comme se balancer à un bouton de vêtement, dézipper une fermeture éclair, de ficeler/déficeler ou de détacher divers éléments du décor.
A chaque action réussie, vous récupérez un certain nombre de perles et bien entendu, plus vous en avez, plus vous aurez un meilleur score à la fin du niveau.
Si vous vous faites toucher, alors vous perdrez quelques perles, qui pourront être récupérées seulement pendant quelques secondes.
Sachez qu'il est impossible de mourir ici, il n'y a pas de système de vie ni de jauge d'énergie.
Au pire des cas, vous repartez avec zéro perle quelques instants avant où vous avez échoué mais jamais au début du niveau quoiqu'il arrive.


Il n'y a pas de réelles difficultés dans le soft si ce n'est qu'il faut faire preuve d'adresse, faire attention aux projectiles vicieux des ennemis et aux boss qui demandent souvent une technique particulière pour en venir à bout.
Autrement, le jeu s'avère facile mais ce qu'il faut retenir c'est que c'est surtout très fun.

A certains moments dans chaque niveau, Kirby se transformera en machine ou autre chose, comme par exemple, en soucoupe volante, en camion de pompier, en voiture de course, en fusée, en robot, en foreuse, en dauphin, et j'en passe.
Le nombre de transformations est assez impressionnant et ce que j'aime surtout, c'est que chacune d'entre elles propose une phase avec un gameplay spécifique.


Par exemple, avec le camion de pompier, vous devez utiliser votre lance à incendie pour éteindre les feux et récupérer les perles.
L'utilisation de la Wiimote est alors de mise puisqu'en la balançant de droite à gauche, vous modifiez l'angle de votre lance.
Avec la voiture de course, l'écran défile à toute vitesse et votre seul but ici est d'arriver le premier en utilisant les boost et autres raccourcis pour dépasser vos adversaires.
La foreuse vous permet de creuser la terre et ainsi de créer votre propre passage.
La transformation dauphin, elle, vous donne la capacité de nager librement dans l'eau et de détruire les objets sous-marins facilement grâce à votre bec.

Chaque transformation donne vraiment de la fraicheur au titre.
L'idée est vraiment bonne et surtout bien implantée je trouve, cela casse le rythme et évite justement de tomber dans la répétitivité des niveaux.


Graphiquement, comme je l'ai dit, c'est très coloré, certains reprocheront le côté trop enfantin mais pour moi c'est un régal pour les yeux.
J'adore ce genre de jeu où en plus d'avoir de beaux graphismes, on a droit à un gameplay ou poil tout comme un Super Mario.
Les animations, de même, sont tout bonnement magnifiques, ça bouge très fluidement, les mimiques de Kirby et ses transformations sont très bien réussies.
Ceux qui ont aimé Yoshi's Island tomberont sous le charme, j'en mets ma main à couper.


La bande son, elle aussi, est très soignée, des musiques douces à la limite de certaines berceuses, alors que d'autres sont plus actives lors des séquences de boss par exemple.
Dans l'ensemble, je trouve les mélodies tres belles et certaines ont déjà pris place dans ma tête, ce qui est une bonne chose.

J'allais oublier de dire que le jeu est aussi jouable à deux joueurs simultanément, l'un incarnant Kirby et l'autre le prince Fluff.
Un peu de co-op, tout comme dans New Super Mario Bros Wii ne peut pas faire de mal.


Pour conclure, comme vous avez pu le constater, je suis loin d'être déçu une seule seconde par ce nouveau Kirby.
Alors certes, on ne vole plus, on aspire plus, bla bla bla, mais justement c'est ce petit renouveau qui fait que le jeu s'en sort haut la main, tout est là pour prendre du plaisir au plus simple niveau.
Pas de prise de tête, pas de contrôles à la noix, un gameplay bien réglé, c'est tout ce que je demande.
S'il y avait quelques reproches à faire, je dirais d'abord qu'il est dommage qu'on ne puisse pas perdre.
Ensuite, le fait qu'il est impossible de rater les objets-clé rend le jeu trop facile à mon goût.
Dommage aussi que la Wiimote n'ait pas été plus exploitée mais bon je suis le premier à ronchonner sur les contrôles moisis de certains jeux, alors je ne vais pas m'en plaindre plus que ça.
Enfin, une durée de vie plutôt courte puisqu'il ne m'a fallu que sept heures pour en venir à bout, en sachant néanmoins qu'il vous en faudra quelques unes de plus pour finir le jeu a 100%.
Un jeu que je conseille donc à tous les amateurs de la mascotte mais aussi aux inconditionnels de la plateforme et des Mario, car aucun doute, ils ne seront pas déçus.

