29 octobre 2007

Magazines pirates

Depuis que je vis au Japon, je me suis rendu compte que les japonais n'étaient pas très "pirates".
Ce ne sont pas des gens qui cherchent à frauder, non, au contraire, ils n'hésitent pas à consommer et ce, plutôt deux fois qu'une.
Alors que dans d'autres pays du monde, comme la France par exemple, où dès que l'on a l'occasion d'avoir une chose gratuitement, on n'hésite pas à se précipiter comme des chiens affamés.

Néanmoins, ça ne veut pas dire que les pirates n'existent pas au Japon.
Non, il y en a mais peu, ils se cachent bien et sont bien moins actifs que dans les autres pays.
De ce fait, les personnes qui cherchent à pirater ou à faudrer sont peu nombreux.
On pense que c'est plus naturel de payer que de voler (si tout le monde pouvait penser comme ça).

Vous qui me lisez, savez sans aucun doute qu'il est possible de copier ses jeux PSP ou encore Nintendo DS par exemple.
Difficile de ne pas le savoir pour ceux qui suivent l'actualité.

Mais au Japon, personne ne sait vraiment et la plupart s'en moque même.
Comme je le disais, on préfère faire comme tout le monde, c'est à dire : acheter son jeu (qui va s'en plaindre ?).
C'est comme ça qu'une société de consommation fonctionne d'ailleurs.

Mais en me balandant dans les librairies chaque semaine, je tombe de plus en plus sur des magazines un peu "bizarres".
Ces revues foisonnent de plus en plus et je me suis permis de prendre quelques clichés pour vous.


Ces magazines traitent du piratage sur de nombreux supports comme par ici PSP et DS.
Surprenant de votre ce genre de revue quand on connait les japonais, qui normalement devraient cacher ça plutôt que de les montrer.
Sur les jaquettes on peut lire : "Copier vos jeux PSP ? mais oui c'est possible !" ou encore "Comment copier vos jeux DS en toute simplicité et gratuitement !".
Bref, on n'a pas froid aux yeux ici, les jaquettes sont explicites, on sait directement à quoi on a à faire.


J'ai feuilleté ces revues à plusieurs reprises et je peux vous dire qu'elles sont extrêmement bien détaillées, photos à l'appui avec même un CD incluant tous les softs nécessaires, traduction des sites étrangers en japonais, etc...
Incroyable ! le tout pour quelques centaines de yens.
On reconnait bien le coté japonais ici : aucun détail ne manque.




Ces revues sont donc dediées au pirate "avancé" (n'oubliez pas que le japonais et l'informatique, ça fait 2) mais aussi pour inciter les novices à passer du coté obscur.
Et vu que c'est tellement bien expliqué, difficile de se planter.
Les revues donnent des dizaines de liens vers des sites illégaux de téléchargement de jeux qui plus est.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi ces revues sont tolérées quand on sait que Japon et piratage ne riment pas du tout.

En France, il me semble que ce genre de revues soit interdit alors qu'on sait que les français sont plutôt bidouilleurs et pirates en tout genre.
Alors qu'ici c'est le contraire, intéressant vous ne trouvez pas ?

22 octobre 2007

Crisis Core : goodies

Cette semaine, je reviens sur Crisis Core, LE jeu qui a fait chauffer ma PSP pendant plusieurs semaines.

Une aventure très intense mais bien trop courte, seulement 15 heures.
Clair qu'on aurait aimer en avoir plus mais bon les Metal Gear Solid ne valent pas mieux.
Heureusement que les missions annexes sont là pour rallonger la durée de vie.
J'ai passé beaucoup de temps dessus et elles sont très difficiles surtout vers la fin.
Rajouter facilement 20 à 25 heures supplémentaires pour en arriver à bout.

Malheureusement pour terminer ces missions à 100%, il faudra parler à certaines personnes à certains moments de l'histoire sinon cela ne sera pas possible.
Et comme vous vous en doutez, toute personne qui commence sa partie ne pourra faire un sans faute dès le début.
Cela incite donc à refaire le jeu une deuxième fois.

En attendant de le refaire, j'ai acheté quelques petits goodies comme ce pack FF7 Core Crisis 10th Anniversary Potion / Ultima.
Un pack assez difficile à trouver surtout qu'il n'a été tiré qu'à 77 777 exemplaires.


