30 décembre 2011

Recap' 2011

Voilà, demain, 2011 se terminera et je dis: "Tant mieux!"
Une année qui a aura été dure et fatigante mentalement parlant.
Je fais allusion bien entendu de ce que le Japon a enduré, un tremblement de terre d'une envergure incroyable, suivi d'un tsunami dont les images encore diffusées aujourd'hui me remonte au cœur.
Et puis la menace nucléaire qui nous aura tous fait paniquer.
Bref, 2001 restera comme une année terrifiante au Japon et je ne suis pas mécontent de pouvoir tourner la page.
Je prie de tout cœur que 2012 soit plus radieuse.

Côté jeu, je pensais ne pas avoir beaucoup joué cette année mais à y regarder de plus près, j'ai tout de même touché à une trentaine de titres environ, ce qui n'est pas mal du tout vu les circonstances, et c'est même beaucoup plus comparé à la vingtaine de jeux faits en 2010.
En voici la liste:

Sonic CD (PSN)
The 3rd Birthday (PSP)
Kirby Mass Attack (DS)
Ghost Trick : Détective Fantôme (DS)
Touch My Katamari (PSV)
Everybody's Golf World Invitational (PSV)
Uncharted Golden Abyss (PSV)
Catherine (PS3)
Assassin's Creed Revelations (PS3)
Bulletstorm (PS3)
Child of Eden (PS3)
Crysis 2 (PS3)
de Blob 2 (PS3)
Dead Space 2 (PS3)
DiRT 3 (PS3)
ICO & Shadow of the Colossus Classics HD (PS3)
Killzone 3 (PS3)
L.A. Noire (PS3)
LEGO Star Wars III (PS3)
LittleBigPlanet 2 (PS3)
Sonic Generations (PS3)
Uncharted 3 : L'illusion de Drake (PS3)
Back to the Future : The Game (Wii)
Call of Duty : Modern Warfare 3 (Wii)
Kirby's Adventure Wii (Wii)
LEGO Pirates des Caraïbes (Wii)
Rayman Origins (Wii)
The Legend of Zelda : Skyward Sword (Wii)

Pas de Final Fantasy XIII-2 dans ma liste, il attendra sagement début 2012, j'aimerais bien pouvoir le trouver d'occasion à bon prix.
Je ne vous cache pas que la sortie de la Vita y est pour beaucoup, financièrement, la fin de l’année fut difficile.
Étant donné que la sortie américaine est prévue pour fin janvier, il se peut même que je me penche sur celle-ci.
Avec un peu de chance il inclura le français, mon dernier FF en français remontant à FF7, souvenirs.

En attendant, voici mes petits coups de cœur de cette année 2011.
Dead Space 2 (PS3)

Et oui, certainement le jeu qui m'aura le plus marqué cette année.
Tout simplement car c'est un jeu que je n'attendais pas du tout et que j'ai acheté sur un coup de tête, comme ça, et je ne le regrette pas du tout.
Je ne suis pas fan des survival horror, les zombies et les jeux à la "Bio Hazard" ont tendance à m’agacer mais celui-là nous plonge dans une atmosphère assez unique il faut bien le dire.
Niveau gameplay, rien à reprocher, c'est surtout l'ambiance visuelle et sonore qui est formidable.
J'ai sursauté à maintes reprises dans mon canapé, choses que l'on oublie pas.
Bref, MUST HAVE de l’année 2011 sans aucun doute.
Mes impressions ici

DiRT 3 (PS3)

Tout simplement un jeu équilibré au poil comme je les aime voilà tout.
Une difficulté complètement maniable, une campagne solo très plaisante à faire et des circuits très variés, j'adore tout simplement.
Je ne sais pas ce que Codemasters va nous concocter pour le 4 mais DiRT 3 reste la référence du jeu de rallye à l'heure actuelle.

Kirby's Adventure Wii (Wii)

Déjà l’année dernière j'avais sélectionné un jeu Kirby et bien cette année, je recommence.
Ce tout nouveau Kirby est tout simplement excellent, il reprend un peu le gameplay de New Super Mario avec des transformations à gogo et un mode multi sur le même écran.
Bref, un très bon jeu de plate-forme, certes simplet, mais qui fait très bien son boulot.
Mes impressions ici

Rayman Origins (Wii/Xbox/PS3)

Rayman revient en pleine forme dans un jeu de plate-forme 2D à l'ancienne avec des graphismes sublimes, une bande son très soignée et avec une bonne dose de difficulté.
L’équipe de Michel Ancel a fait de l'excellent travail, je conseille à tous les amateurs du genre, un achat indispensable.
Mes impressions ici

Kirby Mass Attack (DS)

Décidement, encore un Kirby !
Un gameplay très original pour ce jeu de plate-forme qui relance la licence, ce dont elle avait énormément besoin.
Mes impressions ici

Et puis en bonus, je rajoute Groove Coaster (iOS)

Je ne peux vous cacher mon addiction pour ce jeu que j'ai découvert sur Ipad.
Tout simplement génial !
Jeu musical avec des graphismes vectoriels qui font tout de suite penser à REZ.
Mais surtout c'est la bande son qui m'aura fait craquer.
Bien dance/techno/trance comme j'aime.
Si vous avez un iPhone, un iPad voire les deux, il serait dommage de passer à côté de ce titre.

Passons maintenant aux déceptions, des jeux que j'attendais mais qui au final, m'auront soit déçu ou ennuyé.
C'est le cas de L.A. Noire (PS3)

C’était pourtant bien parti mais très vite, j'ai trouvé ça mou du genou avec des enquêtes plus ou moins similaires les unes avec les autres sans parler de la résolution des énigmes qui n’évolue quasiment jamais.
Bref, pas eu le courage de terminer l'aventure.

