26 juillet 2009

Dragon Ball Tenkaichi Daibouken

Comme vous le savez certainement déjà tous, je suis un grand fan de Dragon Ball et dès qu'un nouveau jeu sort sur la série, je me précipite dessus.
Le dernier jeu DB que j'ai passé en revue était l'épisode DS et malheureusement il était loin d'être à la hauteur.
J'espère que cette fois-ci, on aura droit à un autre son de cloche.
Allez hop, retrouvons notre cher Son Goku dans sa toute première aventure sur Wii.

Dragon Ball Tenkaichi Daibouken


Comme vous pouvez le remarquer sur la jaquette, cette histoire se base sur l'univers de Dragon Ball et non pas sur celle de Dragon Ball Z.
A ce propos, DBZ repasse à l'heure actuelle à la télévision japonaise dans une version haute définition assez mal réussie à vrai dire.
Si ce jeu sort donc aujourd'hui, ce n'est sûrement pas par pur hasard.
Il faut continuer à prouver aux (nouveaux) fans que Dragon Ball est loin de s'éteindre.
Dragon Ball étant une licence juteuse, cela ne veut pas dire que tous les jeux tirés de la série sont de qualité.
Croisons les doigts et espérons que Namco-Bandai Games nous ait concocté un bon jeu.

L'histoire prend place après le premier championnat du monde des arts martiaux.
Goku part à la recherche des boules de cristal et doit affronter toute l'armée du Ruban Rouge, qui elle aussi veut s'en emparer.
L'histoire du jeu se permet d'être un peu différent du scénario original cependant.


C'est donc à un jeu d'action-aventure auquel nous avons à faire.
Après une séquence cinématique plutôt bien faite, on arrive au menu qui nous propose un mode histoire, un mode tournoi ainsi que quelques options comme le magasin où l'on pourra acheter quelques objets avec l'argent récupéré.
Regardons de plus près ce mode histoire.

Le jeu peut nous faire penser à une sorte de Crash Bandicoot dans un premier temps puisque Son Goku se déplace latéralement dans un décor 3D où il faut détruire des caisses, trouver des coffres cachés ou encore combattre des ennemis.

Une sorte de déjà-vu auquel s'ajoute un gameplay assez basique dans l'ensemble.
On retrouve toutes les actions classiques d'un jeu d'action-aventure.
Son Goku peut frapper avec son bâton, sauter, se protéger et faire des roulades afin d'esquiver les attaques.
Il est aussi capable de s'accrocher à certains objets en l'air en les verrouillant avec le bouton Z.
Un petit air de Sonic, vous ne trouvez pas ?


Sous sa barre de vie, on trouve une autre barre divisée en 3 parties qui correspondent chacune à une attaque "kamehameha".
Pour la lancer, rien de plus simple, il suffit d'appuyer sur une des directions de la croix.
Le problème, c'est que si Son Goku ne se trouve pas dans l'axe de l'ennemi, celui-ci lance son kamehameha dans le "vent".
Il n'est pas possible de verrouiller son ennemi lorsqu'on attaque, ce qui est très frustrant à la longue.
L'autre souci vient du fait qu'on à l'impression de taper les ennemis dans le vide.
On frappe, on frappe mais ceux-ci ne réagissent, y aurait-il des problèmes de collision ? j'en ai bien peur....


De plus, quand les ennemis viennent vous attaquer, ils attendent que vous les frappiez.
Autrement, certains ennemis peuvent se retrouvés assommés, c'est alors qu'un "lock" apparait autour d'eux.
Vous aurez à ce moment-là l'occasion de faire un petit combo en appuyant simplement sur Z.

Enfin, le bouton C permet de faire des roulades et d'esquiver les attaques rapides des boss.
Possibilité aussi de se mettre en garde en le maintenant enfoncé.

Un gameplay plutôt simple, voir trop simple même puisqu'on se lasse rapidement du trop peu d'actions à effectuer.
Les niveaux se décomposent en 3 ou 4 stages qui se terminent souvent par un boss plus ou moins coriace.
Alors que l'aventure est assez ennuyeuse en soi, les boss sont plutôt nombreux et sont, d'après moi, ce qu'il y a de plus intéressant dans le jeu.
Mais n'a t-on pas à faire à un jeu d'action-aventure plutôt qu'à un jeu de combat ?