Ma note: 8/10
Version testée : japonaise | Textes : français
La version japonaise passe en français (textes) si votre Wii le permet.
Quant à la version PAL, elle est prévue pour le premier trimestre 2011.

Et pour ceux qui veulent se faire un avis en vidéo, voici ma review vidéo ci-dessous.
J'aurais aimé vous montrer un peu plus de transformation mais bon, je préfère que vous les découvriez par vous-même.

14 octobre 2010

Sonic 4: épisode 1

Après les Sonic Adventure, Sonic and the Secret Rings, Sonic Unleashed et autres Sonic plus ou moins bien réussis, Sega nous propose aujourd'hui de retrouver le hérisson bleu avec un retour aux sources en 2D se rapprochant des anciens épisodes Megadrive.


Voici donc Sonic The Hedgehog 4, qui comme son nom l'indique, prend directement suite à l'épisode 3 sorti sur Megadrive il y a déjà plus de 15 ans.
Pas de monde en 3D ici, on revient à une réalisation classique 2D reprenant exactement le même système de gameplay que les anciens épisodes.
Depuis l'arrivée de la 3D, on ne peut pas dire que les jeux Sonic se sont réellement bien vendus.
A part Sonic Adventure, les autres titres ont souvent été bâclés ou complètement décalés de l'univers original de Sonic.
Suffit de voir "Sonic et le Chevalier Noir" où l'on incarne un Sonic munit d'une épée pour s'en rendre compte. Non mais où va t-on ?

Je pense que Sega s'est rendu compte qu'ils n'étaient pas dans le droit chemin et qu'ils étaient en train de noircir petit à petit leur mascotte.
Ce Sonic 4 est donc d'après moi, l'occasion de combler leur erreur en faisant plaisir tout d'abord aux anciens joueurs.
Alors pari réussi ou fiasco ?


Si le jeu a pour sous-titre "épisode 1", ce n'est pas pour rien puisqu'ici nous avons à faire à un jeu qui fonctionne par épisode.
Très populaire depuis quelques temps, cela permet à l'éditeur de vendre son titre au prix fort et de plancher sur la suite du développement parallèlement.
En attendant une version complète, les joueurs peuvent donc s'essayer à chaque épisode indépendamment.
Sans vouloir rentrer plus dans le détail, c'est exactement le même système que pour les jeux Sam & Max sortis sur PC par exemple.
On ne sait pas combien d'épisodes Sonic 4 contiendra mais d'ici à ce qu'ils sortent tous, on a encore du temps devant soi.

Cet épisode 1 se compose en 5 stages :
- Splash Hill Zone (qui reprend le thème de Green Hill de Sonic 1)
- Casino Street Zone (qui fait penser au thème de Casino Night de Sonic 2)
- Lost Labyrinth (qui ressemble de près à Labyrinth Zone de Sonic 1)
- Mad Gear Zone (mélange de Metropolis Zone de Sonic 2 et de Scrap Brain Zone de Sonic 1)
- Egg Station Zone (affrontement final avec le Dr.Eggman)
+ le Special Stage qui regroupe tous les les bonus stage de chaque niveau


Chaque stage se décompose en 4 actes, 3 actes de jeu + 1 acte pour le boss.
Il n'y a pas de doute, les développeurs ont bien respecté l'agencement des niveaux comme sur les anciens épisodes, ça fait plaisir !
Là où on avait seulement 3 actes dans les précédents Sonic, on peut se demander alors si ces 4 actes ne sont finalement pas plus courts ?
Et bien non, j'avoue avoir été surpris par leur longueur et leur difficulté.
Car oui, le jeu ici vise les plus vieux d'entre nous et on remarque très rapidement que le niveau de difficulté évolue au fil des stages.
On est bien face à un jeu de plateforme des années 90 et je crois que Sega a bien su reproduire ce que l'on attendait d'eux.