Et puis, il y a The Legend of Zelda : Skyward Sword (Wii)

Voir tout le monde s’émerveiller devant ce jeu, je ne comprends pas.
Moi qui ai fait quasiment tous les Zelda, ce Skyward ne m'aura marqué que sur une chose : l'agencement des donjons vraiment bien recherché.
Là dessus, c'est du très bon boulot, il n'y a pas à dire, mais ne venez pas me parler de Wiimote+ ni de "motion gaming" s'il vous plait.
Bref, Zelda, ce n'est plus ce que c’était, il est temps que Link se mette à jour et que Nintendo réfléchisse à faire évoluer la série.
Mes impressions ici

Comme vous l'aurez remarqué, il n'y a pas un seul jeu 360 dans ma liste.
Cette console, gentiment offerte, n'a pas eu la chance d’être allumée une seule fois cette année.
Mais en 2012, il y aura Mass Effect 3, l'occasion idéale pour la dépoussiérer et changer les piles.
Quant à la PSP, n'en parlons même pas.

J'attends beaucoup pour 2012, les titres 3DS commencent à affluer et il va falloir penser à s'en procurer une au plus vite.
Et puis j’espère que la Vita ne me décevra pas, vivement Wipeout et tout le reste.

Je compte sur vous pour continuer à venir me rendre visite en 2012.
Difficile d’écrire de longues reviews complètes comme avant mais je continuerai toujours à donner mes impressions sur les jeux auxquels je joue.
Je commencerai 2012 avec une critique sur Touch My Katamari et Everybody's Golf 6.
Rendez-vous donc l’année prochaine, en attendant, passez une bonne fin d’année !
N’hésitez pas à me donner vos coups de cœur et déceptions dans les commentaires.

20 décembre 2011

PS Vita: le système en vidéo

Ce matin, j'ai réalisé une nouvelle vidéo de 35 minutes expliquant le fonctionnement du système comme dans mon article précédent.
J'espère que cela vous permettra d'avoir une bonne vision globale de l'utilisation de la machine.


Et puis voici le reportage de Jeuxvideo.fr couvrant la sortie de la PS Vita au Japon où on peut m'apercevoir à 6min17.
Ça fera un bon petit souvenir pour plus tard.
Normalement, je devrais aussi passer dans une émission de JVN.com et de JDJV sur Canal+ en janvier.
À suivre.

19 décembre 2011

Uncharted: Golden Abyss

Déjà une semaine que la PS Vita est sortie au Japon et comme promis, voici mes impressions sur un de mes trois jeux.
J'ai choisi Uncharted: Golden Abyss pour cette première critique Vita car c'est certainement le titre le plus intéressant de ce line-up japonais et qui mérite le plus d'attention.


J'avais pu le tester très rapidement lors du Tokyo Game Show cette année et même si l’expérience fut extrêmement courte, elle fut intense.
Je venais de me prendre une belle baffe.
Comment ont-ils réussi à faire un jeu aussi beau dans une machine portable ?
Les cinq minutes d'essai ont suffit pleinement pour comprendre que la Vita est une machine qui en a dans le ventre et que cet Uncharted sera LE jeu du lancement de la console à ne pas rater.

Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet.
Écran tactile avant et arrière, appareil photo, gyroscope, la Vita est pourvue de nouvelles fonctionnalités et c'est pour cela qu'on commence notre partie avec un tutoriel assez long nous expliquant comment apprivoiser tout ce nouveau gameplay.
La plupart des actions peuvent s'effectuer avec les boutons mais l’écran tactile a toute son utilité et n'est pas là juste pour faire juste beau.
Pour escalader, par exemple, on peut utiliser croix comme d'habitude ou tapoter directement sur les accroches pour que Nathan s'y agrippent automatiquement.
On peut même dessiner avec son doigt tout le parcours d'escalade pour que celui-ci grimpe la falaise d'une seule traite sans toucher aucun bouton.
Il faut un temps d'adaptation pour prendre le coup mais au pire des cas, rien ne vous empêche de revenir à l'utilisation des boutons pour ceux qui préfèrent jouer à "l'ancienne" comme moi.


Autre nouveauté, le "Motion Sensor", qui consiste à utiliser le gyroscope de la machine.
Un peu comme dans le premier Uncharted qui mettait en avant les fonctions de la Sixasis, on penche la console vers la droite ou vers la gauche lorsque Nathan traverse des précipices en équilibre sur des troncs d'arbres.
On aura un autre passage de gameplay où Nathan se retrouve dans une rivière et où il faudra pivoter la console pour éviter les obstacles.

Concernant les actions de Nathan, on utilise le stick gauche pour se déplacer et les boutons L et R pour armer et tirer.
Le "hic", c'est qu'il faut à tout prix passer par l’écran tactile pour certaines d'entre elles contrairement aux phases d'escalade où le choix était permis.
Pour prendre une nouvelle arme par terre, il faut appuyer sur l’icône "main" qui s'affiche à droite de l’écran tactile, c'est le seul choix possible.
Pas très intuitif au début puisqu'on n'a pas l'habitude de switcher entre les boutons et l’écran surtout dans un jeu d'action comme Uncharted.
Mais il faudra s'y faire, tout le jeu repose sur l'utilisation alternative des boutons classiques et de l’écran tactile.


Il en sera de même pour la machette qui permet de couper les hautes herbes.
On la sélectionne sur l’écran et avec son doigt, on fait comme si on coupait en dessinant un mouvement de zigzag.
Quant aux bombes, là aussi, on touche l’icône puis on sélectionne la zone sur l’écran où on souhaite qu'elles explosent.

Dans cet épisode, l'aventure est très orientée plate-forme je trouve, bien plus que dans les épisodes PS3.
On passe beaucoup de temps à escalader les murs et à sauter d'une plate-forme à une autre.
Mais on garde tout de même le côté action et résolution d'énigmes même si ce dernier est un peu mis en retrait.


Cependant, la résolution de ces énigmes est intéressante car elles ont toutes leur propre gameplay.
Tout d'abord, il y a les puzzles classiques.
On tourne les pièces avec l’écran tactile pour les reconstituer, rien de bien complexe.
On est aussi mené à dépoussiérer des objets en utilisant l’écran tactile avant et arrière.
On fait tourner la pièce sur elle-même puis on frotte l’écran afin d'y découvrir des indices.
Et puis, mais cela reste optionnel, Nathan a la possibilité de faire des clichés à tout moment en utilisant son appareil photo.
Son utilisation est simple, on utilise l’écran tactile avant ou arrière pour zoomer ou dézoomer.
À certains moments dans le jeu, l’icône photo apparaitra, cela vous informe qu'il y a un cliché à prendre là où vous êtes.
À vous de trouver le bon angle et si vous réussissez à prendre la photo comme sur le modèle indiqué alors vous obtiendrez une récompense.
Trouvez-les toutes et vous gagnerez un trophée.


