30 mai 2009

Kingdom Hearts 358/2 days

On enchaine les titres DS avec cette fois-ci, encore un titre phare attendu par beaucoup de joueurs, il s'agit de :

Kingdom Hearts 358/2 days



Pour la petite anecdote, sachez que le jeu est sorti un samedi et non pas un jeudi comme habituellement au Japon.
Peur que les jeunes fassent l'école buissonnière comme c'était le cas pour Dragon Quest ?

En tout cas, ce nouveau Kingdom Hearts est arrivé dans ma DS et il est temps de faire l'état des lieux.
Rappelez-vous, j'avais eu l'occasion de le tester lors du Tokyo Game Show 2008 et mes premières impressions n'avaient pas été très bonnes.
Voyons donc ce qu'il est de cette version finale.

L'histoire prend place entre l'épisode 1 et 2 sortis sur PS2, c'est à dire pendant l'année où Sora est endormi.
Donc ici, pas de Sora, non, le jeu se concentre sur le personnage de Roxas au sein de l'organisation XIII.
Pendant 1 an, on apprendra donc comment Roxas a intégré l'organisation, quelle est sa place ainsi que son rôle.
Mais un quatorzième membre est sur le point d'arriver et Roxas semble perturbé par ce nouvel arrivant.
Il faudra terminer le jeu pour connaitre ce qu'il en retourne et pour comprendre ainsi le titre "358/2".


Après une intro plutôt bien faite (pour de la DS) sur le thème "Passion" de Utada Hikaru, nous nous retrouvons devant 2 modes de jeu, un mode Histoire ainsi qu'un mode Mission.
Regardons de plus près ce mode Histoire.
Après un tutorial d'une heure environ pour nous expliquer le gameplay de base, on entre enfin dans le jeu proprement dit.

Le jeu se deroulant sur une année, chaque jour, les membres de l'organisation XIII vous donneront des missions à éxécuter, tout simplement.
Ces missions se résument la plupart du temps à tuer tel ou tel ennemi.

L'action se déroule sur l'écran du haut alors que l'écran tactile ne sert qu'à afficher la carte dans laquelle le personnage se trouve.
Le stylet n'a aucune utilité si ce n'est le fait de pouvoir faire tourner la caméra autour de Roxas.
Le jeu se joue donc entièrement à la croix directionnelle pour les déplacements.


Avant de partir en mission, vous devrez faire quelques préparatifs.
En effet ici, votre inventaire ainsi que votre équipement ne pourront pas être modifiés une fois sur le terrain.
Il faut donc passer par une phase de préparation qui se fait dans les quartiers de l'organisation.
Prenez donc le temps de bien faire le plein de potions, d'éthers, de choisir les bons accessoires ainsi que vos magies.
Et pour cela, il faudra utiliser ce qu'on appelle ici le "Panel Slot".

Ce Panel Slot m'a fait pensé un peu à l'inventaire de Bio Hazard.
C'est une sorte de grille remplie de plusieurs emplacements.
Dans chacune de ces cases, il est possible d'y mettre un objet, une magie ou encore un accessoire.
Certaines abilités consomment plusieurs emplacements donc il est important de bien réfléchir à ce que l'on veut emmener sur le terrain pour le futur combat.


Au début du jeu, les possibilités sont moindres (à cause du fait qu'il y ait peu d'emplacements de disponible) mais par la suite, il sera possible de faire des combinaisons d'abilités assez intéressantes.
Comme par exemple, mettre une magie feu avec un multiplicateur x3, ce qui prendra moins d'emplacements que si vous mettiez directement 3 magies.

On peut donc customiser à sa guise sa propre grille et par la suite, 2 autres grilles viendront se débloquer pour que vous puissiez créer d'autres styles d'attaque.
Par exemple, vous pouvez vous faire une grille reservée à la magie Feu ou une autre réservée uniquement aux attaques simples.
Cela ressemble fortement au système de deck que l'on trouvait dans Chain Of Memories en fin de compte.
C'est la même chose sauf qu'ici, certains de vos objets comme les potions et éthers disparaissent de votre inventaire une fois consommés sur le terrain.
Recherchez donc bien les coffres dissiminés un peu partout sur le terrain avant de rentrer au QG.