Alors que trouve t-on dans cette énorme boite ?
On trouve une potion ShinRa faite par Suntory qui avait déjà fait la potion FFXII.
Le goût est toujours aussi mauvais, une sorte de sirop pour mal de gorge avec un arrière goût assez amer.
Au prix que ça coûte, ils pourraient au moins faire quelque chose de buvable.
Je doute que Zacks se revitalise avec cette potion.


Malgré le gout répugnant, on ne peut pas cracher sur la forme de la bouteille.
Elle est vraiment classe et à la même forme que dans le jeu (bien mieux réussie que la vulgaire potion FFXII) avec le logo ShinRa gravé sur le couvercle.

J'avais jeté la bouteille de la potion FFXII mais celle-ci je pense que je vais la garder.
Seul problème : ben elle ne tient pas debout...

La deuxième chose que l'on trouve dans cette boite, c'est le guide Ultimania FF7 10th Anniversary édité par Bentstuff disponible uniquement avec ce pack.
Ici pas de soluce mais plutôt un récapitulatif de la série sur ses 10 ans.
200 pages qui inclues interview, scénarios de chaque épisode, retour sur tous les personnages phares des jeux, artworks, chronologie, ...
Bref, un livre plus que collector pour tous les fans de la série.









Le guide en met donc plein les yeux visuellement et couvre tous les épisodes ainsi que Advent Children, Beforce Crisis, vraiment rien ne manque.
Dommage que le format ne soit pas comme les autres guides Ultimania, car là, le format A4 fait un peu intru.

Pour les moins fortunés (200 yens soit 1,30 euro), une autre version de potion est sortie sous forme de cannette classique à l'effigie des personnages du jeu, soit 16 cannettes différentes.
Bien entendu, je ne suis pas malade au point de tous les acheter donc j'en ai seulement prises 3 : Cloud, Aerith et les Turks.




A ma grande surprise, la couleur est différente de la potion du pack collector.
Ici, c'est jaune pipi au lieu du bleu clair fluo.
On est d'accord : ça ne donne pas envie de les boire.
Par contre, le goût, lui, est bien meilleur et est proche d'un gout limonade.

Et puis sorti il y a quelques jours, voici le guide officiel Ultimania qui comme d'habitude assure.


Un ouvrage de qualité comme sait si bien le faire BentStuff habituellement.
Pour moi, ce sont les plus beaux guides de jeux que je n'ai jamais vus, ils sont bien gros, bien complet et pas si chers que ça.

Dans ce guide, on retrouve donc :
- une biographie des personnages clés.


- un chapitre sur le "game system" avec le fameux D.M.W.


- un gros chapitre sur le scénario, la soluce du jeu en détails.
- un chapitre sur les missions, comment ne rien rater, le tout imagé.


- la liste des matérias et comment faire les meilleures fusions.


- le bestiaire.


- une partie appelée "secret" qui révèle quelques anecdotes croustillantes entre CC et FF7, ma partie préférée je dois dire.
- sans oublier quelques pages sur les plus beaux artworks.


Ma collection Ultimania commence donc à prendre de l'ampleur.
Le problème, c'est que tout ça pèse lourd (600 pages par volume) et prend beaucoup de place.

15 octobre 2007

LocoRoco Cocoreccho

Comme je le disais la semaine dernière, j'ai essayé d'acheter en ligne sur le Playstation Network.

Et pour mon premier achat, je me suis laissé tenter par
LocoRoco Cocoreccho


Pour moi l'achat en ligne sur console, c'est une première.
Franchement, je préférerais avoir le soft dans une boite plutôt qu'en fichiers sur un disque dur.
Suffit que le disque dur tombe en rade ou qu'il y ait un problème technique, vous voilà reparti pour racheter le soft.
M'enfin, il semble que la politique des jeux "next gen" passe par le Online incontestablement.

LocoRoco Cocoreccho, c'est donc une nouvelle aventure avec nos amis les Locos sauf que cette fois-ci c'est sur PS3 que ça se passe.
J'avais vraiment adoré le jeu sur PSP, qui se prêtait parfaitement au support.
D'ailleurs, j'espère que Sony a prévu une suite pour PSP mais en attendant voyons voir ce que vaut ce passage sur PS3.