D'autres énigmes comme des messages cachés qui révéleront leur contenu uniquement si vous approchez votre console près d'une forte source lumineuse.
Enfin, il y a les trésors qui nécessitent l'utilisation de la technique du frottage sur papier.
Approchez-vous d'une pierre, placez-y une feuille, puis griffonnez l’écran de votre Vita de façon à faire apparaitre une figure ou un symbole.
Tout comme pour les photos, vous serez récompensé par un trophée une fois que vous les aurez tous trouvés.

Toutes ces énigmes n'ont rien de vraiment compliqué, je pense que les développeurs ont surtout voulu nous montrer tout le potentiel de la Vita en nous proposant tous cette variété de gameplay, et franchement je trouve que c'est particulièrement bien réussi et bien intégré.

Un petit point sur les combats au corps à corps.
Lorsque vous vous approchez d'un ennemi, il existe deux façons de le frapper.
La classique en appuyant sur carré et la nouvelle en cliquant sur l’icône "main" de l’écran.
Le truc, c'est que le duel se transforme de suite en scènes QTE où il faut passer par l’écran tactile et reproduire les tracés en respectant le timing.
Au début, ça peut paraitre sympathique mais au bout du compte, je trouve que ça casse vraiment le rythme des combats.
C'est trop long pour combattre un simple vilain, alors que pendant ce temps-là, les autres continuent de vous mitrailler.
Moi qui aimais les affrontements directs, du coup j'opte plutôt pour le tir à distance dans cet opus, ce qui me parait plus judicieux.


Côté graphismes, soyons franc, le jeu est sublime, même à cinq centimètres de l’écran, c'est tout simplement superbe.
Je ne prends pas de risque en disant que c'est le plus beau PS Vita parmi les trois que je possède et certainement le plus beau jeu tout court de tout ce line-up.
Écran OLED oblige, niveau luminosité, contraste, là aussi, c'est incroyable.
Avec une luminosité réglée à 50%, le jeu est resplendissant de couleurs.
C'est du même gabarit que la PS3 au niveau des effets, animations et lumières.
Franchement, difficile de reprocher quoique soit aux graphismes dans ce jeu.
Sony Bend, développeur du jeu, a repris parfaitement le travail de l’équipe de Naughty Dog tout en préservant l'esprit Uncharted. Bravo.

Niveau sonore, je ne vais pas m’étaler, c'est du Uncharted avec un thème principal que l'on connait tous, et des musiques toujours dans la même esprit.
Bref, le minimum syndical je dirai mais ça convient amplement.


Tout juste fini ce samedi, je peux vous dire que pour un jeu de line-up, c'est du très gros calibre.
On a rarement eu des jeux aussi bien finis et réalisés que celui-ci.
Je tire mon chapeau aux développeurs qui ont réussi à porter une licence comme Uncharted sur console portable en gardant tous les éléments et le charme des épisodes PS3.
Certes, il est loin d’être parfait, on peut lui reprocher facilement beaucoup de choses comme son scénario un peu trop plat, son aventure facile et plutôt dirigiste mais bon, pour un jeu de line-up comme je le dis, je trouve que le pari est déjà fort bien réussi.
Le jeu se compose d'une trentaine de chapitres mais ceux-ci sont assez courts, il m'a fallu environ une petite dizaine d'heures pour terminer l'aventure.
Maintenant, pour les plus téméraires, entre tous les trésors à récupérer par-ci par-là, il y a de quoi faire.
À noter que cette version japonaise inclut les voix et sous-titres en anglais pour ceux qui seraient tentés par l'import.

Pour conclure donc, un jeu de bonne facture, une très bonne réalisation globale même si ce n'est pas un épisode qui restera mémorable dans la série car trop classique et pas assez spectaculaire d’après moi.
Sony nous montre ici ce que la Vita a dans les tripes du point de vue technologie mais aussi que c'est une console de jeu avant tout avec des fonctionnalités qui, bien utilisées, promettent une nouvelle expérience vidéoludique.
Maintenant, attendons de voir ce que nous proposeront les développeurs car c'est ce qui compte le plus.
En tout cas, s'il n'y a qu'un jeu PS Vita à acheter dès sa sortie, c'est bien celui-ci.
Sur ce, Joyeux-Noël à vous tous !

18 décembre 2011

PS Vita: le système

Je vous propose de faire un tour rapide sur l'utilisation du système PS Vita.

Dans ce firmware 1.5, le français est d'ores et déjà disponible.
Comme je le disais dans mon précédent article, le système de la PS Vita ressemble de très près à un système de smartphone.

Tout est tactile et aucun bouton n'est utilisé si ce n'est le bouton PS (voir plus bas).
Le système fonctionne avec des applications de type "bulle" et chaque écran peut en contenir maximum dix.


Pour switcher d’écran, rien de plus simple, il suffit de balayer son doigt de haut en bas.
On passe en mode "édition" en laissant appuyer son doigt sur une application pendant deux petites secondes.
A partir de là, le déplacement et la suppression d'applications est possible.
On peut aussi changer la couleur d’arrière-plan ou insérer une de ses propres photos ou screenshots pour chacune des pages.
Insérer une nouvelle page entre deux déjà existantes est aussi possible.



La touche Playstation "PS" située en bas à gauche sous le stick gauche permet d'afficher toutes les applications qui sont actuellement en mémoire dans la console.
Chaque appli est représentée par un onglet, un clic sur l'appli que vous désirez lancer et voilà.


Pour fermer une application complètement, on met son doigt en haut à droite de l’écran et on fait comme si on tournait une page avec un mouvement vers le bas.


Concernant le fonctionnement des jeux, eux aussi s'installent comme une application.
Lors de la première insertion de la carte, il y a une petite installation de quelques secondes puis l’icône se crée.
Elle est animée lorsque la carte est insérée mais devient fixe une fois cette dernière retirée.
Lorsque l'on éjecte la carte de la console, l'application ne disparait pas pour autant, elle reste (à moins de la supprimer via le menu édition) constamment sur l’écran.

