27 novembre 2010

Epic Mickey

Décidément, j'enchaine les titres Wii dernièrement.
Il faut bien le dire mais le catalogue Wii de cette fin d'année est plutôt bien garni.
Sonic Colours, Epic Mickey et bientot Donkey Kong Country Returns, il n'y a pas de quoi s'ennuyer.
Et aujourd'hui, nous allons passé en revue un jeu qui a fait beaucoup parler de lui depuis l'E3 2010, il s'agit d'Epic Mickey.


Un jeu sorti de nulle part si on peut dire, un jeu que personne n'attendait, une surprise de taille vu que la souris aux quatre doigts, Mickey, revient faire son come-back sur consoles de salon.
Rappelez-vous, la dernière fois que Mickey a fait son apparition sur console, il me semble que c'était sur Gamecube en 2002 avec "Magical Mirror starring Mickey Mouse", un titre plutôt raté dont très peu de gens se rappellent (ce qui n'est pas un mal).

Mickey sur consoles, c'est pour moi : Castle of Illusion, toute la série des Illusion même sur MS et GG, ou encore Mickey Mania.
Alors en voyant ce nouvel épisode et ses phases de plateforme, faut il s'attendre à retrouver Mickey dans une superbe aventure trépidante comme sur consoles 8 et 16 bits ?
En tout cas, tout le monde a l'air d'être très enthousiaste par le retour de Mickey sur consoles.


Voilà que Mickey entre par accident dans le laboratoire d'un sorcier où celui-ci a créé un monde pour les personnages oubliés de Disney.
Profitant de l'absence du sorcier, Mickey s'amuse alors avec la peinture magique et par inadvertance crée un être maléfique, le Fantome Noir, qui va alors répandre la désolation sur le monde.
Comme vous vous en doutez, Mickey n'aura pas d'autres choix que de plonger dans ce monde et d'aller réparer ses erreurs.
Voici comment Mickey partira à la rencontre d'anciens personnages comme Oswald le lapin chanceux ou encore Pat Hibulaire.

Ici, pas d'Aladdin ni de Roi Lion, c'est un retour aux sources dans les années 30-40 de Walt Disney, rien de tel pour réviser ses plus vieux classiques.
Cependant, on verra que le jeu n'hésite pas à mélanger tout un tas de mondes tirés de l'univers de Walt Disney comme celui de Peter Pan, Pirates des Caraïbes ou encore les mondes thématiques des parcs Disney Land.

Pour faire simple, Epic Mickey est un jeu de plateforme aventure mais qui a tout de même quelques particularités puisqu'il nous propose des éléments de RPG agencé autour de quêtes principales et de quêtes annexes.
Quêtes qui peuvent être réussies, ratées ou tout simplement omises, selon votre choix.
Même si la linéarité est plus ou moins présente, ces petits éléments apportent un petit plus par rapport aux autres jeux du même genre.
Cela peut nous faire penser un peu aux premiers Jak & Dexter ou Ratchet et Clank qui utilisaient les mêmes principes.
Selon vos choix, votre progression dans le jeu empruntera différents chemins et cela aura des conséquences comme éviter de battre des boss par exemple.


Nous contrôlons donc Mickey muni de son pinceau magique, un pinceau qui a deux principales fonctions.
La première consiste à lancer un jet de peinture permet de colorier les éléments préalablement effacés comme par exemple des plateformes ou encore le sol se trouvant sous vos pieds.
Ces éléments sont visibles car leurs contours sont opaques.

L'autre fonction permet de lancer un jet de dissolvant, ce qui a pour effet d'effacer la peinture et de faire disparaitre certains éléments comme des murs, des objets, des mécanismes, etc...
Bien entendu, votre peinture et dissolvant ne sont pas illimités, vous disposez de deux jauges respectives sur chaque côté de l'écran.
Une fois vides, elles se remplissent automatiquement juste un peu mais le mieux étant de détruire les tonneaux, les coffres ou autres objets avoisinants pour récupérer des recharges.


