30 juillet 2007

Minna no golf 5

Oyé Oyé ! Aujourd'hui est un grand jour puisque c'est ma deuxième review sur un jeu PS3 et puis du même coup, c'est le 1er jeu PS3 que j'achète cette année.
Il fallait bien le dire !

Ma PS3 croulait sous la poussière (ma Wii, elle, je l'ai enterrée) et c'est avec joie que je vous présente mon 2ème jeu PS3 (vous pouvez rire, oui !) :
Minna no Golf 5 aka Everybody's Golf 5 en occident.


Vous allez rire une deuxième fois si je vous dis que ce jeu etait un des jeux les plus attendus cette année au Japon.
Eh oui ! Un jeu de golf ! Certains parlent même de "killer-app".
Oui mais pas n'importe quel jeu de golf puisque la série des Minna a fait ses preuves ici au Japon depuis bien longtemps.
Tout le monde sait que c'est un jeu sur lequel on va prendre beaucoup de plaisir.
Même ceux qui ne savent pas jouer au golf ou qui n'apprécient pas, ne peuvent qu'adorer.

Je dis ça car moi-même je faisais partie de ces gens qui n'appréciaient pas le golf jusqu'au jour où j'ai découvert cette série.
Les développeurs ont réussi à nous donner envie de découvrir ce sport grâce à un gameplay simple et une prise en main immédiate, c'est ça toute la force du titre !

La version PSP était une véritable réussite et c'est d'ailleurs depuis ce temps là que tous les joueurs attendaient avec impatience la version PS3.
La démo disponible depuis quelques mois sur le Playstation Network m'avait mis l'eau à la bouche et à présent, il temps de passer au jeu complet.


Minna no Golf est donc un mix entre de l'arcade et de la simulation.
Le mélange est bien dosé et la sauce marche très bien dès le début.
On choisit son perso et c'est parti pour le green !

Alors quelles sont les nouveautés dans cette version PS3 ?
Niveau gameplay la série est déjà bien poussée donc depuis la version PSP, il n'y a pas vraiment de grand changement.
LA grosse nouveauté, c'est un nouveau système de tir.

Jusqu'à présent, la force du tir était représentée par une jauge que le joueur pouvait contrôler aisément.
Cette même jauge permettait aussi de connaitre plus ou moins la distance de frappe de la balle.
Le nouveau système est complètement différent : la notion de distance a disparu, on peut toujours se référencer à l'échelle mais ça reste très imprécis.
Quant au tir, à présent, il faut se synchroniser avec le curseur avant la frappe de la balle.
Là aussi, tout ça reste imprécis par rapport à l'ancien système.


Il faut frapper dans la zone rouge, au meilleur moment pour avoir une chance d'avoir la frappe maximale.

Même si ce système parait plus naturel pour certains, moi je le trouve trop imprécis et c'est un inconvénient quand on sait que la précision est de mise en vigueur dans ce jeu.
Mais heureusement pour moi, l'ancien système de tir est dispo à tout moment donc bien plus de peur que de mal.


On retrouve de tous nouveaux persos comme Sophie, française de 13 ans.


Et puis à présent, on est accompagné d'une conseillère sur le green qui ne cesse de vous encourager.
C'est rigolo comme tout de les voir courir après la balle sur le green.
Au début, seulement une conseillère est disponible mais au fur et à mesure que vous remporterez les coupes, vous en débloquerez des nouvelles.

D'ailleurs à ce propos, même si l'intérêt principal de Minna no Golf est de remporter toutes les coupes, l'autre intérêt est de récupérer tout un tas d'objets comme des nouvelles tenues, nouvelles balles, nouveaux putters, etc... la liste est longue.
Par la suite, on peut customizer son personnage à sa guise et jouer avec.
Les nouvelles balles ainsi que les nouveaux clubs sont indispensables pour gagner certaines coupes.

A chaque coupe remportée, les statistiques de votre personnage évoluent, vous êtes plus robuste, frappez plus fort, avez un meilleur swing, etc...
Une fois que votre perso est "à fond", vous pourrez passer à un autre personnage de rang supérieur avec de meilleures statistiques.


