29 novembre 2009

Assassin's Creed 2

Je lâche momentanément ma quête des étoiles de New Super Mario Bros Wii pour retourner sur ma PS3, avec un titre que j'attendais au tournant.

Assassin's Creed 2


Après un premier épisode qui nous avait laissé sur notre faim, surtout au niveau du gameplay, Ubisoft revient à la charge avec un deuxième épisode, qui d'après eux, va beaucoup plus loin que son prédécesseur à tous les niveaux.

Lors du TGS de cette année, j'avais pu m'essayer à la démo du jeu et j'en étais sorti avec un avis plutôt mitigé.
Maintenant que j'ai le jeu complet entre les mains, il est temps de faire le topo.
Ubisoft ont-ils vraiment tenu leur promesse ?

Près de 300 ans se sont écoulés depuis la troisième croisade en Terre Sainte.
Toujours à travers sa mémoire génétique, Desmond se retrouve maintenant en Italie durant la Rennaissance, dans le corps de Ezio, un de ses ancêtres italiens.
Celui-ci rejoindra le clans des Assassins pour venger sa famille et ainsi découvrir le mystère des Templiers.

Alors que le gameplay du premier épisode se contentait d'aller assassiner une personne, revenir à la cachette et de recommencer ainsi de suite, Ubisoft a écouté les plaintes des joueurs et a décidé d'enrichir le gameplay.
Il aurait été stupide de nous repondre un épisode similaire de toute façon.
Cette fois-ci les assassinats sont toujours de rigueur mais ils sont plus espacés dans le temps, laissant place à de nombreuses quêtes qui viennent diversifier le gameplay, l'histoire et le joueur par la même occasion.


Les quêtes annexes sont elles aussi très nombreuses et vont plus loin que d'attraper de simples drapeaux qui ne servent à rien.
Le fait d'avoir introduit la monnaie dans le jeu agrandit les possibilités de gameplay, c'est pour cela qu'à présent il sera possible de recruter des personnes qui viendront se battre à vos côtés, de donner quelques sous à des prostituées qui iront divertir les gardes, d'acheter des armes, armures afin de gonfler vos compétences et devenir ainsi plus fort et plus agile.
On ira même jusqu'à gérer une ville et ses commerces dont les fonds vous reviendront.
Cet argent pourra alors vous servir à rénover certains bâtiments et ainsi appâter les visiteurs qui dépenseront leur argent à leur tour.
Une sorte de mini SimCity si on peut dire en plus simple mais qui fait son effet.
Il suffit de se rendre de temps en temps à la villa pour récupérer la caisse et faire son petit business.


Par rapport à Altaïr, Ezio se voit affublé de quelques changements.
Il sera capable de tuer en étant suspendu à un rebord ou encore directement de sa cachette sans être vu.
Leonardo De Vinci vous viendra en aide souvent puisque c'est lui qui confectionnera votre artillerie, comme par exemple la double lame qui permet de tuer deux personnes simultanément.
On aura même droit à un pistolet et à des grenades fumigènes pour couronner le tout.
Alors qu'Altaïr n'était pas capable de mettre un pied dans l'eau, Ezio lui n'a pas peur de l'eau et c'est tant mieux.
N'oubliez pas que votre armure prend des coups et qu'il faudra passer chez le forgeron de temps à autre pour la remettre à neuf.
De même que pour votre santé, il est préférable d'aller chez le médecin acheter quelques fioles de remèdes pour les combats difficiles.
Comme vous pouvez le voir donc, votre personnage va évoluer avec le temps comme dans un jeu d'aventure et l'arsenal disponible est loin d'être succinct.


Point de vue graphique, la claque est moins énorme que le 1er, le moteur graphique ne semble pas avoir changé mais ce n'est pas pour autant que le jeu est moche.
Ça s'en sort plutôt bien, c'est propre mais on est tout de même loin de la qualité graphique de Uncharted 2.
Mais bon, les environnements sont bien plus grands (Venise est immense) et puis Ubi n'est pas Sony donc la comparaison s'arrête ici.
Je ne sais pas pour la version 360 mais sur PS3, on regrettera un clipping assez présent et un framerate qui fait des siennes mais qui n'empêche pas de profiter pleinement du titre.
Après Bayonetta, je trouve ça navrant de voir que certains jeux PS3 souffrent encore de ce genre de problème en 2009.

Au niveau du tableau noir, on regrettera l'IA des ennemis toujours aussi mauvaise, une difficulté quasi-inexistante, des visages un peu trop anguleux et moches ainsi que les quelques problèmes graphiques cités plus haut.

Comme je l'ai dit au début, au TGS, la démo m'avait laissé sur un arrière goût de réchauffé mais en fait, il en est tout autre.
Même si le gameplay principal m'a pas réellement changé, on ne s'ennuie plus, fini la monotonie, on prend plaisir à faire les missions principales tout comme les missions secondaires, et à suivre Ezio dans ce scénario très prenant.
Adieu les allers-retours vers l'Animus qui cassaient l'ambiance.


L'immersion est plus forte, le charisme du personnage plus intéressant, et la diversité des missions font qu'on a vraiment envie cette fois ci d'avancer en se demandant quelle pourra bien être la suivante.
Et puis l'argent change aussi toute la donne, on se sent plus proche d'un jeu d'aventure que d'un simple jeu d'action.

En ce qui me concerne, ce deuxième opus est une belle surprise et surtout une belle réussite.
Ubisoft a réussi à combler les défauts majeurs pour le bonheur de tous les joueurs.
Malheureusement, ceux qui ont été déçus par le premier risquent de ne pas s'acheter celui-ci, ce qui est bien dommage car c'est vraiment un autre jeu.
En tout cas, cela ne présage que du bon pour le dernier épisode de cette trilogie.
Finalement, Mario va devoir attendre encore un peu, j'ai à faire avec ce jeu.

Ma note : 8/10
Version testée : américaine | Textes et menus : français | Voix : françaises

1 commentaire:

Titiks a dit…

Un bon jeu, le cycle jour/nuit est plaisant, les différentes façons d'assassiner aussi, et quel plaisir de se balader dans les immenses villes (Florence...).
Pas déçu pour un sous, j'avais aimé le premier, mais il était un peu plan-plan... Il y a énormément de choses à faire dans ACII, et surtout, plein de façons de les faire !
Vivement la suite, car le scénario est dans la parfaite continuité du premier, et la fin est réellement déroutante.
Un conseil : cherchez "La Vérité", elle vaut le coup...