Je vous parlais d'un cote RPG un peu plus haut, en voici une preuve concrète.
Si vous utilisez plus la peinture que le dissolvant par exemple, c'est votre jauge de peinture qui s'agrandira au fil de l'aventure.
Au contraire, si vous êtes plutôt un maniaque du dissolvant, c'est cette jauge qui augmentera.
Par la suite, rien ne vous empêchera d'acheter des extensions de jauges dans le magasin de Main Street par exemple.

Mickey est loin d'être seul comme vous vous en doutez.
Les acolytes du Fantôme Noir sont nombreux et ils viendront vous empêcher de progresser bien tranquillement.
Là aussi, deux choix vous sont proposés, soit vous les aspergez de dissolvant, ce qui les fera disparaitre, et c'est à mon avis ce qui est le plus intuitif.
Soit vous les aspergez de peinture, ce qui les paralysera pendant un certain temps.
Et c'est là qu'on se rend compte que c'est tout de suite plus difficile d'utiliser uniquement de la peinture sur les ennemis.
D'une part, ils ne sont pas détruits, d'autre part ils ne vous donnent pas d'item une fois détruits.
Mais tout cela n'est pas anodin...


Selon votre utilisation de peinture ou de dissolvant, le jeu vous propose de faire des choix, choix qui se répercutent sur les missions qui vous sont proposées.
C'est pour cela que l'on parle de quatre fins différentes car même si le scénario reste le même dans sa globalité, les moyens pour parvenir au but sont bien différents.
Et ça, c'est quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours dans ce genre de jeu.

Vaincre le Fantôme Noir ne sera pas de tout repos.
Vous devez traverser différents mondes, entre autres un monde tiré de l'attraction "It's a small world", un autre tiré du château de la Belle au bois dormant, de la maison fantôme ou encore de l'ile du Capitaine Crochet.
Tous ces mondes se jouent à la troisième personne, vue de derrière et s'orientent plus vers le côté aventure, exploration, réflexion plutôt que de la plateforme.

Pour accéder à ces mondes, il faut emprunter des passages en entrant dans des écrans de projection où vous attend une toute nouvelle phase de gameplay.
Ici, vous êtes plongé dans un monde 2D, vue de côté, où vous vous déplacez sur un plan latéral comme tout bon vieux jeux 2D de plateforme qui se respecte.
Et en effet, il n'y a que des phases de plateforme, vous devez sauter, éviter les trous, agir dans le bon timing en évitant les ennemis, les projectiles et en récupérant un max d'items.
Personnellement, j'adore, cela m'a rappelé Mickey Mania tout simplement parce que ces niveaux prennent place dans les vieux dessins animés tout en noir et blanc avec un effet de vieille bobine et de musique qui saute de temps en temps.
C'est vraiment bien fait, dommage que ces phases ne durent pas plus de trois ou quatre minutes.
Et oui, ce sont juste des transitions permettant de se rendre d'un monde à l'autre.


Dans le jeu, de nombreux items peuvent être collectés.
Certains ayant une utilité plus que d'autres, comme les bobines de film, dispatchées uniquement dans les phases de transition 2D et souvent assez difficiles à récupérer.
Ces bobines peuvent être échangées à Main Street contre des broches, des améliorations de jauge ou encore des bonus comme des vieux dessins animés dans leur version intégrale.

Parlons un peu de la maniabilité et des contrôles car c'est justement pour moi un des gros points négatifs du soft.
Tout d'abord parlons de la wiimote qui permet de diriger le jet de peinture et de dissolvant.
Malheureusement pour nous, le pointeur est très imprécis, on se retrouve souvent à tirer sur un objet mais le jet n'atteint pas l'endroit désiré.
C'est tout simplement frustrant, il faut s'approcher voire même passer en mode de vue subjective pour viser correctement.
Le problème de la vue subjective, c'est qu'il est impossible de se déplacer et donc bien entendu impossible de l'utiliser pendant les phases d'actions par exemple.
Un exemple concret : vous voulez effacer la dalle qui se trouve devant vous, malheureusement, cela efface la dalle sur laquelle vous vous trouvez, vous tombez alors dans le vide ou dans du dissolvant et c'est fini.