Les zones vous seront familières puisque ce sont les mêmes mondes que dans les précédents épisodes : Twilight Town, Agrabah, Atlantica, Halloween, etc...
Bien sur, DS oblige, les mondes seront divisés en plusieurs secteurs et la mission à remplir pourra être éparpillée sur plusieurs de ces secteurs.
Pour ceux qui ont les épisodes 1 et 2, il est facile de s'y retrouver mais pour les nouveaux, il sera plus difficile à cause des écrans de la DS qui n'offrent pas une superbe lisibilité.


Lors de vos missions, il se peut que vous soyez accompagné d'un des membres de l'organisation XIII.
Celui-ci n'est qu'un support, un peu comme Donald et Dingo, que vous ne pourrez contrôler.
Concernant vos commandes d'actions, on retrouve les classiques : Attaque, Magie et Objets.
Les invocations comme Simba, Dumbo, etc... ne sont disponibles dans le jeu.

Les combats sont on ne peut plus simple : on appuie sur A à répétition pour attaquer, les combos se font automatiquement puisqu'on a qu'un seul bouton d'action.
Le bouton B sert uniquement à sauter.
Pour passer à la magie, il faut appuyer sur X et une fois de plus pour passer à l'inventaire.
Assez contraignant surtout quand vous combattez mais heureusement le bouton R permet de créer des raccourcis sur vos actions les plus utilisées.
Lorsque vos HP sont dans le rouge, il vous sera possible de déclencher une super attaque en appuyant longuement sur A.


Sur l'écran du bas, on peut voir une jauge Mission.
Cette jauge ne se remplira qu'une fois l'objectif atteint.
Ensuite, il faudra revenir au point d'entrée par lequel vous êtes arrivé, ce qui peut s'avérer ennuyant lorsque vous devez retraverser toutes les zones.
Si vous vous faites tué alors sur le chemin, votre réussite ne sera pas prise en compte et il faudra recommencer.

De temps en temps, il peut y avoir 2 objectifs à remplir dans une même mission mais le second est optionnel et ne vous empêche pas de continuer votre aventure.
Disons juste que pour le joueur effréné, cela ajoute de la durée de vie supplémentaire.
Une fois de retour dans vos quartiers, vous pourrez faire le bilan, vous préparez pour la mission suivante et ainsi sauvegarder par la même occasion.

Si vous analysez un peu tout ce systême de jeu, vous vous rendrez compte que beaucoup de choses ont été repris de Subarashiki Kono Sekai (The World Ends with You), même au niveau de l'interface.
A ça, ajoutez-y le concept de Chain Of Memories, et vous aurez une impression de déjà-vu.
Square-Enix essaieraient ils de nous refaire des jeux tout en y ajoutant la marque Kingdom Hearts ?


Graphiquement parlant, le jeu s'en sort très bien niveau 3D alors qu'on sait très bien que ce n'est pas le point fort de la machine.
Belle performance donc même si les petits écrans rendent souvent le jeu confu surtout dans les combats avec tous les sans-coeurs et les boules de HP et de MP qui explosent un peu partout.

Au niveau musical, on reste sur un terrain connu avec de nouvelles musiques toujours dans la même ambiance que les précédents KH, du tout bon.
On a même droit à quelques cinématiques parlées.

Concernant le mode Mission, celui-ci nous offre la possibilité de rejouer directement certaines missions du mode Histoire, et ce, jusqu'à 4 joueurs en coopération.
On pourra choisir parmi les 13 membres de l'organisation, une première jusqu'à maintenant.
Certaines missions étant assez difficiles en mode solo, ce mode est donc une bonne solution pour les compléter.
Mais il faut bien constater que sur un écran de 8 cm, ça nous donne une belle bouillie de pixels qu'il est préférable de ne pas voir.


Au final, ce Kingdom Hearts m'a étrangement étonné puisque je pensais trouver un jeu mauvais alors qu'il n'en est rien.
Square-Enix a réussi un tour de force en transposant l'univers 3D de KH sur DS.
On peut les féliciter pour ce travail même si techniquement, on sent que les développeurs n'ont pas pu se lâcher pleinement.
Rien à dire sur le gameplay sauf cette drôle d'impression de se retrouver sur un jeu PS2 auquel on aurait supprimé quelques fonctions.
Mais ça, c'est le support qui veut ça et nous ne pouvons rien y faire.