Les nouveaux personnages sont débloquables à chaque fin de championnat.
Vous jouez donc contre l'ordinateur et c'est celui qui fait le meilleur parcours qui remporte la victoire.

La version PS3 nous propose 6 lieux différents, tous aussi intéressants les uns que les autres.



Enfin la dernière nouveauté, c'est le mode Online, présent déjà sur PS2 mais bien plus accessible ici via le Playstation Network.

Vous arrivez dans le Lobby où vous configurez votre partie (joueur, terrain, nombre de joueurs, etc...).
Vous pouvez aussi discuter avec les personnes du serveur si vous avez un clavier.


Vous pouvez affronter jusqu'à 8 personnes sur le même terrain, bien entendu on joue chacun son tour.
Mais ici, le temps vous est compté donc ne prenez pas trop votre temps tout de même.
Je n'ai pas pu encore vraiment tester ce mode dans tous les sens au moment où j'écris ces lignes mais il semblerait que l'on puisse faire ses propres circuits en invitant seulement ses amis.


Ce mode Online à l'air donc d'être assez complet.
Si vous avez le jeu, n'hésitez pas à entrer mon pseudo PSN, je vous attends.

Vu que nous sommes sur PS3, parlons un peu technique.
Graphiquement, c'est très beau comme on peut déjà s'en apercevoir sur les images.
Les décors sont tout simplement magnifiques, vraiment bien représentés, on est plongé intégralement dans l'ambiance. Du très bon travail !
Les persos sont aussi très bien modélises, rien à redire là dessus, pareil pour les animations.
Le jeu est en 16/9 et malheureusement ne propose pas de mode 4/3 donc on se retrouve avec des bandes noires (comme dans Ridge Racer) pour ceux qui possèdent une télé SD.
Les textes peuvent scintiller sur télé SD donc il est préférable d'avoir des cables YUV pour remédier à ce problème.

L'installation requiert 4 Go sur le disque dur tout de même !
Je trouve que c'est abusé (j'ai un modele 20 Go) mais c'est sûrement pour accélérer les temps de chargement je suppose.
Ceux ci sont pratiquement inéxistants dans le jeu, c'est très appréciable (alors que sur Motorstorm n'en parlons pas).

Niveau musique, c'est un peu le point faible, c'est la même bande son que sur PSP, on a toujours droit à la même ambiance sonore pour chaque lieu.
Un peu lassant à la force mais bon, les musiques sont douces et n'empêchent pas de se concentrer.

Au final, ce Minna No Golf 5 est comme je le disais, un pur moment de bonheur, un gameplay simple et une prise en main facile en font un titre incontournable.
Le jeu manque un peu d'innovation par rapport aux précédants opus mais ce n'est pas grave, tous les éléments essentiels sont présents et c'est suffisant.
Techniquement parlant, le jeu assure, pas de loadings, c'est beau.
Certains auraient aimé avoir un mode 1080p mais il faudra se contenter du 720p.

Possesseurs de PS3, je vous conseille ce jeu, inutile d'attendre une version européene à mon avis.
Certes les menus sont en japonais mais rien d'insurmontable pour les non japonisants.
Le jeu n'est pas zoné donc je vous le dis : Foncez !

Ma note : 8/10

09 juillet 2007

Itadaki Street DS

Entre 2 parties de Zelda, je propose à ceux qui ne connaissent pas une petite license Square-Enix assez populaire au Japon :
Itadaki Street DS.


Itadaki Street est une série créée par Yuji Horii de chez Enix.
Elle a commencé sur Famicom en 1991 et n'a cessé d'avoir des suites au fil des années.
Pratiquement toutes les consoles ont eu droit à leur épisode de Itadaki et c'est donc sans aucune surprise que l'épisode DS débarque.
Les jeux n'ont jamais vu le jour en dehors du Japon, allez savoir pourquoi, pourtant ce ne sont pas les dialogues qui gênent vraiment.

Cet épisode DS n'apporte pas grand chose à la série, comme pratiquement aucun épisode d'ailleurs.
Pour ceux qui possèdent deja un épisode de Itadaki, celui-ci ne vaut pas le coup.