Bizarrement, ce sont ces phases les plus intéressantes du jeu où il faudra prendre soin d'effectuer les actions de Son Goku au mieux et le plus efficacement possible.
On s'apercevra rapidement que les certains bossent sont costauds alors que l'aventure est d'une simplicité enfantine.
Le jeu est donc assez déséquilibré finalement.
Trop de combats et pas assez d'aventure-plateforme.
Surtout quand on sait qu'après le sixième niveau (il y en a neuf), il n'y a plus du tout d'aventure, uniquement des combats jusqu'à la fin du jeu.
Mais pourquoi ? Les développeurs auraient-ils été en manque d'imagination ?

Outre le fait que les scènes cinématiques soient bien travaillées et même entièrement parlées, le reste sent la réalisation vite faite bien faite.
Les phases d'aventure-plateforme sont très linéaires et carrément bâclées sur la fin.
On aurait aimé avoir plus de liberté dans les décors 3D ainsi qu'une aventure plus homogène.
Le kamehameha est quasiment inutile puisque comme je le disais, on tire plus souvent dans le vide que sur la cible.
Et quand on arrive à bien viser, les ennemis semblent y être insensibles.
Bref, je n'ai pas peur de le dire : le kamehameha ne sert à rien.

Concernant la bande son, on ne retrouvera aucune BGM tirée de la série malheureusement.
A la place, on a le droit à des musiques méconnaissables qui ne cessent de tourner en boucle toutes les 2 minutes.
Quel dommage vraiment de n'avoir pas pu mettre les BGM originales.
Un problème de licence ? on va dire que c'est ça.


Quant au mode VS, qui n'en est pas vraiment un puisqu'il est impossible d'affronter un autre joueur.
Ici, on ne fait que combattre des personnages contrôlés par l'ordinateur.
Et malheureusement, vu le peu d'actions que Son Goku est capable d'effectuer, le combat se résume à taper vulgairement pour vaincre son adversaire.
Les adversaires, justement, ne possèdent eux aussi que très peu d'actions, ce qui nous donne des combats bien mous.
Vous l'aurez compris, ce mode n'a rien de très attractif, on préférera de loin un DBZ Budokai sans hésiter.
De toute façon, il faut voir ce mode comme un bonus plutôt qu'un mode à part, du moins c'est comme ça que je le vois.

Pour conclure, je dirais que ce Dragon Ball Tenkaichi Daibouken est loin d'être génial, c'est même assez décevant.
L'aspect graphique reste le point le plus positif du jeu cependant Namco-Bandai Games auraient pu se forcer un peu plus sur la réalisation globale pour rendre le jeu plus agréable.
Le gameplay est répétitif et manque grandement de diversité.
On sent que le jeu est destiné pour les plus jeunes plutôt que pour les vrais fans.
L'argent amassé ne nous sert qu'à débloquer des objets de collection qui ne serviront aucunement dans la quête principale.
Je ne vois pas l'intérêt de payer pour débloquer un Sound Test, et vous ?
Sans oublier la faible durée du soft qui ne dépasse pas les 6 heures.

La Wii n'a décidément vraiment pas de chance, elle se récolte encore un de ces jeux moyens qui aurait pu être beaucoup mieux en utilisant un gameplay à la Wiimote et au nunchak par exemple.
Dans tous les cas, je ne vous conseille ce soft que vraiment si vous êtes à bloc de DB, histoire de dire à vos potes que vous l'avez dans votre collec', autrement il est préférable de passer son chemin.
Ce n'est pas encore cette fois-ci que Son Goku reviendra en fanfare sur nos consoles.

Ma note : 5/10

Version testée : japonaise | Texte et Voix : japonais

16 juillet 2009

Dragon Quest IX

Plus de 2 millions 300 mille exemplaires en 2 jours, estampillé en plus d'un 40/40 par Famitsu, les jeux Dragon Quest prouvent une fois encore qu'ils sont toujours aussi bien accueillis au Pays du Soleil Levant.

En effet, ce samedi 11 juillet, un des plus grands jeux attendus par les japonais cette année est enfin sorti.
Acclamons tous ensemble ce nouvel opus !