C'est toujours un bonheur de se retrouver dans le monde de KH, rien que pour ça, les fans seront comblés et apprécieront le soft à sa juste valeur mais il y a tout de même quelques reproches à faire.
Il semblerait que l'organisation XIII ne sache faire qu'une seule chose : tuer du sans-coeur.
Et oui, les missions se ressemblent beaucoup et sont assez répétitives en fin de compte.
La plupart du temps, vous aurez à éliminer un ennemi qui vous attend tout au bout de la carte.
Ca me fait penser à Crisis Core et à ses sous-quêtes sauf qu'ici ce ne sont pas des sous-quêtes mais bien des quêtes principales.
Bref, cela manque de diversité dans l'accomplissement des missions, c'est dommage.

A ça, d'autres petits éléments qui m'ont perturbé comme la jauge de vie des ennemis qui est absente (assez ennuyant lors d'un boss), les menus difficiles d'accès (il faut constamment passer par les raccourcis) ou encore la caméra qui fait des siennes toujours au mauvais moment.
Malgré ça, étant un grand fan de la série, je passe un bon moment avec ce soft.
Les autres n'ont aucun intérêt à se le procurer de toute façon.

Version : japonaise | textes et dialogues intégralement en japonais.
Ma note : 7/10.

Attendons maintenant l'épisode PSP qui j'espère me surprendra lui aussi.
Aucune nouvelle malheureusement à l'E3 qui a eu lieu il y a quelques jours.

Gyakuten Kenji

Fans de Gyakuten Saiban (Ace Attorney), il est l'heure pour vous de lire ce qui suit.
En effet, le tout dernier épisode de la série vient tout juste de sortir au Japon.

Gyakuten Kenji alias "Ace Attorney : Benjamin Hunter"


Certains le savent déjà, dans ce nouvel épisode, pas de Phoenix Wright ni de Apollo !
Cette fois-ci, nous sommes dans la peau d'une nouvelle personne, qui ne vous est pas indifférente puisqu'il s'agit de Mitsurugi alias Benjamin Hunter, le rival mais néanmoins ami de notre cher Phoenix Wright.

Qui aurait pu croire qu'un jour, nous aurions à jouer les procureurs de l'accusation ?
En tout cas, on peut remercier Capcom pour ce virage étonnant car le 4ème épisode était loin de nous satisfaire, très peu d'innovations au final.
Il était temps de donner un coup de fouet à cette série pour qu'elle reparte de plus belle.

Intéressons-nous donc aux nouveautés de cet épisode.
Le jeu se divise toujours en 2 phases disctinctes : une phase d'investigation et une phase d'interrogatoire.

Commençons par la phase d'enquête.
Nous contrôlons notre procureur librement sur les scènes avec la croix directionnelle ou encore en utilisant le stylet sur l'écran tactile.
Lorsque vous êtes prêt d'un personnage, une icône "Parler" apparait et vous pouvez donc commencer la discussion.
Prêt d'un objet, c'est l'icône "Examiner" qui apparaitra et un clique suffit pour analyser l'objet en question.


Si celui-ci semble potentiellement intrigant, alors il viendra s'ajouter dans votre liste de "logiques" en tant qu'information.
Cette liste de logiques justement, c'est la grosse nouveauté du gameplay.

Celle-ci contient toutes les informations que vous avez pu trouvées sur le terrain et il est possible à tout moment d'y accéder.
Le but ici sera d'essayer de combiner plusieurs de ces informations entre elles afin que vous en déduisiez de nouvelles réflexions.


Pour ce faire, il suffit de relier ces informations avec le stylet et une fois que vous êtes prêt, cliquer sur "combiner".
Si vous avez vu juste, alors vous obtiendrez de nouvelles informations qui vous feront progresser dans l'histoire.
Dans l'autre cas, votre combinaison d'informations ne mènera à rien et votre barre de jugement en prendra un coup (gameover une fois vide), tout comme c'était le cas dans les autres épisodes au moment de lancer des accusations.

