25 mai 2008

Ikuze ! Gensan

Cette semaine, j'ai décidé de nourrir un peu ma PSP avec un soft sorti la semaine dernière mais qui est passé inaperçu :

Ikuze! Gen-san ~ Yûyake Daiku Monogatari ~, plus connu sous le nom de Hammerin' Harry en occident.


Irem nous ressort leur vieille mascotte qu'on avait tous oublié, Mr Gen, le petit charpentier qui aura à faire une fois de plus aux méchants entrepreneurs qui veulent détruire la ville.

Hammerin' Harry, pour ceux qui ne s'en souviennent pas, avait débarqué sur Famicom et sur Super Famicom, dans des petits jeux de plateformes/action bien colorés, rigolos mais aussi difficiles.
Gen san est resté dans la mémoire de certains gamers japonais et c'est avec surprise de le revoir débarquer après si longtemps sur PSP.


J'ai seulement eu l'occasion de jouer aux jeux Hammerin' Harry via émulateurs et je les ai toujours comparés aux Gambare Goemon que j'apprécie beaucoup.
La PSP manque cruellement de ce genre de jeux, c'était donc l'occasion rêvée de me pencher un peu plus sur ce titre.

Au niveau du gameplay, on fait dans le classique : un bouton pour sauter, un bouton pour frapper et voila !
On peut aussi se baisser et utiliser une attaque spéciale dévastatrice mais c'est tout.
Autrement, on se déplace de la gauche vers la droite en prenant soin d'éradiquer tous les méchants sur notre chemin.


Graphiquement, c'est assez soigné, tout est en 3D même si le jeu se joue dans un plan 2D, le tout très coloré, on reste dans l'ambiance de la série et plus particulièrement dans celle de l'épisode Super Famicom.
Les stages sont nombreux mais très courts, faut compter en moyenne 5 minutes par stage avec un boss énorme pas toujours évident à terrasser.


D'ailleurs, cette série a toujours eu une difficulté assez élevée.
Irem n'a pas revu cette difficulté à la baisse, au contraire, je dirais même qu'ils l'ont augmentée.
Un peu comme Makaimura (Ghouls'n Ghosts), on meurt très facilement, au bout de 3 coups maximum si ce n'est pas un.
Pas facile du tout dans sa première approche mais heureusement, il est possible de régler la difficulté à chaque début de stage, ce qui est plutôt une bonne chose.
Si vous mourez, alors vous repartirez soit au début du stage, soit en plein milieu.

Un système vraiment à l'ancienne qui en rebutera certainement plus d'un.
Tout comme Makaimura, faudra prendre soin de tuer chaque adversaire et éviter de se dépêcher.
A ça, rajouter une maniabilité bien rigide, un personnage assez lent, des sauts pas du tout précis, et vous avez votre jeu difficile.
De toute façon, Irem n'a jamais fait de jeux avec des maniabilités spectaculaires, je me souviens encore de SOS Escape 2 qui m'avait bien refroidi.


La grosse nouveauté dans le soft, c'est que Gen san peut se transformer ou plutôt changer de costumes au fur et à mesure de son aventure.
Au début, vous revêtez votre habit de charpentier avec comme arme, votre gros marteau.
Vos déplacements sont lents mais votre marteau est bien efficace et fait bien le ménage autour de vous.
En revêtant vos habits de DJ, vous "slashez" vos ennemis à coup de disques, vos déplacements sont un peu plus rapides mais vos attaques moins puissantes qu'avec le marteau.
Avec le costume de plongée, vous pouvez nager sous l'eau, indispensable pour certains niveaux.
Une dizaine de costumes sont à debloquer, j'en ai déjà debloqué la moitié mais malheureusement ça n'a pas beaucoup d'influence sur le gameplay.
Le changement est plus visuel qu'autre chose en fin de compte et on a tendance a revenir au marteau qui s'avère l'arme la plus efficace et la plus facile à manier.


En bout de compte, moi qui m'attendait à un renouveau du jeu de plateformes/action, et bien je me suis trompé car ce jeu s'adresse aux fans de la série dans un premier temps, qui sont habitués à ce gameplay et à cette maniabilite un peu "old school".

Pour les autres, on se sentira un peu frustrer de ne pas pouvoir contrôler Gen comme on le voudrait sans oublier cette difficulté plutôt élevée en mode normal.
Cela n'empêche pas que le jeu reste fun à faire, et puis comme je le disais plus haut, ce genre de jeu est trop rare sur PSP pour passer à coté.
A réserver tout de même aux plus anciens et à ceux qui aiment la difficulté.