Au lancement d'un jeu, plusieurs informations s'affichent avant de commencer réellement sa partie.
En haut de l’écran, 4 icones peuvent être affichées (selon dépend des jeux), une icône de mise à jour s'il y a, une icône qui renvoie au site officiel du jeu, une autre qui concerne le manuel d'utilisation et enfin une dernière pour rafraichir la page.


Comme je le disais dans une de mes vidéos, les manuels papier ont complètement disparu, tous les manuels Vita seront sous forme numérique, consultables à tout moment.

En bas de cette page, des informations concernant vos amis sont affichées comme leur activité sur le jeu, leurs messages ou encore les trophées gagnés récemment.

Une fois dans le jeu, rien à signaler, une pression sur PS permet de revenir à la sélection des applis ou à l'accueil.
A ce moment-là, le jeu se met automatiquement en pause, vous pouvez aller tweeter ou consulter vos trophées puis revenir à votre partie sans aucun souci.

Une dernière chose concernant les jeux, si la carte est retirée en plein jeu, l'appli vous prévient qu'elle va se fermer, ça va de soi.

Enfin, je terminerai avec l’icône en haut à droite de l’écran d’accueil qui indique toutes les notifications reçues (messages, téléchargements en cours, etc).
Si vous êtes en Wifi alors les notifications sont automatiquement affichées.


Voilà un peu pour le fonctionnement global du système.
Il n'y a pas à dire, c'est très facile d'utilisation surtout si vous êtes adepte des smartphones, on prend le contrôle de la machine très rapidement.

Un petit tour de table des applications présentes par défaut.
Tout d'abord Near, qui une fois connecté, vous permet de savoir à quoi jouent les personnes qui se trouvent dans un rayon d'un kilomètre autour de vous.
Cela fait aussi le point sur l’activité de vos amis, les jeux auxquels ils ont joué ou encore sur leurs scores.

La lecture à distance avec la Playstation 3 est possible mais à l'heure actuelle et d’après mes tests, je n'ai pu lancer aucun jeu PS3 avec la Vita.
J'ai ce message à chaque fois.



Seuls les jeux PS1 peuvent être exécutés.
Il semblerait qu'une mise à jour soit nécessaire au niveau des jeux PS3 pour que l'on puisse utiliser pleinement cette fonction.

L'espace de bienvenue est une application qui vous explique en détails l'utilisation du touch screen et touch panel (situé à l’arrière).
Il y a tout un tas de mini-jeux très sympathique où l'on peut même gagner quelques trophées.
Les vidéos explicatives sont intégralement en français parlé.

Le gestionnaire de contenu consiste à échanger les fichiers qui sont sur la Vita entre un ordinateur ou une Playstation 3.
Dans tous les cas, il faut installer un soft gratuit (uniquement pour Windows) sur l'ordinateur pour pouvoir transférer le moindre fichier.
Fini les copies directes via l'explorateur.
Tous les fichiers multimédias, sauvegardes et même backup du système peuvent être transférés.
Une restauration du système est aussi possible si la sauvegarde a été faite au préalable bien entendu.


L'application Party permet de discuter par tchat et de jouer avec d'autres joueurs.
Il suffit de créer une "Party" et d'inviter vos amis.
J'ai testé le tchat vocal et ça marche parfaitement et ce, même pendant les jeux !
Bien prendre soin de fermer l'appli avant de faire autre chose sinon le tchat restera toujours actif.

Autrement, on retrouve les applications classiques comme Trophées, Amis, Photos, PS Store, Musique et Vidéos.
A savoir que les trophées sont stockés sur le même compte que votre compte PS3.

Un petit mot sur l'appareil photo dont l'utilisation est simple.
Un mode 4:3 ou 16:9 est disponible et vous pouvez choisir la caméra de face ou celle située à l’arrière.
Possibilité d'ajouter la géolocalisation.
Les photos prises peuvent être envoyées par email (pas d’intégration Twitter pour le moment).
Résolution de 960x544.

D'autres applications sont disponibles sur le Playstation Store comme Twitter que j'ai téléchargé gratuitement.
A part ça, il n'y pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est l'application pour les possesseurs de Torne.

Quelques réponses aux questions que l'on me pose beaucoup sur Twitter.
Q. Peut-on écouter de la musique ?
R. Je ne pense pas, je n'ai rien trouvé pour pouvoir en écouter.

Q. Peut-on prendre des screenshots ?
R. Oui, à tout moment (jeu ou appli), il est possible de faire un screenshot en appuyant simultanément sur PS + Start.
Tous les screenshots ci-dessus ont été réalisés ainsi.

Q. Quels types de vidéos peut-on lire ?
R. Les mêmes fichiers que sur PS3 donc pas de MKV bien entendu.

Q. Concernant l'autonomie ?
R. Pas pu faire de test pour le moment mais faut pas s'attendre à dépasser les 3h30 je pense.
J'ai noté que la recharge par cable USB est exponentielle, avec une charge longue au début puis tres rapide vers la fin.

Q. Les jeux sont-ils en français ?
R. Non, aucun jeu n'est en français.
Uncharted propose les voix et sous-titres anglais.
J’espère que très prochainement, comme sur PS3, les éditeurs sortiront des jeux multilingues.

Q. Le touchscreen dans les jeux est-il obligatoire ?
R. Non, les deux gameplays sont proposés, soit on utilise l’écran ou les boutons.
Possibilité de mixer ou d'alterner entre les deux à tout moment.
C'est sûrement le plus gros point fort de la Vita !

Q. Les cartes sont-elles faciles a inséré/éjecté ?
R. Au début, non, à vrai dire.
Le clapet en plastique semble fragile et il ne faut pas avoir peur de bien enfoncer la carte jusqu'au fond.

Q. Les cartes mémoires sont-elles nécessaires ?
R. Ca dépend des jeux. Certains jeux sauvegardent sur la mémoire interne de la carte du jeu, alors que d'autres demandent une carte mémoire obligatoire pour pouvoir sauvegarder et même démarrer l'appli.
C'est le cas de Uncharted et Everybody's Golf 6.

