On la ressort donc cette semaine pour voir ce que donne le dernier jeu de Bandai tiré de la licence Dragon Ball.
Dragon Ball DS
Ce n'est pas la première fois que je présente un jeu Dragon Ball sur ce blog mais c'est bien la première fois que je parle de Dragon Ball sans le "Z".
Dragon Ball DS, comme son nom l'indique, reprend l'histoire où Son Goku et Bulma se rencontrent pour la première fois.
Ce n'est donc pas un jeu de combat dont nous avons à faire ici mais plutôt un petit jeu d'aventure à la Zelda ni plus ni moins, le tout, tout en 3D messieurs dames.
Vous incarnez donc Son Goku et vous aidez votre chère amie Bulma à retrouver les Dragon Ball manquantes grâce au fameux radar.
On se déplace dans des décors 3D vue isométrique et les déplacements se font au stylet.
Il suffit de pointer un endroit pour que Son Goku s'y déplace, rien de plus simple.
Lorsqu'un ennemi pointe son nez, là encore, très simple, il suffit de cliquer plusieurs fois sur celui-ci pour que Son Goku l'attaque à coups de combos.
Comme à l'accoutumé, on trouve sur le chemin des objets et coffres en tout genre.
Tout se fait au stylet là aussi, on pointe pendant quelques instants pour ouvrir le soi-disant coffre ou encore pour soulever une pierre.
Un gameplay vu et révu mais qui a fait ses preuves.
La plupart des niveaux ressemblent à des donjons dont il faudra trouver le moyen de sortir.
Tout est assez linéaire en fin de compte, il faudra se creuser un peu la tête pour résoudre les petites enigmes comme par exemple créer des passages en poussant des pierres, ce qui permettra à Bulma de vous suivre.
Un peu comme dans ICO si vous voulez, vous devez aider votre compagne à franchir les obstacles (du moins dans les premiers niveaux).
Au niveau des objets, c'est assez limite.
Tout ce que vous pouvez récupérer, ce sont des Zéni (de l'argent) ainsi que des petites boules bleues qui sont en fait des points de compétence.
Ces points de compétence permettent d'améliorer votre Son Goku en lui apprenant de nouvelles techniques.
Nouvelles techniques qui sont divisées en 2 catégories : poings et baton magique.
Et oui, on ne frappe pas uniquement qu'avec ces poings dans le jeu.
Il est possible à tout moment d'intervertir ses poings contre le baton magique.
Les poings sont très efficaces pour le corps à corps comme vous vous en doutez alors que le baton magique, lui, est très utile pour les longues distances vu qu'il est capable de s'étendre.
Idéal donc pour toucher un ennemi à grande distance.
De même, celui-ci permet de détruire des rochers ou encore d'appuyer sur des interrupteurs inaccessibles déclanchant ainsi l'ouverture/fermeture de certaines portes.
Il est aussi possible de le faire tourbillonner pour éteindre des feux par exemple.
On sera donc poussés à jongler entre ces deux modes au cours de l'aventure.
Bien entendu, entre chaque épisode, vous aurez l'occasion d'acheter des potions pour faire le plein de vie ou encore des fioles de force.
Etant donné que l'inventaire est limité, il faudra se contenter de peu d'objets dans notre sac.
Comme la pub et la jaquette nous l'indiquent, on met en avant le fait que tout peut se faire au stylet.
Même si les déplacements peuvent se faire à la croix, les actions de Son Goku se font obligatoirement au stylet.
Malheureusement notre petit héros ne répond pas toujours bien et cela frustre dans de nombreux cas, surtout face aux boss où il faut être rapide.
Sûrement le gros point noir du jeu à mes yeux, tout ça manque de précision et c'est bien dommage.
Graphiquement parlant, comme je le disais précédemment, tout est en 3D et pour de la DS, on peut féliciter le travail accompli.
Les modèles 3D des personnages sont tres fidèles, de même que les quelques petites scènes cinématiques qui entrecoupent l'histoire, de très bonne facture.
Rien à dire ici, de l'excellent travail.
Sans oublier l'intro, elle aussi toute en 3D avec le générique de l'animé chanté.
Niveau son, là par contre, c'est la catastrophe.
Aucune musique tirée de l'animé, une honte ! Mais pourquoi ?
On est sur cartouche me direz vous, mais dans FFXII Revenant Wings, on avait eu droit à de belles musiques tirées de l'opus PS2.
On se retrouve donc avec des petites musiques d'ambiance soporiphique qui gâche un peu l'ambiance.
En compensation, on aura le droit à quelques petites digits vocales par-ci par-là mais rien de transcendant.
Au final, ce Dragon Ball DS se laisse jouer gentillement, rien d'innovant, c'est très classique, l'univers de Dragon Ball est cependant bien reproduit, avec de beaux graphismes et puis c'est toujours un plaisir de revivre la première aventure de Son Goku.
A ce niveau là, c'est très réussi et tous les fans seront comblés je n'en doute pas un instant.
Les ressemblances avec le dernier Zelda DS sont grandes mais Zelda garde une grande longueur d'avance dans la profondeur de son gameplay.
Dommage qu'il n'y ait pas plus de diversités de gameplay et que les actions au stylet soient aussi fouillis.
Sans oublier le fait que les niveaux se ressemblent pratiquement tous et au bout de quelques heures de jeu, c'est très répétitif.
Ah j'oubliais ! Le jeu est bien entendu intégralement en japonais, aucun texte en anglais.
Ma note : 6.5/10
6 commentaires:
J'y joue également, malheureusement je le trouve vraiment trop répétitif, je vais bientôt rédiger un test aussi.
Le jeu dragon ball sortie sur gba il y a quelques années était pour moi bien meilleur...
Vraiment sympa ce blog, loin des autres niveau qualité. Que du bon.
Yep, celui sur GBA était extraordinaire, que du bonheur !!
(on parle bien du jeu de plate-forme, hein ?)
@Robert patrick
Exact, celui ou on incarné goku depuis le mont paozu jusqu'a combattre Piccolo, il y avait même un [mini] jeux de combat mais la quête principale c'était bien de la plateforme.
Non mais vraiment, a part l'intro (superbe) je retiens rien de bien de ce jeu...
yipiyo> merci a toi de passer ^^
RP> en effet, celui sur GBA c'etait autre chose mais que voulez vous, maintenant, sur DS, on cherche a faire du zele dans beaucoup de jeux et c'est le gameplay et voir la realisation globale qui prennent.
Ah mince. Moi qui pensait que ce jeu allait être génial, ça n'a pas l'air d'être le cas...
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