Sur l'écran du bas, à côté de la carte de déplacement, se trouve votre partenaire, qui vous accompagne dans votre enquête.
En cliquant dessus, on peut donc l'interroger pour soutirer quelques informations utiles qui pourraient faire avance l'enquête.


Comme à l'accoutumée, de nombreux personnages viendront vous rendre visite sur les lieux, soit pour vous aider, soit pour vous mettre des batons dans les roues.
Vous devrez écouter leur témoignage et chercher ainsi les contradictions.
On passe donc alors dans la phase d'interrogatoire.

Là encore, il faudra pousser le témoin à en dire plus sur chacune de ses phrases, afin de trouver une faille.
Une fois trouvée, on le contredit avec un objet de notre inventaire ou encore une information de notre liste de logiques.
Tout cela se passe directement sur les lieux de l'affaire, il n'y a donc plus de procès au tribunal mais ne vous inquiétez pas, cela n'empêche pas de se lancer des "Objections !!" ou encore des "Un instant !!".


Apres un interrogatoire, on peut retourner à l'enquête si cela nous le permet, pour ensuite retomber sur un interrogatoire.
On passe donc d'une phase à une autre régulièrement sans aucun temps mort.
J'aime beaucoup ça car on se sent plus actif, on n'a pas à lire des tonnes et des tonnes de phrases avant de pouvoir faire quelque chose.

Bien entendu, on reste dans l'ambiance Gyakuten, avec beaucoup d'humour, des personnages très charismatiques, des animations toujours aussi hilarantes les unes que les autres.
Au niveau des musiques, là aussi, même genre avec toujours les mêmes effets sonores.

Personnellement, je trouve le jeu plus entrainant que les précédents épisodes car tout s'enchaine relativement assez vite.
Notre procureur ne perd jamais son sang-froid et est toujours très sûr de lui et n'hésite pas à foncer sur l'adversaire.
Cependant, le jeu me semble plus difficile du fait que l'on doive tout déduire par soi-même.
Il faut chercher les preuves ainsi que les combinaisons possibles et ce n'est pas toujours évident mais c'est justement ça la nouveauté et j'avoue que ça me plait beaucoup.
La série commençait à s'essoufler et Capcom lui offre une nouvelle chance avec ce titre.


Pour ceux qui aimerait essayer le soft, il est possible d'y jouer dans une version démonstration sur PC qui reprend la première enquête (en japonais) ici

J'étais très enthousiasme après avoir fait cette démo et maintenant que j'ai le jeu entre les mains, je le suis encore plus.
L'ambiance des Gyakuten n'a pas changé, tout y est avec un gameplay rafraîchissant.
Même si le fait de se déplacer apporte plus de liberté au personnage, cela n'apporte pas vraiment grand chose puisque les zones à explorer sont plutôt courtes.
Mais cela donne un côté action au jeu, ce qui manquait depuis fort longtemps.

Cette série Gyakuten reste vraiment une de mes séries préférées sur DS (hormis le 4) et ce Gyakuten Kenji fait déjà partie de mon top 3.
Dans tous les cas, vous savez ce qui vous reste à faire !
Est-il nécessaire de vous dire que le jeu est entièrement en japonais ?

Ma note : 8/10

N'oublions cette Nintendo DSi "édition limitée" à l'effigie du jeu, sortie en même temps que le jeu.


Et puis comme au Japon, on pense toujours à votre portefeuille en premier, un coffret limité est disponible aussi mais uniquement sur le site en ligne de Capcom.


Ce coffret contient le jeu, 1 CD audio, 1 DVD vidéo de tous les trailers, des cartes, la brochure du concert qui avait eu lieu en avril 2008 et un classeur pour ranger ses jeux DS.


Tout ça pour la modique somme de 70 euros environ.

24 mai 2009

T-shirts chez Uniqlo

Uniqlo, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une grande chaine de magasins de vêtements bon marché au Japon.
On pourrait comparer avec Decathlon mais les produits proposés sont pour le "casual" et non pour les sportifs.
On y trouve de grandes tailles (c'est important quand vous êtes grands au Japon) et tout un tas de vêtements avec des designs simples pour quelques milliers de yens.