Q. Y a-t-il déjà des problèmes techniques ?
R. D’après le net japonais, certains rencontrent des problèmes comme par exemple: pixels morts ou toujours allumés, carte Sim non reconnue mais surtout celui qui revient le plus, c'est "freeze" total de la machine.
Personnellement, je n'ai eu aucun problème pour le moment (et j’espère ne pas en avoir) mais cela ne m’étonne guère car les premiers modèles de PSP avaient rencontré beaucoup de problèmes, dont la mienne (PSP-1000) avec le fameux bouton carré qui reste coincé dans la coque.

Voila, je m’arrête ici pour aujourd'hui.
N’hésitez pas si vous avez des questions, j'essaierai d'y répondre au mieux.

Le prochain article sur mes impressions concernant les jeux.

17 décembre 2011

La PS Vita dans la poche !

Et une de plus !
Ça y est, la Playstation Vita est enfin à moi !
Depuis que je l'avais tenue pour la première fois dans mes mains lors du Tokyo Game Show, je n'avais qu'une seule envie : la posséder au plus vite, tout comme cela avait été le cas pour la PSP.

Aujourd'hui, samedi 17 décembre 2011, c’était donc la sortie japonaise de la nouvelle console portable de Sony, la PS Vita, qui vient prendre la relève tant attendue de la PSP.
La relève, c'est vite dit car au Japon, le marché de la PSP est encore en très bonne forme et il faudra attendre plusieurs mois pour que les joueurs passent vers la nouvelle machine.

Et comme à chaque sortie de console au Japon, depuis 2000, j’essaie d’être présent le jour J pour me procurer la dite machine.
Aujourd'hui, c’était ma cinquième sortie de consoles, après la Gameboy Advance, la Gamecube, la PSP et la Wii.

Je dois dire que ce fut une sortie plutôt tranquille, une des plus tranquilles que j'ai pu faire jusqu’à maintenant.
En fait, Sony avait pris beaucoup d'avance en lançant des réservations dans tout le pays deux mois à l'avance, dès la mi-octobre.
Avec 2 modèles au choix, un modèle Wifi et un autre 3G/Wifi.

Pour le modèle 3G/Wifi, au Japon, le partenariat s'est fait avec NTT DoCoMo, le plus grand opérateur téléphonique du pays.
Sony pensait sûrement que le modèle 3G/Wifi serait le plus demandé mais contre toute attente, c'est le modèle Wifi, moins cher, qui a rencontré le plus de succès lors des réservations.
Du coup, celles-ci ont été closes très rapidement.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant d'acharnement autour de ce modèle et je n'ai donc pas pu faire ma réservation à temps.
Il faut dire aussi que jusqu’à maintenant je n'avais jamais eu à faire de réservation.

Pas de bol pour moi, ma seule chance de posséder une PS Vita restait donc le modèle 3G/Wifi.
Déception totale puisque jouer en ligne à l’extérieur ne m’intéresse vraiment pas du tout.
Mais voila, il a fallu que je passe par hasard un beau matin ce vendredi devant ce magasin près de chez moi pour tomber nez à nez avec des modèles Wifi encore disponibles.
Alors que toutes les réservations pour ce modèle étaient officiellement closes, pour je ne sais quelle raison, il en restait.
Y aurait-il eu des désistements ou alors quelques unités en plus de dernière minute ?

Vous pensez bien que je n'ai pas donc pas hésité une seule seconde.
Réservation faite, je suis ressorti du magasin avec un grand sourire sur les lèvres.
Je peux vraiment m'estimer heureux car j'avais passé ma semaine à chercher des modèles Wifi à droite à gauche mais en vain.
Finalement, faire la queue toute la nuit pour tenter d'avoir un modèle Wifi n'avait plus lieu d’être, d'autant plus que les magasins n’hésitaient pas à afficher que seules les personnes ayant réservé seront servies le jour J.
Concernant le modèle 3G/Wifi, aucune restriction de vente cependant.

Vendredi soir, je suis donc rentré chez moi tranquillement alors que j’étais parti le matin même avec mon sac à dos prêt pour faire nuit blanche.
Un petit tour à Akihabara pour prendre la température pour se rendre qu'il n'y avait quasiment personne devant Yodobashi Camera, le plus grand magasin d’électronique du quartier.
Voilà qui mettait tout le monde d'accord: il était clair que faire la queue toute la nuit n'avait que peu d’intérêt.
Les transporteurs, eux, étaient là, débarquant les cartons de Vita devant les yeux des futurs acheteurs.
Des dizaines de Vita à 50cm de moi...


Pas de nuit blanche certes, mais j’étais tellement excité, comme à chaque sortie de machine, que j'ai fait "mon Japonais", c'est à dire me lever en pleine nuit pour aller faire la queue à l'ouverture du magasin.
Debout donc à 4h30 pour prendre le premier train à 5h10, arrivé devant le magasin Tsutaya (quartier de Shibuya) à 5h30.
J'arrive sur place et environ une dizaine de personnes étaient déjà assises.
Comme à l'accoutumée, le personnel est déjà sur place pour gérer la file d'attente.
On me remet gentiment un ticket affichant le numéro 20.
Numéro 20 ? et ce, sans faire la queue toute la nuit ? une première pour moi.
Le temps où on faisait les queues la veille au soir en se demandant s'il y aurait assez de machines pour tout le monde semble bien loin.

Il était impossible de rentrer dans la file d'attente avant que le staff contrôle bien que j'ai une réservation.
5h30, il fait 2 degrés dehors et j’écris, les mains gelées, sur une fiche les jeux et accessoires que je souhaite me procurer.


J'avais dans l’idée de me prendre une carte mémoire de 16Go mais j'ai changé pour une 8Go au final.
De même pour la pochette rigide que j'ai changé en pochette souple, chose que je regrette déjà car la souple est trop petite je trouve et il est difficile de bien mettre la console bien au fond.

Enfin, 6h45, plus que 15 minutes avant le lancement de la machine.
Le personnel nous fait entrer dans le magasin et là, on se fait flasher dans tous les sens comme si nous étions des stars par les journalistes venus exprès pour célébrer l’événement.
Les chaines de télévision locales sont toutes là ainsi que les médias étrangers comme Reuters et les chaines françaises comme M6 et Canal+.