Ma note : 6.5/10

18 mai 2008

Passage à la HD

Et bien voilà ! J'ai franchi le pas.
Cela faisait plusieurs mois que je me tâtais, que j'arpentais les magasins chaque semaine, lisais plusieurs comparatifs, posais des questions à droite à gauche sur différents forums, à differents vendeurs, etc...
On pourra dire que j'ai pris mon temps, mais d'un coté, je pense que c'est normal vu l'investissement

La semaine dernière, je me suis donc enfin decidé et j'ai craqué pour le Toshiba Regza 37Z3500.


Modèle haut de gamme Toshiba, écran LCD Full HD 94 cm, avec tout un tas de specs (1080p/24p, 120Hz, x.v.Color/DeepColor) avec possibilité de brancher un disque dur en USB pour enregistrer directement les programmes et j'en passe.
Au Japon, les constructeurs de télevisions ne manquent pas, mais à vrai dire, Toshiba est sûrement le seul constructeur qui se donne à fond techniquement pour faire de bonnes télés HD.
Sony et Panasonic proposent de bonnes dalles, mais au niveau du hardware, ça pourrait être bien mieux.
Et comme je voulais un truc qui "dépote" bien, je me suis tourné vers Toshiba donc.
A savoir qu'au Japon, Samsung n'est pas présent sur le marché, ce qui est bien dommage car ils proposent de très bonnes télés (d'après ce que j'ai pu voir sur le net).

Après quelques réglages, j'ai testé quelques jeux PS3 et en effet, ça claque bien !
Ridge Racer 7, Assassin's Creed, Uncharted pour ne citer qu'eux, sont visuellement à tomber par terre.
GTA 4, lui, par contre, est propre mais n'arrive pas à la cheville des jeux cités au dessus.
Mais bon, les GTA n'ont jamais été vraiment beaux.
Il y a tout cet effet de blur, déjà présent sur télé SD qui ressort encore plus sur HD.

Justement, GTA 4, j'approche de la fin, je prends mon pied mais je regrette tout de même que le scénario ne soit pas si prenant que ça finalement.
Niko, bien gentil au début, nous montre qu'il n'est qu'un larbin qui dit oui à tout le monde sans trop broncher, mwouais....
De même les choix scénaristiques entre tuer untel et untel, ne changent rien au bout du compte.
Par rapport à San Andreas où on pouvait acheter tout un tas de trucs inutiles comme des villas par exemple, ici, il n'y a rien de tout ça.
En gros, Niko est assoiffé d'argent mais on ne peut rien en faire si ce n'est prendre le taxi.
Mais bon, je ne reviendrai pas sur mon opinion, je trouve le jeu vraiment bien, surtout que je n'ai jamais été un grand fan de GTA avant le 4.

Concernant les jeux PS2 sur PS3, l'upscaleur PS3 fait des merveilles.
Un léger flou mais rien d'ennuyant, ça donne même un effet de lissage plutôt agréable.
Par contre, la PS2, malgré le YUV a du mal, ça fait mal aux yeux de voir autant de pixélisation.
Je crois que je vais la débrancher et la mettre avec mes autres consoles 16 bits sur ma télé SD.
La Wii, elle, même si elle n'est pas compatible HD, s'en sort mieux que la PS2 je trouve.
Connectée en YUV bien entendu, on ne ressent pas trop la pixélisation et les couleurs sont bien plus vives que sur mon ancienne télé.
Mais sur un écran de plus de 42 pouces, je pense qu'on doit ressentir ses faiblesses tout de même.

On m'a prêté quelques Bluray et la différence entre les DVD upscalés n'est pas énorme.
On sent la différence quand même, le bluray est plus agréable pour les yeux mais personnellement, ça ne m'a pas frappé plus que ça.
Mais cela ne va pas m'empêcher de racheter quelques uns de mes films préféres en Bluray.
Le petit problème, c'est le zonage, zone A pour mon cas donc je suis obligé de me tourner vers des sites américains mais ce n'est pas plus mal vu les prix qui sont bien moins cher qu'au Japon.
Au Japon, les ventes de Bluray ne décollent pas et il y a vraiment peu de films, de plus, aucun ne propose de piste française.
D'ailleurs, si vous avez quelques sites sympa pour commander de l'import à bas prix, n'hésitez pas à m'en faire part !