Venons en au gameplay proprement dit.
Sonic peut donc sauter sur ces ennemis et sur les objets comme à son habitude, et d'autre part, la possibilité de se mettre en boule pour prendre de la vitesse, là aussi comme autrefois.
Il n'y a donc pas réellement de grosses nouveautés si ce n'est le fameux "lock" des cibles.
Souvenez-vous du premier Sonic sur Wii, où il était possible, une fois en l'air, de verrouiller une cible puis de se propulser directement sur elle.
Et bien figurez-vous que l'on retrouve le même système ici (système dit de "dash")
Lorsque vous sautez et qu'il y a un ennemi ou un item dans l'écran, alors ceux-ci se verrouillent par une cible.
Il suffit alors d'appuyer à nouveau sur le bouton de saut pour se diriger automatiquement vers l'item/l'ennemi en question pour le détruire.
C'est très facile à effectuer, très intuitif mais surtout cela donne du punch à l'action.


L'idée est donc très bonne mais malheureusement elle est vite gâchée par une mauvaise physique du personnage.
Qui dit Sonic, dit vitesse et c'est justement là où le bas blesse puisque notre Sonic est sacrément mou du genou dans cet épisode.
Il met énormément de temps à prendre sa vitesse maximale, comme s'il était en train de courir dans de la boue, ce qui inconcevable pour un personnage comme Sonic.
De même, ces mouvements sont bien trop rigides et pas assez flexibles.
On est loin des épisodes Megadrive ou Sonic répondait au doigt et à l'œil.
Mais franchement, comment cela a t-il pu arriver ? Sonic se fait-il vieux ?
J'en doute, il suffit de voir les vidéos du prochain "Sonic Colors" pour se rendre compte que celui-ci à encore de bonnes jambes.

Du coup, dans les mondes remplis de bumpers, c'est un peu le bazar, ça rebondit dans tous les sens sans avoir un réel contrôle sur le personnage.
Et lorsque l'on doit sauter de plateforme à plateforme, cela se révèle d'une mission puisque Sonic se déplace vraiment lentement alors que l'on appuie comme un forcené dans la direction souhaitée.
Je ne vous raconte même pas ce que ça peut être dans les mondes où il y a de l'eau.


Malgré ça, une fois que Sonic est à pleine vitesse, cela devient intéressant.
Les actions s'enchainent parfaitement et on découvre alors qu'il est possible de faire de belles performances.
On se rend compte que le level design a été bien pensé et qu'une fois le perso bien maitrisé, il y a matière à faire.
Mais personnellement, je trouve le jeu assez lent en général, je pense qu'il aurait été plus judicieux d'augmenter la vitesse initiale de Sonic.

Concernant les bonus stage, ils ressemblent de près à ceux de Sonic 1.
C'est à dire qu'on se retrouve enfermé dans une sorte de labyrinthe où l'on doit utiliser les rebords et bumpers pour se frayer un chemin jusqu'à l'émeraude.
Sauf que cette fois-ci, on ne contrôle plus Sonic mais uniquement le décor.
On peut en effet le faire tourner et ainsi diriger Sonic dans la direction voulue.
Il faudra aussi récupérer un nombre d'anneaux suffisants pour pouvoir progresser, le tout dans un temps compté.

Graphiquement, le jeu s'en sort très bien, même sur Wii, avec de très beaux décors et des couleurs très vives.
On retrouve incontestablement l'univers des trois premiers Sonic, rien à redire.
Au niveau des animations, comme je le disais plus haut, Sonic bouge comme un escargot, je regrette vraiment les animations d'autrefois.
Pourquoi les avoir changées ?


Quant à la bande son, il y a du très bon comme du assez moyen.
Ce que j'ai surtout apprécié, c'est de retrouver exactement la même thematique que les episodes Megadrive, ça, ça fait vraiment plaisir.
D'ailleurs, il semble que la batterie et les percussions sont les mêmes qu'autrefois, comme si le compositeur avait utilisé le chipset sonore de la Megadrive.
On me dit dans mon oreillette qu'en effet la bande son de la version Wii diffère des autres versions, se rapprochant plus d'une bande son Megadrive, tout simplement à cause de la limitation technique de la taille des jeux Wiiware.
Néanmoins, il y a quelques stages où la musique est vraiment horripilante, j'en suis même venu à couper le son de la télé, chose qui m'arrive très rarement.
Une bande son plutôt mitigée donc en ce qui me concerne même si la Wii hérite de la meilleure version sonore par rapport aux autres supports.