Quelques minutes avant le compte à rebours, c'est Kazuo 'Kaz' Hirai qui monte sur la scène pour faire son speech.
Première fois que je le vois de si près, dommage qu'il ait dû partir juste après car j'aurais bien aimé me faire dédicacer ma Vita.


6h55, ça y est, le compte à rebours est parti.
10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, PSP VITA !!
Les caisses peuvent à présent ouvrir et commencer à vendre ces chères PS Vita qui n'attendent que d’être servies.

Quelques minutes, plus tard, ENFIN, je ressors du magasin avec ma belle PS Vita Wifi, une carte mémoire de 8Go, un film de protection pour l’écran, une pochette et mes trois jeux qui sont: Everybody's Golf 6, Touch my Katamari et Uncharted: Golden Abyss.
Très content, excité comme une puce mais aussi fatigué.
Il est 7h45, le temps de rentrer chez moi et de déballer tout ça.


Mais je passe devant les journalistes français qui me demandent de leur donner une petite interview, difficile de refuser.
Et j'enchaine comme ça trois petites interview à la suite, une autre en français, une en anglais et une dernière en japonais.
Voilà de quoi passer un peu partout.
Je ne sais pas si je passerai dans les émissions mais c'est toujours un plaisir de partager son plaisir au public.

En fin de compte, et ça peut vous paraitre stupide, mais le fait de ne pas avoir passé la nuit dehors, ce n'était pas le même sentiment ni la même excitation que d'habitude.
Ça m'a paru "facile" de l'obtenir par rapport aux autres fois.
Mais d'un côté, je ne regrette pas d'avoir pu dormir au chaud dans mon lit vu les températures qu'il faisait.


Maintenant, il ne me reste plus qu'à tester les jeux de fond en comble.
En attendant, voici la vidéo de ma "nuit" juste ci-dessous.


Et puis voici quelques vidéos qui présentent très rapidement la machine et le fonctionnement des jeux.
Je reviendrai certainement sur le fonctionnement du système dans un prochain sujet mais sachez juste que ce nouveau XMB fonctionne comme un OS de smartphone en fin de compte.
Tout est application, de même que les jeux, qui apparaissent comme des icônes une fois installés.
Ils peuvent être mis en arrière-plan à tout moment en appuyant sur la touche PS située en bas à gauche.
Lorsque l'on joue et que l'on appuie sur cette touche alors le jeu se met automatiquement en pause et il est possible d'y revenir par la suite quand on le souhaite.

En tout cas, ce que je peux d'ores et déjà vous dire, c'est que c'est une superbe belle machine, très bien désignée, légère, avec un écran géant d'une qualité exceptionnelle.
Vivement que l'on puisse jouer en interaction avec la PS3.




Moi, je vous donne rendez-vous dans les prochains jours pour des impressions un peu plus approfondies sur la machine et sur les trois jeux cités plus hauts.
Je compte sur vous !

14 décembre 2011

Zelda Skyward Sword

Je m’étais promis de me faire le prochain Zelda et de le finir et bien c'est chose faite !

The Legend of Zelda : Skyward Sword


N'ayant pas accroché à Twilight Princess, je m’étais arrêté en plein milieu de mon aventure et je n'ai jamais eu le courage de reprendre ma partie.
Il faut dire que ça tombait pile au moment où ma fille est née donc un peu moins de temps pour jouer mais la faute aussi au système de sauvegarde du jeu qui m'a empêché de faire de courtes sessions surtout une fois arrivé dans les donjons.

Première chose que j'ai donc vérifié avant tout dans ce Skyward, c'est la possibilité de sauvegarder facilement à tout moment sans devoir refaire du chemin déjà fait.
Il est vrai qu'avec le temps ma façon de jouer a changé, il m'est plus difficile d’enchaîner de longues sessions comme autrefois.
Donc quand je m'attaque à un jeu d'aventure ou à un RPG, le fait de savoir qu'il y a beaucoup de points de sauvegarde ou de sauvegardes automatiques, cela me ravi.


Comme je l'ai sûrement déjà dit, je ne suis pas un fan inconditionnel des Zelda mais il y a tout de même quelques épisodes qui m'ont marqué comme Link to the Past sur Super Famicom, Ocarina of Time sur N64, Link's Awakening sur Gameboy et The Minish Cap sur GBA.

Mais depuis Ocarina, je n'ai pas vraiment accroché aux autres Zelda, les épisodes DS m'ont vite agacé par leurs aller-retour insupportables.
Ce Zelda Skyward, c’était donc l'occasion de se remotiver et de se remettre à fond dans l'aventure comme à l’époque de la N64.

Une fois le jeu lancé, première constatation concernant les graphismes : textures baveuses, flou prononcé et un fort aliasing comme sur les premiers jeux Wii sortis en 2006.
Wouahh !!
Il semblerait que l'on constate ces faits uniquement sur une télévision HD.
Sur télé standard, rien de tout ça.
Mais bon, après quelques minutes, on s'y fait même si ça reste désagréable surtout après un passage sur console HD.
C'est un choix artistique comme le disent les développeurs, inutile de débattre plus.
Il est vrai que les couleurs et le choix d'aquarelle à l’arrière-plan ont tout de même du charme.


Une fois habitué, l'aventure peut enfin commencer mais malheureusement pour moi, j'ai encore quelques mauvaises surprises à découvrir.
À peine commencé qu'il est impossible de contrôler les caméras, aïe !
Motivé, je ne désespère pas et continue ma quête jusqu'au premier temple où je me rends compte rapidement que les contrôles à la Wiimotion+ n'apportent rien si ce n'est des galères pour bien contrôler son personnage et finir par avoir mal au bras.
Soyons francs, Nintendo a voulu nous imposer son accessoire "motion gaming" mais au final, on s'en serait bien passé.
À part brandir son épée/sa wiimote au ciel de façon cool, l’intérêt des contrôles au wiimotion+ m'ont plus ennuyé qu'autre chose.
Une bonne manette m'aurait vraiment empêcher de crier comme un putois dans toute la maison pendant des heures.
Un petit tour sur Internet pour me rendre compte rapidement que je n’étais pas le seul à critiquer ce point, ce qui est rassurant d'un côté.

La point suivant, qui n'engage que moi, ne pourra certainement pas être compris par les fans invétérés de la série, j'en suis bien conscient.
Je trouve que le gamedesign/gameplay n'a pas évolué d'un chouïa, se retrouvant face à des mécanismes qui ont fait leur temps.