Une ou deux fois par an, leur site en ligne "UT" propose des collections réservées uniquement aux internautes.
Chaque année, on a donc droit à diverses collections de t-shirts assez sympathiques.
Et tout comme l'an dernier, UT fait plaisir aux gamers en proposant une toute nouvelle collection à l'effigie des jeux videos les plus populaires.


En général, les t-shirt de jeux vidéos coûtent assez cher, environ 4000 yens (~30 euros), ce qui est bien trop pour un t-shirt.

Mais grâce à Uniqlo, on peut trouver des trucs pas mal pour 1500 yens (~11 euros), ce qui est beaucoup mieux.
En voici un petit aperçu.


Comme vous pouvez le voir, les designs sont très simples mais ce n'est pas plus mal.
Et puis, concernant la qualité du transfert, c'est très bon, ils pourront passer à la machine à laver sans souci.
Cette année, je me suis pris uniquement celui-ci :

L'année dernière, je m'en étais pris deux à l'effigie de Sonic.

Le site officiel : http://ut.uniqlo.com/game

17 mai 2009

428: Fūsasareta Shibuya de

Aujourd'hui, encore un jeu Wii, et oui !
J'aimerais vous parler d'un jeu sorti il y a quelques temps déjà au Japon (Décembre 2008) et qui mérite un petit coup d'oeil surtout que je n'ai trouvé aucun article en français qui en parle en détails.

428: Fûsasareta Shibuya de
(que l'on pourrait traduire par "28 avril : Blocus à Shibuya")


S'il y a bien un jeu "ovni" sur Wii, c'est bien celui-ci.
Ovni dans le sens ou en fait, ce n'est pas un jeu comme on a l'habitude d'en voir.
Les vieux de la vieille se rappelleront sûrement de "街 Machi" sorti sur Saturn/PSone au Japon, qui était en fait une sorte de roman intéractif.
Le jeu n'étant jamais sorti en occident, très peu de personnes ont dû y jouer.
Un portage PSP du jeu a même vu le jour il y a 3 ans.


Sachez juste que c'est le même éditeur (Chun Soft) qui est à l'origine de ces 2 jeux.
D'ailleurs, les 2 jeux prennent place dans le quartier de Shibuya donc on peut parler de séquelle si on le voulait.
"428" reprend donc le même concept que Machi, c'est à dire que nous avons à faire à un roman, suite d'images fixes superposées par de nombreux dialogues et textes.

Pourquoi est ce que je vous parle de ce jeu ?
Et bien tout simplement parce le magazine japonais Famitsu lui a collé une note de 40/40 !
Très peu de jeux reçoivent cette note et encore moins ce genre de jeu, d'où mon interrogation et ma curiosité à découvrir ce qu'il en est vraiment.

Je me suis donc laissé tenter par l'expérience de ce film intéractif japonais.
Si vous aimez les "dramas" japonais alors je pense que vous aimerez beaucoup l'intrigue, autrement passez votre chemin.
Ca va de soi, le jeu est intégralement en japonais et il est conseillé de bien japoniser, autrement autant lâcher l'affaire tout de suite.


Dans ce jeu, on reste très passif, puisqu'on ne fait que lire une histoire et assister à un diaporama de photos.
De temps en temps, vous aurez à faire des choix.
C'est là que ca devient intéressant puisque selon votre choix, le scénario prendra une certaine direction.
Ce n'est pas nouveau, on a déjà vu ce genre de gameplay dans d'autres jeux.
Néanmoins, ce "428" va plus loin que ça, je m'explique.

En fait, vous n'incarnez pas une seule personne mais 5 personnes simultanément, qui doivent résoudre la même enquête mais d'un point de vue différent.
Un peu comme dans Pulp Fiction, où tous les personnages ne se connaissent pas mais on est lien avec l'histoire.
Lorsque vous ferez un choix avec telle personne, cela influencera l'histoire des 4 autres personnes.
Un mauvais choix et alors tous les personnes verront leur histoire se terminer en impasse, ce qu' on appelle "Bad End" dans le jeu.
Il y a de nombreuses "Bad End" et le but est donc de résoudre cette enquête avec tous les protagonistes afin qu'ils puissent arriver à leurs propres conclusions.