Concernant la durée de vie, on peut tabler entre deux heures et deux heures et demie pour finir cet episode 1, ce qui n'est pas mal je trouve.
On se fait des vies très facilement mais on meurt aussi très stupidement à cause de la lenteur des mouvements de Sonic, surtout lorsqu'il marche.
Ajoutez à ça la fonction "lock" qui peut s'avérer dangereuse, surtout avec les bumpers, vous partez alors un peu dans tous les sens.


Sonic 4 s'en sort plutôt pas mal même s'il aurait pu être beaucoup mieux.
Je ne suis pas satisfait de ces déplacements et de la physique de ses mouvements, ce qui m'a beaucoup gêné lors de ma première partie.
Moi qui pensais retrouver un Sonic aussi énergétique qu'autrefois, c'est plutôt raté.
Ceux qui découvrent le jeu pour la première fois ne comprendront pas pourquoi j'en fais toute une histoire cependant.
Mais, je dois bien avouer, qu'une fois qu'on a compris comment le personnage bougeait alors il est possible de profiter pleinement du jeu.
J'ai pris plaisir à faire ce Sonic mais sans plus, il n'y a rien de vraiment transcendant. Attendons de voir la suite !
Je préfère de loin mes épisodes Megadrive, ce Sonic 4 me fait dire que cela manque de finition.
J'ai beaucoup plus confiance dans le prochain Sonic Colors, espérons que je ne me trompe pas !

Ma note: 7/10
Version testée : WiiWare japonais | Textes : japonais
Le jeu est aussi disponible sur PSN, Xbox Live et aussi Iphone.

06 octobre 2010

Okami Den

Okami, difficile de ne pas se souvenir de ce superbe jeu.
Jeu qui nous a tous transporté dans ce Japon médiéval embelli par ses superbes graphismes et musiques difficilement oubliables.
D'ailleurs j'aimerais vraiment que Capcom le ressorte en HD, ce chef-d'œuvre le mérite amplement mais on sait tous aussi que le jeu s'était très mal vendu un peu partout.
Mais ICO arrivera bientôt en HD alors peut-être que Okami aura sa chance.

En tout cas, il semblerait que Capcom ait un peu oublié ce flop puisqu'aujourd'hui, ils nous offrent un tout nouvel épisode, Okami Den, exclusivement pour Nintendo DS.


Petit rappel à tous : le Japon était sous l'emprise du mal mais grâce à vous, Amaterasu, divinité incarnée sous la forme d'un loup blanc, il fût sauvé et débarrassé enfin de ce terrible Orochi, démon aux huit têtes de dragons.

Oui mais voilà, les démons sont de retour et il faut à nouveau faire appel à une divinité pour s'en occuper.
Cette fois-ci, c'est à Chibiterasu que l'on fait appel, un petit louveteau qui ressemble étrangement à Amaterasu.
Serait ce justement sa réincarnation ou encore sa descendance ?
Je suppose qu'on le découvrira au fil de l'histoire.
Bien entendu, nous serons aider une fois de plus, et ce n'est autre que Kuninushi, le petit fils du grand guerrier Susano, que l'on avait déjà rencontré dans le premier volet, qui viendra nous soutenir.

Alors que dans le premier, Issun n'était là que pour se moquer de nous, Kuninushi, lui, nous prêtera main forte pour combattre mais aussi pour résoudre les énigmes qui nous attendent.
Et c'est justement là la grosse différence de gameplay par rapport à l'épisode PS2 puisque ce Okami se concentre énormément sur la coopération.
Mais avant de vous parler de ça, revoyons ensemble les bases du gameplay.


L'action prend place sur l'écran du haut alors que celui du bas affiche menus et inventaire.
Vous dirigez donc Chibiterasu, vue à la troisième personne, avec la croix multidirectionnelle.
A ce propos, on se rend compte tout de suite que la croix n'est pas ce qu'il se fait de mieux lorsqu'on veut se déplacer dans un univers 3D, enfin....
On saute avec B, on attaque avec Y puis la touche X permet de déposer Kuninushi à terre et de le faire remonter sur son dos.