Le concept est proche du Monopoly, 4 joueurs sont disposés sur un plateau de jeu et chacun lance son dé et se déplace du chiffre obtenu à tour de rôle.
Chaque case à une particularité, le but étant de tomber sur des cases de magasins.
Avec l'argent que vous disposez, il faut acheter un maximum de ces magasins.
Lorsque les autres joueurs tomberont sur un de vos magasins, alors ils vous paieront une taxe de stationnement si on peut dire.
Le but du jeu est donc assez simple : acheter le plus de magasins afin d'avoir la plus grosse somme d'argent.
On termine le jeu lorsqu'on atteint la somme définie par la règle, cela peut prendre plusieurs tours de plateau.



Lorsque vous achetez un magasin, plusieurs options vous sont offertes.
Vous pouvez le vendre plus cher à d'autres joueurs ou alors augmentez la taxe de stationnement.

Certaines cases vous proposent de tirer des cartes chances : les joueurs vous donnent de l'argent, vous pouvez vous téléporter, les taxes de stationnement augmentent, etc... de même que des cartes malchances comme les taxes qui diminuent, vous devez de l'argent, vous passez un tour...
Bref, la liste est hyper longue et il y a vraiment de quoi faire.

Il y a aussi des cases "casino" qui vous proposent des petits jeux à la Mario Party.

Lorsque vous faites un tour du plateau, vous pouvez repasser au point de départ et votre personnage évoluera.
J'entends par là que vous recevez plus d'argent et vous aurez l'occasion d'augmenter le prix de vos territoires.

Une fois que vous aurez remporter la victoire, alors vous débloquerez d'autres plateaux beaucoup plus vastes avec de nouvelles cases et tout un tas de nouveaux magasins à posséder.



Concept assez simple mais les japonais en raffolent.
Le truc qui fait que le jeu se vend, c'est que l'on retrouve tout un tas de personnages des jeux Enix et Square.
Les fans sont donc aux anges vous pensez bien.
Chaque épisode contient son lot de personnages différents et dans cet opus DS on retrouve Slime, Yungus, Alena de Dragon Quest et Mario, Luigi, Donkey Kong etc... pour les persos de chez Nintendo.
Anecdote intéressante au passage : c'est le premier jeu avec Mario non signé Nintendo depuis Hotel Mario sorti sur CD-i il y a une dizaine d'années.

L'autre atout de Itadaki, ce sont les objets à collectionner.
Avec l'argent que vous amassez, vous pouvez acheter differents objets afin de tous les collectionner.
Rien de bien trippant je dois vous avouer mais si vous avez l'âme du collectionneur alors vous aimerez sans aucun doute.



Niveau technique, l'écran du bas de la DS n'est pas du tout utilisé, ce n'est qu'un simple écran d'informations.
De même, le stylet restera gentillement à sa place.
Graphiquement parlant, la 3D est moyenne, on a été habitué à mieux mais bon sur ce genre de soft, on ne va pas trop en demander.

Au niveau des ziks, on retrouve comme d'hab les thèmes de la série Dragon Quest ainsi que de Super Mario Bros.

Pour finir, cette version DS est composée d'un mode online, le top du top pour faire des parties entre potes a la maison.

Itadaki est donc un petit jeu bien sympathique à jouer mais personnellement je n'ai jamais vraiment accroché.
Passer des heures sur un même plateau me lasse très rapidement, l'action est assez répétitive et seuls les minis jeux donnent un peu de piment.
Comme vous vous en doutiez donc, cet opus DS n'apporte pas grand chose au final.
Ceux qui n'ont jamais joué à la série peuvent la découvrir sur ce support mais si vous n'êtes pas fan de DraQue et de Mario, passer votre chemin...
Pour les possesseurs de PSP, jetez vous plutôt sur l'opus Final Fantasy !

A savoir que le jeu est intégralement en japonais et qu'il est préférable d'avoir un niveau correct afin de bien profiter du jeu et de comprendre les dialogues humoristiques des personnages.

Note : 6/10