Par exemple, on commence l'histoire avec un certain détective, Shinya Kano, qui est en planque et qui attend qu'un kidnappeur se pointe pour récupérer la rançon.
Cette rançon est dans une valise et est portée par une jeune fille, qui attend patiemment devant la statue du chien Hachiko (à Shibuya).
A ce moment là, une personne (vous) s'approche de la jeune fille et vous avez le choix entre discuter avec elle ou pas.
Si vous décidez de l'acoster, alors le détective pensera que c'est vous le kidnappeur.
Vous serez arrêté ("Bad End" pour vous) et le détective ne pourra mener son enquête jusqu'au bout puisque vous êtes innocent ("Bad End" pour le détective).
Vous saisissez ?

Personnellement, je trouve ça extrêmement bien foutu et je trouve même ça surprenant qu'il n'y ait pas plus de jeux comme ça au Japon car les japonais sont friands de ce genre d'histoire.
Lorsque vous lisez les textes, il est possible de cliquer sur certains mots, qui vont donneront des indices pour justement éviter ces "Bad End".


L'histoire prend place un 28 avril (4/28 en japonais) et commence à 10 heures du matin et prend fin à 20 heures.
Le jeu est coupé en 10 phases, chaque phase correspondant à 1 heure de jeu.
Pour passer d'une phase à l'autre, il faut éviter les "Bad End" tout simplement.
Si vous pensez avoir fait une erreur à un moment ou un autre, il est possible de revenir dans le temps et changer son choix.
En tatonnant donc, il n'est pas difficile de faire les bons choix mais ça reste toujours sympa de voir ce qu'il se passe si on se trompe.

Je n'ai pas encore fini le jeu mais faut bien avouer que la force du jeu, est son scénario très bien ficelé et prenant.
En terme de jeu, on ne peut pas vraiment parler de gameplay puisque la plupart du temps, on passe notre temps à lire.
Maintenant, je pense comprendre pourquoi les journalistes de Famitsu lui ont collé cette note, parce qu'ils ont dû être absorbés par le scénario, qui est très proche d'un drama télévisuel.
Mais pour un oeil occidental, je pense qu'il est difficile de comprendre cette note.
Elle me parait exagérée tout de même, mais d'un côté, le jeu étant une succession de choix, difficile d'en montrer les faiblesses.

Ce jeu ne sortira donc probablement jamais en occident.
Si cela vous tente cependant, la seule solution est de bosser votre japonais !
J'aurais aimé mettre une note moi aussi mais je n'en vois pas l'intérêt finalement.
En tout cas, je passe un excellent moment avec ce soft.

10 mai 2009

Oboro Muramasa

Messieurs, il est temps d'arrêter les Wii Fit et autres jeux stupides et sans intérêt que l'on peut trouver sur Wii.
Du lourd vient d'arriver et ce lourd s'appelle

Oboro Muramasa


Oboro Muramasa est un action-RPG développé par la petite équipe de VanillaWare.
Cette équipe ne vous dit sûrement rien mais certains se rappelleront de Odin Sphere sur Playstation 2 ou encore de Princess Crown sur Saturn.
Les 3 jeux se ressemblent beaucoup de par leur gameplay et cet épisode Wii pourrait être comme une séquelle de Odin Sphere tellement les 2 jeux sont semblables.


L'histoire prend place dans l'ancien Japon, à l'ère Genroku plus précisément, où les épées sont possédées par le mal.
Ces âmes prennent le contrôle de leur propriétaire en réveillant en eux leur désir de soif de conquête et de puissance.
Tout ceci ménera au réveil de plusieurs démons tous puissants les uns que les autres.
Heureusement pour nous, un jeune ninja, Kisuké, et une jeune princesse, Momo, décident de partir chacun de leur côté pour mettre un terme à ce chaos.


Aujourd'hui, je vous présente le gameplay dans cette vidéo d'une vingtaine de minutes.


Lien externe (plus grande résolution)

Comme vous avez pu le remarquer le jeu est entièrement en japonais mais la progression est très linéaire donc les non-japonisants pourront avancer sans problème.
La difficulté réside dans la compréhension des menus comme celui de le création d'épée ou encore celui de la réalisation de ces propres repas.
Néanmoins, comme d'habitude, on passera à côté du scénario qui est, certes, très classique ici.