Et puis, n'oublions pas les bouton R et L nous permettent de passer en mode peinture ou fresque, ce qui à pour fonction de figer l'écran du haut et de le renvoyer sur l'écran du bas.
C'est alors que vous pouvez utiliser votre pinceau/stylet pour dessiner sur le décor et de résoudre ainsi les différentes énigmes comme par exemple : un trait oblique pour couper, un rond dans le ciel pour faire apparaitre le soleil, un cercle autour d'un arbre pour le refleurir, etc...
Au fur et à mesure, vous apprendrez tout un tas d'arts vous permettant de résoudre énigmes et puzzles et de progresser ainsi dans votre aventure.
On retrouve, à ce propos, tous ceux de l'épisode PS2 sans oublier quelques nouveaux comme le fait de pouvoir ouvrir des portes ou des trappes en dessinant un quart de cercle de gauche à droite, simulant l'ouverture d'un verrou.


Pour un jeu DS, on aurait pu croire que ces techniques de dessin soient en nombre inférieur mais ce n'est pas du tout le cas.
Cela m'a surpris de voir tant de variété et j'en suis ravi, cela nous offre de nombreuses possibilités de gameplay, qui pourrait s'en plaindre.
A noter aussi que dorénavant, le temps pour dessiner vous sera compté.
On commence avec une échéance de 30 secondes, et qui, je suppose, devrait pouvoir s'allonger au fil de l'aventure en récoltant les objets adéquates.

La différence principale par rapport au précédent opus, comme je le disais plus haut, c'est la coopération ou entre aide si vous préférez.
Une fois le mode fresque activé, votre pinceau vous permettra aussi de contrôler ou plutôt de donner des ordres à Kuninushi.
Il suffit alors de le pointer et de tracer un trait jusqu'à la destination désirée, comme par exemple, un coffre, un interrupteur ou tout autre objet entrainant une interaction possible.
Kuninushi se déplacera en conséquence et pendant ce temps, vous pourrez agir autrement.
Kuninushi peut par exemple accéder à certains endroits ou encore interagir alors que Chibiterasu n'en est pas capable.
C'est donc ce genre de situation qu'il faudra opter sur la coopération pour s'en sortir et avancer.


Je reviens un peu sur les techniques de dessin comme celle du feu, de l'eau ou des plantes que vous connaissez déjà tous.
Et bien là aussi, c'est avec le stylet que vous relierez l'élément avec l'objet en question.
Ça m'a fait énormément penser aux derniers Zelda sur DS qui utilisent plus ou moins le même concept, le fait de devoir dessiner sur l'écran entre les objets pour déclencher les mécanismes.

En ce qui concerne les combats, c'est comme sur PS2, on se retrouve coincé dans une sorte d'arène dans laquelle vous pouvez utiliser vos armes ou encore votre pinceau pour anéantir vos ennemis.
Il n'y a pas réellement de différences par rapport à Okami premier du nom, si ce n'est que l'arène est plus petite donc moins d'ennemis à l'écran et surtout moins d'espace pour se déplacer.

D'ailleurs si je devais reprocher quelque chose au jeu, je dirais qu'en général la camera n'est pas extraordinaire, pas spécialement bien choisie et pas assez rapide lorsqu'on est face à un ennemi.


Graphiquement, la DS ne cesse de nous surprendre, nous avons droit à de la très belle 3D, très bien détaillée avec des textures de qualité.
Cependant, celles du sol et de l'herbe sont laides, on se retrouve face à de gros blocs de pixels, beurk.
Si j'en parle, c'est surtout parce qu'on passe beaucoup de son temps à voir défiler le sol donc difficile de ne pas s'en rendre compte.

Niveau musique, rien à redire, c'est exactement la même ambiance que sur PS2, des thèmes repris ainsi que de nouveaux toujours aussi jouissifs à écouter.
Dommage que la DS n'ait pas une meilleure restitution sonore, ça a tendance à saturer mais bon on aura tout de même une OST sur CD pour se consoler.


Difficile de ne pas se laisser envoûter par ce nouvel Okami : OKami Den est une réussite à tous les niveaux.
Capcom a réussi a transposé le jeu PS2 dans son intégralité dans cette toute petite machine qu'est la DS : le gameplay, les graphismes, la jouabilité, les musiques, tout est là pour retrouver l'ambiance de ce superbe jeu.
Je regrette de ne pas avoir une DSi LL/XL pour en profiter plus grâce à son écran large.
Dans tous les cas, c'est un achat obligatoire pour tous les amateurs de Okami, incontestablement.
Quant aux autres, ils auront à faire à un très beau jeu d'aventure/action mélangeant énigmes et réflexion, ce qui nous ramène à du Zelda pour faire simple, un gage de qualité donc.

Ma note: 9/10
Version testée : japonaise | Textes : japonais