Dragon Quest IX : Hoshizora no Mamoribito


Dragon Quest, la série de jeux RPG la plus populaire au Japon devant Final Fantasy.
Pourquoi ? tout simplement parce que pour les japonais, Dragon Quest reste gravé dans leur mémoire comme étant le tout premier grand RPG japonais sorti sur Famicom.
Par conséquence, à chaque fois qu'un nouvel épisode sort, tout le monde (que ce soit les gamers comme les joueurs amateurs) fonce directement au magasin le plus proche sans trop se poser de questions.
D'où des chiffres de vente assez conséquents à chaque sortie et de longues files d'attente devant les magasins.
C'est d'ailleurs étonnant de voir encore de grandes queues comme ça, surtout quand on sait que grâce au système de réservation dans les combinis, il est possible d'acheter le jeu pratiquement n'importe où sur l'archipel.
Difficile de dire "je n'ai pas eu mon exemplaire".
Mais les japonais, au fond d'eux, aiment faire la queue, tout comme moi d'ailleurs...
Je vous rassure, je ne l'ai pas faite ici, je l'a fait uniquement pour les consoles.

Nintendo peut une fois de plus se frotter les mains puisque ce Dragon Quest IX développé par Square-Enix et Level 5 sort sur leur belle petite DS pour la première fois.
Console portable et support cartouche limite, faut il s'attendre à un jeu bâclé avec un univers réduit et des fonctions basiques ?
On va justement essayer de regarder tout ça dans les lignes qui suivent.


Ce qu'il faut savoir avant tout pour ceux qui découvrent la série, c'est que le gameplay des jeux DQ est pratiquement (voir toujours) le même.
Les bases du gameplay ont été implanté sur Famicom et depuis ce temps-là, on les garde (voir les protège) sans trop les faire évoluer, ce qui diffère complètement des Final Fantasy où par exemple à chaque épisode le système de combat change.
Pour faire simple, si vous avez déjà fait un DQ alors les autres n'auront pas de mystère pour vous !
Et c'est justement pour cela que la série est très populaire au Japon car les japonais ont au moins fait un DQ dans leur vie, sûr !
Quand il faut en attaquer un autre, hop, pas besoin de lire la notice, on plonge directement dans le jeu sans aucun problème.
C'est ça la force de DQ.

Pour ce nouvel épisode, on se voit transporter dans le monde des anges où ceux-ci ne rêvent que d'une seule chose : atteindre le pays des dieux.
Pour cela, il vous faudra recueillir la "Star Aura" en obtenant la grâce et l'appréciation des gens dans le bas monde.
Cette "Star Aura" devra être offerte à la déesse du fruit afin qu'elle puisse ouvrir la porte du pays des dieux.

Si cela vous parait incompréhensible, c'est normal, tout ça deviendra plus clair une fois les premières heures de jeux entamées.
Ici, nous avons à faire à du classique : monde médiéval, avec des bateaux, des châteaux, des donjons, des grandes forêts, des ennemis bizarroïdes sans oublier les belles jeunes filles à sauver.
Pourquoi changer une formule qui a déjà fait plusieurs fois ses preuves ?

Vous commencez l'aventure seul mais très rapidement, vous pourrez faire votre propre petite équipe allant jusqu'à 4 personnages.
Ce qui est intéressant ici, c'est qu'il est possible via un éditeur, de créer des personnages à foison comme bon vous semble.
Homme ou femme, choisissez ensuite sa classe, sa coupe de cheveux, la couleur des yeux ainsi que son nom.
Et voilà, vous n'avez plus qu'à l'appeler pour qu'il rejoigne vos rangs.
En vous rendant dans les auberges ainsi que dans les églises, vous pourrez alors changer vos personnages et gérer votre équipe à votre guise.