En ce qui me concerne, ça fait bien longtemps que je n'avais pas apprécié un si bon jeu sur Wii.
Comme je l'ai dit dans la vidéo, l'ambiance, les musiques, les graphismes, ou encore les animations sont sublimes, une réalisation parfaite qui fait penser à Okami.
Difficile de ne pas aimer et difficile de ne pas résister.
A posséder absolument !

Ma note : 8/10

02 mai 2009

Zettai Zetsumei Toshi 3

Que se cache t-il derrière ce nom à coucher dehors ?
Et bien, c'est tout simplement le nom de la dernière production du studio japonais IREM qui vient tout juste de sortir sur PSP.

Si je vous dis SOS The Final Escape ou encore Raw Danger, cela vous dit-il quelque chose ?
Nous y voilà donc, voici le troisième épisode de la série "Zettai Zetsumei Toshi" qui débarque cette fois-ci sur la console portable de Sony alors que les 2 premiers étaient sortis sur PS2.

Zettai Zetsumei Toshi 3



Irem, c'est le genre de studio japonais qui arrive encore à survivre on ne sait comment.
Avec seulement un jeu par an, sans compter que leurs jeux sont loin d'être de grosses productions à part la série des R-type.

Ceux qui me lisent depuis le tout début, vous vous souviendrez que j'avais parlé de l'épisode 2 ici et que j'en étais resté sur des impressions plutôt mauvaises.
En testant cette suite, j'attends à ce que la série remonte dans mon estime.
J'ai toujours trouvé le concept original, je garde un très bon souvenir du premier opus.

Le jeu avait été présenté au TGS 2008 avec un stand assez impressionnant puisque celui-ci recréait les sensations d'un tremblement de terre
Une expérience intéressante qui montre que les tremblements de terre ne sont pas à négliger au Japon.
Tout ce qu'il faut pour attirer le public.


Alors commençons par le début, glissons l'UMD dans notre bonne chère PSP.
Première remarque, quelle surprise de voir que le soft nous propose une installation (facultative) sur la Memory Stick.
C'est toujours bon à prendre donc autant en profiter surtout que, si on se rappelle l'épisode 2, les temps de chargement étaient innombrables et de longueurs interminables.

Alors que vous vous rendiez dans votre nouvelle université située sur Central Island, la ville se retrouve subitement secouée par un énorme tremblement de terre qui détruit tout.
Votre bus se couche sur la route et vous vous retrouvez tout seul dans l'obscurité du tunnel.


On devra donc faire face à diverses situations telles que des tremblements de terre à répétition ou encore de grandes innondations.
Avant de partir à l'aventure, vous devez choisir entre 2 personnages :
Honjyou Saki ou Kousaka Naoki, tous deux jeunes etudiants.


Alors qu'on avait eu droit à 2 scénarios différents selon le personnage choisi dans le précédent épisode, ici, il n'y en a qu'un seul malheureusement.

Au niveau du gameplay, les actions sont très sommaires.
On peut donc courir afin d'échapper à des explosions en chaine ou à des éboulements soudains.
En cas de tremblement de terre, il faudra s'accroupir le plus rapidement sinon on tombera, ce qui provoquera une baisse de notre barre de vitalité.
Il est aussi possible de ramper pour passer sous des débris ou dans des tuyaux.
Enfin, en appuyant sur carré, notre personnage criera de toutes ses forces pour interpeler des personnes en danger.

Ceux qui pensent que l'on peut se balader à sa guise dans la ville se trompent.
En effet, ici, tout est extrêmement scénarisé et dirigé.
Le scénario est divisé en plusieurs parties dans lesquelles vous devrez faire face à une situation particulière.
La plupart du temps, cela se résume à accéder à l'autre bout de la rue en évitant les obstacles ou en essayant de trouver le passage adéquate sans mourir.
On devra aussi aller aider certaines personnes en difficulté toujours perchées dans des endroits extrêmes.