Autrement, le gros défaut sur la télé, c'est le son : c'est plat, aucune basse malgré l'égaliseur intégré, rien de bien folichon.
L'impression que tout est au même niveau, j'ai essayé plusieurs réglages mais y a rien à faire : faut un kit d'enceintes extérieures.
Mais quand on voit l'épaisseur de ce genre de télés, d'un coté, on comprend que ce n'est pas possible d'avoir un son de qualité.
Pour le moment donc, j'utilise un kit d'enceintes pour PC avec un subwoofer, les balles dans GTA 4 ressemblent à de vraies balles et non plus à des claques.
On pensera à prendre un home cinéma mais pas dans l'immédiat.

Voila, même si ce post n'a pas vraiment rapport avec les jeux, il y en a tout de même un petit puisque j'ai fait cet achat pour le jeu en priorité.
Je suis donc préparé pour la déferlante Metal Gear Solid 4 qui arrive dans quelques semaines.

04 mai 2008

GTA IV

Je suppose que la plupart d'entre vous se sont déjà procurés le dernier épisode de GTA sorti cette semaine, non ?

Grand Theft Auto IV


Sans être un inconditionnel de la série, j'ai toujours plus ou moins apprécié la série, surtout GTA 2 sur PC où j'ai passé plusieurs nuits avec mes amis lorsque l'on ramenait tous nos ordis pour jouer en réseau le weekend.

Après ça, j'ai essayé les opus PS2 mais je ne sais pas vraiment pourquoi, je n'ai pas accroché.
Je pense que c'est le système de missions et de sauvegardes qui m'a rebuté dès le départ.
Retourner à la planque pour sauvegarder, rien de plus frustrant, du moins pour moi.

Puis, avec la PSP et son système de veille, c'était plus pratique mais malheureusement le petit écran de la PSP n'arrange pas les choses, surtout lorsque l'on joue dans les transports en commun, on est sûr de rater sa station (c'est du vécu ).

GTA, ça faisait donc un sacré moment que je ne m'étais pas penché dessus, je me demandais même quand est ce que je vais pouvoir à nouveau jouer à cette série sur ma télévision sans me prendre la tête avec ces fichus allers-retours.
Et bien, quel fût la joie d'apprendre que ce GTA IV propose un système de sauvegarde automatique, enfin !
Cela rend le jeu beaucoup plus accessible et plus agréable à jouer selon moi.

J'ai donc decidé de me relancer dans l'aventure GTA, direction le quartier d'Akihabara pour me procurer la version PS3 américaine (français inclu) pour une quarantaine d'euros.
A ce propos, la version japonaise du jeu n'est pas sortie (qui a dit sortie internationale ?) et Capcom qui se charge de l'adaptation et de sa distribution, n'a annoncé aucune date, si ce n'est que c'est pour cette année.
De toute façon, la version japonaise sera certainement censurée et ne contiendra sûrement que le japonais donc non merci Capcom.

Nous voici donc dans la peau de Nico Bellic, un immigrant de l'Europe de l'Est, qui vient rejoindre son cousin qui soi-disant, vit le rêve américain, mais celui-ci est plutôt un raté, un menteur, qui a du mal à se faire respecter.
Nico n'aura pas d'autre choix que d'apprendre à se débrouiller seul dans cette ville qu'il ne connait pas.


Avant de passer au gameplay, GTA IV propose une réalisation très soignée au niveau de la mise en scène, on a l'impression de regarder un film tellement les personnages jouent bien leur role, le tout est couronné de textes tous aussi humoristiques que vulgaires.
Franchement, j'ai été impressionné et cela m'est arrivé de rire devant certaines scènes, vraiment de l'excellent travail à ce niveau là.
Toute cette partie scénaristique nous plonge vraiment dans le personnage de Nico.

On retrouve Liberty City mais cette fois-ci, elle a été remodelée complètement et est différente de GTA 3.
On remarque juste que celle ci est plus petite que dans GTA 3, sûrement à cause de la modélisation qui a du demander d'énormes ressources.
Vaut mieux une ville bien modélisée, intéressante, qui fourmille de détails plutôt qu'une grande ville inintéressante et bâclée.