Concernant les classes, elles sont reprises de Dragon Quest 3, comme beaucoup d'autres éléments par ailleurs.
Elles sont au nombre de 6 au début avec chacune leur propre spécificité.
Par exemple, un personnage de classe "soldat" aura une forte force physique alors qu'un autre en classe "magicien" sera spécialisé dans la magie et n'aura quasiment aucune attaque physique.
Le voleur, lui, sera capable de voler des objets à l'ennemi et d'esquiver certaines attaques.
Quant au héros (vous), vous avez une classe spéciale dite "voyageur" qui combine la classe soldat avec quelques possibilités de magie.
Les classes permettent donc de spécialiser vos personnages et ainsi de mieux appréhender l'ennemi.
Au cours du jeu, vous aurez la possibilité de changer de classe d'un personnage sans pour autant perdre les compétences apprises.

Les compétences, justement j'y viens.
Introduit dans DQ8, on retrouve ce même système dans cet opus DS.
A chaque changement de niveau d'un de vos personnages, celui-ci sera récompensé par un nombre de points qu'il faudra dispatcher dans telle ou telle compétence.
Par exemple, pour un personnage de classe soldat, il pourra apprendre de nouvelles techniques de combats plus dévastatrices.
Pour un magicien, apprendre de nouvelles magies plus terrifiantes les unes que les autres.
Néanmoins, à la place, rien ne vous empêche de rendre vos personnages plus rapides, plus robustes, plus défensifs, etc...
Il y a de nombreuses possibilités et c'est ce qui rend le soft très attrayant.
Votre équipe est vraiment unique et ne peut ressembler à aucune autre.


Comme tout bon RPG qui se respecte, les quêtes annexes ne sont pas oubliées pour autant.
Elles sont nombreuses, parallèles à l'histoire principale et vous permettront de vous faire beaucoup d'argent, d'augmenter le niveau de votre équipe et ainsi de récupérer des objets rares indisponibles en magasin.

Graphiquement, le jeu s'en sort très bien, mélangeant 3D et 2D, tout ça dans un univers très coloré.
Toute notre équipe est affichée à l'écran (et non pas uniquement le héros) avec leur propre équipement (bouclier, épée, bottes, chapeau).
Cela m'a surpris de voir une telle prouesse sur DS, j'en suis ravi.
La contre partie, c'est que le jeu à tendance à ramer dans certaines grandes villes où beaucoup d'éléments sont affichés.
Sur les blogs japonais, on peut lire "Ce n'est pas grave, ça le faisait déjà sur Famicom".

En mode aventure, l'écran du haut représente la carte du monde alors que l'écran du bas montre nos personnages sur le terrain.
Les déplacements se font à la croix multi-directionnelle et les actions aux boutons.
Néanmoins, il est possible de jouer au stylet que cela soit pour se déplacer de même que pour entrer les commandes d'action.
Personnellement, je ne trouve pas ça tres pratique et encore moins intuitif.
On est tous habitué à jouer aux RPGs avec des boutons, non ?
En tout cas, pour les amateurs du stylet, rien n'empêche de faire le jeu.


Quant au mode combat, les ennemis apparaissent sur l'écran du haut ainsi que nos protagonistes.
L'écran du bas nous sert uniquement à entrer les différentes commandes.

Autrement, la grosse nouveauté ici, c'est la fonction Wi-Fi.
A l'origine, il était prévu que ce mode soit online, que l'on puisse jouer ensemble à travers tout le pays, mais à cause de problèmes techniques, cela n'a pas pu voir le jour.
On se retrouve donc avec seulement un mode multijoueur local.
Possibilité de jouer jusqu'à 4 dans le même monde avec des donjons crées aléatoirement pour l'occasion.
L'intérêt ici, c'est de pouvoir faire équipe et de massacrer les monstres ensemble afin de récupérer des butins uniques et rares.
Il faudra donc vous trouver des amis pour vous faire la quête de ces objets.

Je n'ai jamais été réellement un grand fan de DQ mais j'apprécie beaucoup ce neuvième épisode (plus que le 8 en tout cas).
La difficulté est bien dosée mais il me semble que faire du "level-up" soit nécessaire pour pouvoir progresser sans trop galérer.
Un changement de zone, et hop, on se retrouve avec des monstres qui peuvent vous terrasser en 2 coups alors que vous aviez l'avantage dans la zone précédente.
Attention donc de ne pas aller trop loin trop vite.
Il faut bien prendre son temps de tuer les monstres durant les nombreux allers-retours.
Certains monstres vous fonceront dessus et il sera difficile de leur échapper.
Cependant, une fois que vous aurez un niveau plus élevé qu'eux, ceux-ci ne viendront quasiment plus vous attaquer.
Sympathique, cela permet de savoir, avant le combat, si on se trouve dans une zone accessible ou pas.