Ensuite, les sauts de Mickey sont très imprécis, et pour un jeu de plateforme, croyez moi, il n'y a pas pire.
Je n'arrive pas à croire que cela ait pu passé sans qu'un minimum de gens au développement ne s'en soient rendu compte.
Rien de plus rageant que de glisser sur un rebord d'une plateforme alors que le visuel nous fait croire que ça passe.

Enfin, une camera digne des premiers jeux PS2 si je peux me permettre.
Impossible de la contrôler, on ne peut juste que la recaler devant soi.
Cela ne serait pas si gênant si on savait où se diriger mais ce n'est pas toujours le cas donc il faut passer en mode de subjective et là, on a l'impression de rejouer à Jumping Flash sur PS1.
Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eu à utiliser ce genre de vue dans un jeu comme celui-ci, au secours.

Ce qui m'amène à parler du level design des niveaux qui est là aussi très brouillon.
Comme la plupart des mondes sont sombres, il est souvent difficile de savoir où l'on doit se rendre, et ce malgré les explications du guide qui nous accompagne.
Il m'est arrivé plus d'une fois à tourner en rond dans les mondes pour trouver la sortie.
Tout ça est très maladroit, cela m'a vraiment rappelé les premiers jeux de plateforme qui offraient des univers 3D sauf que nous sommes en 2010 actuellement.


Graphiquement, deux choses à signaler d'après moi.
Tout d'abord, remarquons que la Wii se débrouille très bien ici, certains décors comme celui de la jungle sont plutôt beaux, les personnages de Disney sont très bien détaillés, sûrement une contrainte de Disney comme c'est le cas dans les jeux Kingdom Hearts.
La deuxième chose, et c'est là que le bas blesse c'est que c'est moche, voilà c'est dit !
Je veux dire visuellement au niveau de la palette graphique.
Hormis quelques mondes, la plupart du temps on se retrouve dans des univers sombres, noirs, avec des couleurs délavées ou des couleurs fluo, entouré de tuyaux, de slim gluant, de fumée, d'engrenages, bref on est bien loin des mondes chatoyants de Disney.
Ce n'est pas vraiment un défaut vu que c'est la direction artistique et le scénario qui veulent ça mais franchement ça m'a rendu morose tout le long de ma partie.
Je m'attendais à des mondes tout en couleur à la "World of Illusion" par exemple.

Pour conclure, je dirais que ce Epic Mickey est loin d'être "épique".
C'est un bon jeu avec son petit cote RPG-aventure plutôt sympathique mais la réalisation globale est loin d'être satisfaisante, je suis plutôt déçu du résultat final.
Je m'attendais à ce que le gameplay soit un peu plus poussé et réglé comme du papier à musique mais non, j'ai cette petite impression que cela a été bâclé.
Comme toujours, il faut se méfier des teasers et autres trailers qui peuvent se révéler néfastes sur notre jugement.
En tout cas, cela ne m'a pas empêché d'aller jusqu'au bout mais ce n'est pas ce que j'attendais d'un jeu avec Mickey, et ceux qui pensent que le jeu plaira à leurs enfants, je pense qu'ils se trompent.

Pour finir sur une note un peu plus positive, sachez qu'il m'a fallu environ douze heures et demie pour en arriver au bout, ce qui est plutôt un très bon point.
Pour les plus courageux qui voudront voir toutes les fins ou explorer tous les recoins, cela nous donne un jeu avec une très bonne durée de vie.

Sachez qu'à côté de ce jeu, Donkey Kong Returns vient de sortir et croyez-moi, c'est tout une autre affaire. La review très bientôt.

Ma note : 6/10
Version testée : européenne | Textes : français | Voix : français

09 novembre 2010

Sonic Colours

Quelques semaines après Sonic The Hedgehog 4 : Episode 1, voici un autre jeu très attendu par les fans du hérisson bleu, il s'agit de Sonic Colours sur Nintendo Wii.