A tout moment, il se peut qu'une explosion surgisse ou encore qu'un tremblement de terre se déclenche, il faudra rester sur le qui-vive.
Faites donc attention à ce que votre barre de vitalité reste au maximum car nos jeunes étudiants sont très fragiles et le moindre petit saut de quelques mètres les tuera.
De plus, il ne faudra pas négliger le facteur stress, qui varie selon la situation.

En effet, plus votre personnage sera stressé, plus sa barre de stress prendra sur la barre de HP, réduisant ainsi votre force.


Trouver un endroit pour se reposer ou un endroit calme sera nécessaire pour réduire ce stress et récupérer ainsi de la force.


N'hésitez donc pas à vous asseoir sur les bancs car en plus de récupérer toute votre force, ils font aussi office de point de sauvegarde.
Bien entendu, vous pouvez aussi utiliser des trousses de soins, éparpillées dans les rues mais celles-ci étant rares, vaut mieux les garder en cas d'urgence.

Pratiquement au début de l'histoire, vous rencontrerez une jeune fille qui viendra se joindre à vous et qui vous sera utile dans certaines situations comme pousser une voiture ou soulever des débris.
Vous aurez aussi à faire des choix de dialogues à certains moments.
Ces choix ne changent en rien le scénario mais ils intéragissent sur votre barre de HP/stress.
Même si on a tendance à toujours choisir le premier choix, ce n'est pas obligatoirement le meilleur si on veut rester en pleine forme.


Toujours sur votre chemin, vous récolterez divers objets comme des trousses, des boissons ou encore des extincteurs ou des criques pour soulever voitures et décombres.
Mais ce n'est pas tout, d'autres objets peuvent être collectés comme des mascottes pour votre boussole, des costumes, des photos et des livres (qui s'avèrent être des manuels constituant ainsi l'aide du jeu).
Les objets importants à l'histoire sont souvent placés au milieu du passage donc finalement la quête des autres objets n'a que très peu d'intérêt.

Graphiquement, le jeu s'en sort plutot bien pour la PSP, c'est assez bien détaillé et les personnages sont bien modélisés.
On regrettera seulement que les décors ne soient pas tres variés mais que voulez-vous, dans une ville détruite, difficile de diversifier le paysage.


Une de mes plus grosse craintes était de trouver des ralentissements comme dans Zettai 2, ralentissements qui m'ont fait abandonner ma partie.
Il est vrai que les jeux Irem sont loin d'offrir des moteurs de grande qualité mais bon, rassurez vous, cet épisode PSP ne souffre d'aucun ralentissement (ouf !).
C'est tant mieux je dois dire car cela aurait été vraiment inadmissible.
Cependant, malgré l'installation des données sur la Memory Stick, il y a énormément de chargement qui coupent constamment l'action.
Ca, c'est vraiment dommage car même s'ils ne sont pas longs, en avoir toutes les 5 ou 10 minutes, ça casse l'ambiance.

L'autre nouveauté du soft, c'est la possibilité de jouer jusqu'à 4 en multijoueurs.
Lorsque vous aurez débloquer une scène dans le mode histoire, celle-ci deviendra disponible et jouable en local avec d'autres personnes.
Comme je le disais, les scènes étant très courtes, il est préférable de terminer le mode histoire avant de faire du multi car jouer à 4 sur une scène qui dure 5 minutes, n'a aucun intérêt.
Il est donc possible d'aider ces partenaires à pousser des véhicules, des roches, ou encore aider les copains qui se retrouvent coincés sous des décombres.
Je n'ai pas pu essayer ce mode malheureusement mais sur le papier, ça s'annonce sympathique.


En tout cas, meme si le jeu est loin de casser la baraque, il est agréable à jouer, beaucoup plus que le 2.
Néanmoins, le gameplay n'apporte rien de nouveau à cet épisode, Irem nous fait du très classique, dans la même optique que ses 2 précédents épisodes avec les ralentissements en moins.

J'espère que le prochain sera sur PS3 mais j'ai peur d'être déçu par la réalisation technique.
En attendant, la PSP n'ayant pas grand chose à se mettre sous les dents dernièrement , on peut envisager l'achat pour les plus courageux.
Attention cependant, cette version japonaise est intégralement en japonais ici, à bon entendeur donc !
Aucune sortie n'est prévue pour l'occident pour le moment.

Note : 6/10