Comment en 2011, peut-on voir un personnage se jeter dans le vide automatiquement sans avoir, si ce n'est qu'une demie seconde, une animation nous montrant celui-ci perdant l’équilibre avant de tomber ?
Eh bien non, Link saute les yeux fermés dans le vide.
Vive les sauts automatiques !
Je pouvais encore concevoir ça il y a quelques années mais dans un jeu d'aventure de 2011, je trouve ça lamentable.

On continue avec la fameuse visée Z, très bien intégrée dans les épisodes 64 de même que dans Twilight Princess si je me souviens bien, complètement à côté de la plaque ici.
Lors des boss par exemple, on se retrouve à verrouiller des murs où je ne sais quoi plutôt que de se recaler face à l'ennemi.
Rien de plus agaçant lors d'un combat important.
Du coup, on perdra des cœurs bêtement à cause de cette gestion bancale des caméras.
Ce n'est peut-être pas grand chose pour certains mais sachez que ça m'a énormément ennuyé.


Allez j'en rajoute une couche pour la route.
Link peut sauter dans les nuages en chute libre et une simple pression sur bas suffit pour appeler son oiseau.
Le truc, c'est que si Link se suspend à une plate-forme perchée dans le ciel et qu'il la lâche, et bien il meurt !
Alors que si on saute, on ne meurt pas.
C'est ce genre de petits détails qui m'ont énervé tout le long du jeu et que je trouve inadmissible.

Sans oublier les murs qui sont aussi grands que Link mais qu'il n'est pas pas capable d'escalader.
Ou enfin les rebords d'eau de quelques centimètres infranchissables.
Je vais m’arrêter là car après on va dire que c'est de la mauvaise foi mais quand on joue, on ressent tout de même une sacrée frustration.


Comme je le disais plus haut, tout ça n'engage que moi.
Il n'y a rien de tragique en soi mais je pense que Nintendo ne s'est pas trop mouillé avec ce Zelda.
Alors certes les fans de la série me riront au nez, mais moi qui attendais une part d'innovation dans la façon de jouer, c'est plutôt raté.
Et ce n'est pas la "Wiimotion-gadget-Plus" qui viendra me dire le contraire.

Mais malgré tout ça, j'ai persévéré jusqu'au boss final et je dois bien reconnaître que ce Zelda a tout de même des qualités.
Ce que je retiendrai de ce jeu, c'est tout simplement l'agencement des donjons.
J'ai vraiment apprécié les énigmes, les objets comme le grappin ou la jarre, ainsi que la variété des mondes dans lesquels on progresse.
L'ambiance est particulièrement réussie, une ambiance très proche d'un Ocarina Of Time.
Avec un coup de cœur au dernier temple vraiment bien imaginé.
Si je me contente de ça, alors le jeu est réussi.


Mais autrement, le reste ne m'a guère enchanté.
En mettant les graphismes de côté, on a une histoire classique, des musiques qui n'ont rien d'exceptionnel, des voyages en oiseau sans intérêt et un boss final sans qui ne restera pas dans les mémoires.
Scénaristiquement, on en apprend tout de même un peu plus sur la saga.

Pour conclure, ce Zelda m'a plutôt déçu et j'avoue m’être forcé pour aller jusqu'au bout.
Nintendo s'est contenté du minimum mais pour ma part, c'est gâché par un accessoire sans intérêt et par un gameplay un peu rouillé.
Il serait temps de se mettre à jour et de revoir les codes et mécanismes des jeux d'aujourd'hui.
Si ce jeu était sorti en 2007, je ne l'aurai pas critiqué comme je l'ai fait aujourd'hui mais pour un soft qui sort en 2011, la pilule passe beaucoup mois bien.
Avec la Wii-U, on peut espérer voir une renaissance de la série un peu comme Capcom et son Bio Hazard 4.
Je l’espère fortement car autrement je ne crois pas pouvoir retoucher à un Zelda de ma vie, du moins sur console de salon.
Mais d'après Aonuma, le producteur de la série, il y a peu de chances de revenir à la jouabilité aux boutons, il faut se preparer à ce que le Wiimotion+ soit utilisé dans les futurs Zelda.

01 décembre 2011

Rayman Origins

Pour une fois, je vais parler d'un jeu français, et cela me fait très plaisir, surtout lorsqu'il s'agit de Rayman, la mascotte d'Ubisoft des années 90 créée par Michel Ancel.
Certes Rayman s’était un peu fait volé la vedette ces derniers temps par ses potes, les Lapins Crétins, mais il revient aujourd'hui en très grande pompe dans une nouvelle aventure, qui vous allez le voir, mérite incontestablement le détour.

Rayman Origins


Avant de parler du jeu proprement dit, j'ai envie de vous faire partager quelques lignes de nostalgie.
Car Rayman, pour moi, c'est tout de même un personnage qui a marqué une partie de ma vie de joueur.
Je me souviens comme si c’était hier du tout premier Rayman sorti sur consoles 32 bits, un jeu totalement éblouissant de part ses graphismes colorés, léchés, et ses animations bluffantes pour l’époque.
Et puis, on se rappelle tous de sa difficulté où les sauts sur les plates-formes étaient au millimètre près.
On sentait vraiment que les développeurs s'en étaient donné à cœur joie mais le jeu restait sensiblement difficile pour les jeunes joueurs comme moi à l’époque.


Et puis Rayman, c'est aussi une partie de ma vie professionnelle puisque, comme certains le savent certainement, j'ai travaillé chez Ubisoft il y a de ça une dizaine d’années au cœur des projets Rayman 2, 3 et M.
Donc forcément, durant ces années à Montreuil, j'ai vu Rayman sous un autre angle.
Je me souviens de plusieurs anecdotes dont une assez sympathique qui concerne la version japonaise de Rayman 2 sur laquelle j'ai collaboré.
En effet, le corps de Rayman est violet mais au Japon cette couleur a plutôt une connotation néfaste donc pour un héros, cela n'allait pas du tout.
Du coup, Rayman dans Rayman 2 version japonaise se retrouve doté d'un corps de couleur bleue foncée.
Étonnant non ? surtout que le tout premier Rayman sorti au Japon n'a pas été recoloré pour l'occasion. Étrange tout ça.
La preuve de mes dires en video.
De même pour la fée Ly qui se voit relookée et recolorée pour la version japonaise comme vous pouvez le constater ici sans oublier tout un tas d'autres retouches graphiques.
La question qui se pose donc, qu'en sera-t-il de la version japonaise de Rayman Origins?