Comme je le disais dans ma petite review, Sonic 4 était bien sympathique mais la maniabilité m'avait tout de même bien déçu.
A ce propos, je fais une petite parenthèse pour vous parler de ce remake fait par des amateurs.
Regardez cette vidéo et vous comprendrez alors que le Sonic 4 de Sega fait un peu pitié à côté.
N'hésitez pas à récupérer cette démo jouable sur votre ordinateur pour vous faire votre propre avis.
En tout cas pour moi, c'est déjà tout vu : j'adore à 400% !

Revenons à nos moutons avec Sonic Colours qui vient tout juste de débarquer un peu partout dans le monde.
Les mots "Sonic" et "Wii" ne sont pas deux mots qui collent généralement bien ensemble si je puis dire, on se souvient de Sonic and the Secret Rings ou bien de Sonic Unleashed ou pire avec Black Knight, bref des jeux, qui pour ma part, sont complètement ratés.
Alors qu'en est-il de ce Colours ? Faut-il s'attendre à revendre son exemplaire aussitôt acheté ?


C'est vrai quand on lit que le gameplay reprend celui de Unleashed, ça peut faire peur mais rassurez-vous puisqu'ici, on a décidé de ne reprendre que le gameplay des phases de vitesse de Sonic Unleashed et ça, ça change tout !

Notre cher Dr.Eggman a ouvert une sorte de grand parc d'attractions interstellaire et bien entendu, Sonic et Tails se demandent si ce n'est pas encore une ruse du savant fou pour faire du mal.
Et ça n'y rate pas puisque Eggman a kidnappé les petits aliens inoffensifs des planètes alentours pour en faire une énergie puissante et machiavélique.
Je vous le donne en mille, Sonic aura donc pour mission d'aller sauver ces petits êtres et de mettre une nième raclée à ce cher génie scientifique fou.
Le but étant bien entendu, dans chaque niveau, de délivrer vos amis les aliens, les Wisps, mais surtout de récupérer les cinq médailles dispatchées un peu partout.


Finir le niveau n'est pas difficile en soi mais récupérer toutes les médailles vous demandera beaucoup d'efforts parce qu'elles ne sont pas toutes accessibles dès le début.
Plus vous aurez de médailles, plus votre rang sera élevé et vous pourrez frimer alors sur le classement online si vous le désirez.

Le gameplay est basé comme à son habitude dernièrement sur la fameuse "Homing Attack", action qui permet de viser un ennemi et se propulser directement sur celui-ci, permettant ainsi de voler à toute vitesse sans casser le rythme.
A côté de ça, on retrouve les fameux loopings, les rails, les bumpers et j'en passe.
L'ambiance Sonic est donc bel et bien respectée.


La nouveauté du soft, ce sont les pouvoirs que les Wisps vous prêteront.
Bien entendu, tous ces pouvoirs ne sont pas accessibles dès le départ et vous comprendrez alors pourquoi il faudra revenir plusieurs fois dans les stages précédents pour les compléter à 100% et obtenir ainsi toutes les médailles.
Le jeu vous oblige donc à revisiter les niveaux d'une façon différente selon le(s) pouvoir(s) que vous aurez acquis.

Il y en a huit au total dans cette version Wii.
- le laser : Sonic se transforme en laser et peut alors rebondir sur la surface des cristaux.
C'est vous qui contrôler l'orientation du laser avec le Nunchuk.
- la perceuse : Sonic a la possibilité de creuser le sol et d'accéder ainsi à d'autres parties du niveau.
- la fusée : Vous vous propulsez dans les airs et retombez comme un parachute, idéal pour accéder à certaines hauteurs ou récupérer des objets dans les airs.
- le cube : Avec ce pouvoir, les cubes bleus et les anneaux bleus peuvent être détruits, vous donnant ainsi accès à de nouveaux chemins.
- la boule de pointes : Sonic peut se coller et se déplacer sur toutes les surfaces, que ce soit les murs ou même les objets.
- le boost : Sonic peut prendre une grande accélération.
- le planeur : permet de s'envoler dans les airs.
- le berserk : Sonic rentre dans une fureur sacrée et détruit tout sur son passage.


Tous ces pouvoirs ont bien entendu une durée limitée d'utilisation qui en général de l'ordre d'une dizaine de secondes.
Des recharges sont disposées aux endroits appropriés donc pas de panique, il est difficile de ne pas les voir.
Grâce à ces pouvoirs donc, vous pourrez explorer les niveaux de fond en comble et dénicher ainsi les cinq médailles de chaque acte.