Dans les choses qui me chagrinent, c'est tout d'abord le fait qu'il n'y ait qu'une seule sauvegarde.
Cela a fait le tour d'Internet et les joueurs japonais sont un peu fâchés en voyant ça car en général, un DQ fait le tour de la famille.
Il va donc falloir prendre son mal en patience ou pour les plus riches, se procurer plusieurs cartouches.
Encore un bon moyen de se faire de l'argent, n'est ce pas messieurs de S-E ?
Et puis, on a toujours envie de faire plusieurs sauvegardes, soit devant un boss, soit avec tel équipement ou encore avec telle équipe.
Malheureusement, tout ça n'est pas possible.

Toujours concernant la sauvegarde, on ne peut (toujours) que sauvegarder que dans les églises qui se trouvent dans les villages.
Ce n'est pas pratique du tout, surtout pour moi qui joue dans les transports en commun et qui a besoin de sauvegarder à tout moment.
Il existe la sauvegarde "flash" qui comble ce problème mais une fois celle-ci chargée, elle s'efface et ne peut être rechargée.
Faites donc bien attention à re-sauvegarder avant d'éteindre la console sinon c'est retour à la sauvegarde réelle.
Je me suis fait avoir plus d'une fois, argh !

Et puis, support DS oblige, ne vous attendez pas à des cartes immenses et à de nombreux donjons.
Les villages sont petits, on en fait vite le tour.
Même si on pouvait si attendre, le tout reste très linéaire et il vaut mieux prendre son temps de tuer du monstre plutôt que de se dépêcher d'aller à la destination suivante.


Pour finir, je dirais que ce DQ9 s'avère finalement plutôt bon, difficile de dire le contraire.
Une réalisation solide certes mais un gameplay basique et classique ainsi qu'une histoire enfantine sans rebondissement qui risque d'en ennuyer plus d'un.
Au bout de 10 heures de jeu, je m'ennuie ferme.

On est donc face a un RPG typiquement japonais comme on en faisait il y a 20 ans.
En jouant à ce jeu, j'ai l'impression de jouer à un jeu Famicom avec de plus beaux graphismes.
C'est justement ça qui est intéressant puisque ce DQ n'innove en rien finalement.
On reste dans un univers connu de tous, surtout pour les fans.
Square-Enix ne cherche pas à faire évoluer pleinement leur série, ils veulent qu'elle reste tel que les gens l'ont découverte il y a plus de 20 ans.
RPG oldschool donc ? oui, on peut le dire je pense.
Pour les autres, fans de RPGs plus récents, on risque de ne pas apprécier pleinement l'aventure.

D'ailleurs à ce propos, on se rend compte que les menus sont très sobres : noir et blanc et écrit en hiragana (même pas en kanjis) comme c'était le cas dans les premiers jeux Famicom.
Personne n'aurait le courage de faire de tels menus à l'heure actuelle sur d'autres jeux, croyez moi !
Mais voila, DraQue (Dragon Quest) à sa marque de fabrique et restera pour tous les japonais, une série de J-RPG, genre qui à tendance à s'occidentaliser et dont certaines personnes commencent à le critiquer négativement.

Un soft que je recommande aux fans de RPGs oldschool avant tout.
Si vous faites partie de cette catégorie, alors foncez tout droit sur cette cartouche dès qu'elle sort chez vous !

Version : japonaise | Textes : japonais
Tous les kanjis sont surtitrés en hiragana donc pour ceux qui ne peuvent les lire, le jeu reste tout de même compréhensible.

Ma note : 7/10
En aucun cas, ce jeu mérite une note parfaite comme ce "40/40" attribué par les journalistes du célèbre magazine japonais Famitsu.
Une de fois, comme c'était le cas pour 428: Fūsasareta Shibuya de, on sent que les journalistes ont retrouvé leur joie d'autant, certes, mais c'est loin d'être un avis objectif d'après moi.
De toute façon, Famitsu n'est plus ce qu'il était, il perd chaque année de plus en plus de crédibilité.