Sans vouloir être méchant, GTA n'a jamais vraiment "cassé la baraque" graphiquement parlant.
Avec GTA IV et la next gen, on peut dire qu'une nouvelle étape est franchie sans pour autant parler de révolution.
Tout d'abord la ville, très soignée, avec des bâtiments immenses que l'on peut même visiter.
Les passants, beaucoup plus vivants et naturels, ils discutent entre eux, lisent le journal, téléphonent, boivent, etc...
Les personnages principaux du jeu sont très bien modélisés avec des expressions faciales proches de la réalité.
Sans oublier les voitures et les animations en général.
Il suffit que Nico aille trop vite, rencontre un obstacle, la voiture s'arrête net et il passe par le pare-brise et se vautre dans la rue : excellent !


Les épisodes PS2 étaient largement critiqués au niveau du framerate.
Qu'est ce que ça pouvait ramer à certains endroits tout de même !
Dans GTA IV, fini tout ça, le jeu est fluide quoiqu'il arrive meme si de temps en temps, lors de poursuites avec les flics, on peut ressentir quelques ralentissements et baisse de framerate mais rien d'alarmant comparé à la PS2.

Ah oui ! Il y a aussi cet effet de "grain" voulu par les programmeurs je suppose qui rend le jeu un peu plus "cartoon" au niveau du visuel.
Personnellement, je ne suis pas fan, surtout que sur une télé standard non HD, on a une impression de flou d'assez mauvais goût.


La grosse nouveauté au niveau du gameplay est incontestablement l'utilisation du téléphone cellulaire.
En effet, grâce à celui-ci, on peut appeler ses contacts (plus besoin d'attendre qu'ils nous appellent), se faire appeler, appeler pompiers, police ou encore des taxis, gérer ses messages, carnets d'adresses et j'en passe.
Possibilité aussi de customiser son téléphone : sonneries, fonds d'écran,...
Sans oublier, la fonction GPS qui permet de vous rendre à votre destination en suivant le chemin indiqué.
Un détail important comme la possibilité de refaire les missions ou encore d'en annuler une en cours.
La cerise sur le gâteau avec l'activation de plusieurs missions en même temps.


Le combat corps à corps est cette fois-ci un peu mieux foutu.
Il est possible de vérouiller sa cible et de lui en faire voir de toutes les couleurs sans le perdre de vue.
Même système pour les armes, verrouiller son adversaire et le poursuivre devient plus facile.

Lorsque l'on se faisait courser par la police, c'était tout une affaire pour s'en défaire.
A présent la police vous recherche dans un certain perimètre uniquement et non plus sur toute la carte.
Suffit alors de sortir de ce périmètre sans vous faire remarquer et la police cessera de vous poursuivre.
Bien entendu, le périmètre de recherche diffère selon l'acte que vous avez commis.
Le périmètre sera différent entre un simple carambolage et une fusillade dans la rue.

Parler de tous les autres petits détails qui ont été ajoutés dans cette version, prendrait des pages entières.
Tout lister serait inutile et gâcherait votre plaisir de découvrir le jeu de toute façon.


Soyons francs, ce GTA est bien plus abordable, bien moins contraignant avec une progression plus fluide tout en étant encore plus fun que tous les opus précédents.
Et comme vous l'aurez remarqué, il se veut plus réaliste au niveau du gameplay tout comme dans les détails.
D'ailleurs, semblerait que la nouvelle facon de conduite en ait gêné plus d'un.
En effet, le contrôle des véhicules est plus difficile à prendre en main qu'auparavant.
Toutes les caisses avaient plus ou moins le même comportement alors que maintenant il est difficile de prendre un virage sans se retrouver dans le mur.
Il faudra donc moins jouer les bourrins et apprendre à maitriser les différents véhicules.

Je n'avais pas vraiment joué pleinement à GTA depuis plusieurs années, mais avec ce nouveau GTA, j'ai du mal à décrocher au bout du compte.
Je ne pensais pas que je tomberai accroc vu mes antécédents avec la série.
Tout ça signifie une seule chose : Rockstar a su faire évoluer son jeu phare, en le rendant plus souple, plus agréable à jouer, plus accessible aux joueurs, qui comme moi, étaient rétissants.

On parle d'une trentaine d'heures pour boucler le jeu en mode solo avec un bémol cependant d'après plusieurs sites : des missions répétitives sur la fin.
Vous me direz, faire 30 heures dans la même ville, je trouve ça déjà pas mal, Assassin's Creed qui lui aussi propose une ville immense n'arrive pas jusque là.

Ma note : 9/10