Sonic Colours propose huit planètes, chacune étant composée de sept actes dont le dernier est réservé au boss.
A savoir que les actes se jouent de temps en temps en mode de vue TPS, c'est à dire vue de derrière et d'autres phases en "2D", où nous jouons latéralement comme dans les Sonic de première génération.
Les phases de derrière sont généralement des phases de vitesse où tout s'enchaine très rapidement et où le moindre faux pas entraine la perte d'une vie.
Alors que les phases de côté sont plutôt des phases d'exploration et de plate-forme où habilité et réflexion sont requises.


Graphiquement, la Wii nous montre tous ses atouts, une fluidité exemplaire, des couleurs plus que chatoyantes, des décors sublimes bien que très mécaniques, bref du très bon boulot pour l'équipe de Dimps.
Niveau sonore, pas grand chose à dire, une bande son qui a du punch et qui colle bien aux environnements.
Petit coup de cœur lorsque l'on se transforme en perceuse, on a droit un son bien techno hardcore qui tourne en boucle, de quoi en agacer plus d'un mais moi j'adore !

Alors, ce Sonic Colours, une tuerie ?
Disons que nous avons à faire à un jeu qui va super vite, et ça pour du Sonic c'est cool, ça nous change des phases de loug-garou de Unleashed.
Entre les phases de vitesse et celles d'exploration, le jeu est plutôt bien équilibré et les actes s'enchainent très rapidement.
Malheureusement, je me suis rendu compte que plus j'avançais dans les niveaux, plus le level design m'a semblé brouillon à certains moments.
C'est mal conçu, on ne comprend pas ce qui se passe, on tombe dans des trous à plusieurs reprises sans savoir pourquoi, on ne sait pas où se diriger, on se fait toucher sans n'avoir rien vu, ça m'a rappeler fortement les premiers Sonic 3D.
De la progression par l'échec comme on dit souvent dernièrement.


D'autre part, certains actes sont tellement grands qu'on ne sait pas où se diriger, surtout lorsqu'on est a la recherche des médailles.
A ça, rajoutons une maniabilité du hérisson plutôt délicate en mode vue de derrière avec une quasi impossibilité de contrôle sur la vitesse vu que Sonic court automatiquement.
C'est d'ailleurs dans ce genre de phases que l'on meurt le plus souvent.

Je suis peut-être un peu dur mais il y a tout de même quelque chose qui m'a gêné dans ce Sonic, les phases de vitesse me font plus peur qu'autre chose, un comble non ?
Il n'y a pas a dire, les Sonic 2D resteront pour moi les meilleurs en terme de level design et gameplay et ce soft confirme une fois de plus que ce ne sont pas les phases en 3D les meilleures.

Malgré ça, qu'on se le dise, Sonic Colours est loin d'être une déception, c'est un soft de bonne facture où on prend tout de même un certain plaisir à jouer.
Pour ma part, j'ai bien aimé, un peu prise de tête de temps en temps mais un bon moment de jeu vidéo avec Sonic.


En tout cas, soyez sans crainte, le jeu de Sega relève la barre et enterre sans trop de problème tous les autres Sonic sortis sur Wii et autres consoles de la même génération, ce qui n'était pas si difficile que ça quand on y repense.
C'est donc plutôt une bonne chose et je vous le conseille si vous êtes un fanatique du hérisson.
Je pense qu'on peut le dire mais c'est sûrement le meilleur Sonic en 3D de cette génération malgré ces défauts.

Sept mondes à explorer, à peine six heures pour finir l'aventure mais si vous cherchez à récupérer toutes les médailles, il vous en faudra bien plus.
Cependant bon courage car pour toutes les avoir il vous faudra faire preuve de patience et de persévérance, moi je passe mon chemin.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à tester la version DS, qui à mon avis, devrait être un peu meilleure, "2D only" oblige.

Ma note: 7/10
Version testée : européenne | Textes : français | Voix : anglais ou japonais