Rayman, c'est donc ma petite mascotte française préférée sans aucun doute et je suis bien content aujourd'hui de découvrir ses nouvelles aventures.
Ici, pas de 3D vulgaire ou de lapins débiles, non non, comme l'indique clairement le titre du jeu, on revient aux origines.

Faites place au jeu de plates-formes de l’année !
L’année dernière, j'avais été complètement conquis par Donkey Kong Returns et cette année, je suis complètement tombé sous le charme de ce Rayman Origins.
On peut dire haut et fort qu'Ubisoft a bel et bien réussi son pari.
Rayman, qui avait été mis sur la touche dernièrement, revient en pleine forme.

Parlons tout d'abord de la réalisation globale.
Il semblerait que le studio d'Ubisoft Montpellier ait développé un moteur spécifique pour ce jeu.
Et il est vrai que le résultat est plutôt impressionnant : des couleurs chatoyantes, des animations à faire pâlir certains dessins animés, un framerate de 60fps même sur Wii et des musiques qui nous enchantent dès le début.
Tout comme pour le premier Rayman, nous avons donc droit à une réalisation très soignée et c'est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles.


Cote gameplay, on reprend exactement les memes mecaniques que dans le premier opus.
Rayman peut sauter, nager, courir, lancer son poing, frapper et voler avec ses cheveux.
La difference est que nous commencons avec un Rayman avec peu de pouvoirs, qu'il retrouvera petit a petit au fur et a mesure de l'histoire.
Je n'ai jamais vu un jeu de plates-formes si beau à vrai dire.

La force de ce Rayman Origins tient dans son gamedesign qui, et je pèse mes mots, vient concurrencer directement Mario dans son propre domaine.
En effet, on retrouve beaucoup d’idées reprises aux Mario et même à Donkey Kong.
Pas de doute, les développeurs d'Ubisoft se sont inspirés de ces idées mais les ont transposées différemment et intelligemment au monde de Rayman.
Du coup, tout s’enchaîne à la perfection et c'est un vrai bonheur que de parcourir tous ces mondes.
Rayman 1 avait été un "coup d'essai" si on peut dire avec comme idée essayer d'imiter le talent d'un certain Miyamoto.
Cette fois-ci, Rayman rentre dans la cour des Grands sans aucun doute.

L'autre point fort, c'est le challenge que propose le jeu.
Outre la difficulté du soft, arriver jusqu’à la fin ne sera pas une mince affaire.
Le jeu est divisé en 8 mondes distincts ayant pour thèmes les classiques: forêt, eau, feu, glace, etc.
Pour débloquer les stages, il suffit de délivrer les electoons emprisonnés.
Les lums sont bien entendu présents et ont leur importance eux-aussi puisqu'il faut en récupérer un maximum afin de les tranformer en electoons une fois le stage fini.


Donc pour faire clair, pas assez de lums, impossible de progresser.
Libérer uniquement les electoons ne suffit donc pas.
Heureusement, il vous reste le mode "Time Attack" qui vous propose de refaire les stages dans un temps imparti avec comme récompense un electoon.
Pour arriver au dernier monde, faire quelques allers-retours dans les précédents niveaux sera donc nécessaire.
Et arrivé une fois à celui-ci, on découvre des stages proches de la torture.
Outre les boss particulièrement vicieux, j'ai failli à plusieurs reprises lancer la manette par la fenêtre.
Ce qui, après réflexion, n'est pas une si mauvaise chose, cela signifie qu'il faut de la persévérance et de très bons réflexes.
Sachez aussi que Rayman ne peut se faire toucher que deux fois maximum d’où les vies et continus infinis.

Un monde caché est aussi disponible mais il ne vous sera ouvert que si vous trouvez toutes les dents de la mort dispersées un peu partout.
Donc là, c'est encore un tout autre challenge puisqu'en plus des lums nécessaires pour accéder à ces niveaux, il faudra faire preuve d'une grande dextérité.


J'allais oublier ce point alors qu'il fait partie intégrante du gameplay.
Il s'agit des phases de shoot'em up avec le moustique Moskito, grand ami de Rayman, que l'on n'avait pas vu depuis bien longtemps.
Là aussi, tout n'est pas si simple qu'il n'y parait: beaucoup d'ennemis, de projectiles à l’écran, de choses à éviter et de lums à récupérer.
Personnellement, j'ai adoré ces phases malgré le fait que certaines soient un peu trop longues.
En tout cas, elles s’intègrent parfaitement au reste du jeu.

Alors Rayman Origins, une perfection ?
J'aurais dit oui mais s'il y a bien un point qui me chagrine, même minime, ça reste la maniabilité.
Eh oui, celle-ci reste perfectible et notre Rayman se retrouve avec un problème d'inertie qui agace surtout dans les phases de courses.
Rayman a tendance à s’arrêter soudainement lorsqu'il attaque un ennemi en pleine course, ce qui a des conséquences lors des Time Attack ou certains boss.
Mourir pour ce genre de chose, c'est assez stupide.
Je trouve ça dommage et surprenant en même temps que ce petit détail n'ait pas été perçu et corrigé par les développeurs.
Car pour un jeu de plates-formes, disons-le clairement, ça craint.


Mais bon, à part ça, c'est du tout bon.
N'oublions pas non plus le mode multijoueur inspiré grandement de New Super Mario Bros Wii qui permet de s'affronter à quatre sur le même écran.

Je me suis complètement éclaté sur ce soft, tout autant que Donkey Kong Returns donc si comme moi vous êtes un grand amateur des jeux de plates-formes alors je vous recommande d'aller vous procurer ce très bon soft, français qui plus est.
Le fait de savoir qu'il sortira sur PS Vita me ravit car si c'est bien un genre de jeu qu'on voit souvent sur les portables de Nintendo, ce n'est pas le cas sur les machines de Sony.