Le jeu coûte 800 yens (~5 euros) pour 200 Mo.
Il ne faut pas s'attendre à avoir des milliers de stages, oh que non !
Et pour dire, puisqu'il n'y a qu'un seul stage, oui, un seul, pas plus.
Mais attention, le stage est immense, vraiment immense et tout n'est pas accessible dès le début.
Voilà donc de quoi se réjouir (un peu).
En fait, à chaque fois que vous finissez le jeu, de nouveaux éléments s'ajoutent et de nouveaux passages se débloquent.
Il faudra trouver les 200 Locos pour prétendre finir le jeu.


Le gameplay est différent de la version PSP.
Ici, vous ne contrôlez pas les Locos mais un papillon (ChoCho).
En appuyant sur Rond, le papillon envoie un signal aux Locos pour qu'ils le suivent.
Un seul bouton est utilisé, on ne peut pas faire plus simple.
Si vous restez appuyer sur Rond, le signal s'intensifie et s'étend afin de contrôler un plus grand nombre de Locos.

Appuyez plusieurs fois sur Rond intensivement et les Locos sauteront afin d'atteindre les hauteurs.
Ils iront même se mettre les uns sur les autres afin que le dernier puisse sauter encore plus haut.
Vous commencez le jeu avec un seul Loco et vu que tous les autres dorment, il faudra les réveiller en les touchant.
Pas si facile que ça finalement, surtout que certains sont perchés à des endroits qui demandent réflexion.

Le Sixaxis est aussi utilisé dans le jeu.
Par exemple, en le secouant verticalement, le vent souffle et les Locos accrochés aux branches tomberont.
En basculant la manette de droite à gauche, vous contrôlez les MuiMui qui se trouvent sous les bascules, permettant ainsi le passage de vos Locos.
Une maniabilité assez simple qui profite une fois encore du support.


Tout comme sur PSP, ce LocoRoco n'échappe pas à la règle : un gameplay et une prise en main simple qui font que quiconque peut jouer dès les premières secondes.

Comme je le disais, le stage est immense et il faudra beaucoup de temps pour le compléter intégralement.
J'ai terminé le jeu en une quarantaine de minutes la première fois.
La durée de vie du soft peu paraître donc super courte, on pouvait s'en douter vu le prix mais l'idée ici est de refaire le tour du jeu plusieurs fois afin de libérer les 200 Locos ainsi que les mini-games présents dans le stage.

Dans cet épisode, les Moja (ennemis des Locos) ne sont pas présents si ce n'est lors de l'affrontement final avec le boss.
Pas de passages dangereux ni d'ennemis ici.


Personnellement, je ne regrette pas mon petit achat.
Le jeu est tout aussi prenant que sur PSP et reste très agréable à jouer.
Ceux qui ne veulent pas refaire le tour du soft plusieurs fois par contre risquent d'être déçus.
Le point négatif du soft est à mon avis la bande son qui est répétitive mais cela est compréhensible vu qu'il y a qu'un seul stage.

Un petit soft bien sympa donc que je conseille à tous les possesseurs de PS3 ainsi qu'à tous les fans de LocoRoco.
Ma note : 7/10

09 octobre 2007

Tickets Playstation Network

Aujourd'hui, j'ai decidé de faire quelques courses sur le Playstation Network.
D'habitude, je ne télécharge que des démos mais j'ai voulu tester l'achat Online.

Alors qu'en France, il faut (il me semble) une carte bancaire pour acheter sur le Playstation Network, au Japon, ce n'est pas une obligation.
Les japonais n'étant pas de grands utilisateurs de la carte bancaire, il leur fallait trouver un autre moyen.

Tout d'abord, il existe le paiement par le système Edy (inventé par Sony).
Pour faire simple, c'est un paiement électronique qui depuis quelques années fait rage au Japon puisque l'on peut payer dans tous les combinis partout dans le Japon.
Maintenant les téléphones portables intègrent aussi cette fonction donc c'est très utile et pratique.
Grâce à un accessoire vendu 15 euros, on peut l'utiliser sur toute machine ayant un port USB comme un ordi ou encore une PS3.


On pose sa carte ou téléphone sur le socle et hop voila, le compte PSN est crédité, rien de plus simple.

L'autre possibilité, c'est celle que j'utilise actuellement, c'est l'utilisation des tickets Playstation Network.
Et tout comme le système Edy, c'est en combini que l'on achète ces tickets via une borne dédiée à tout ce qui est paiement internet.


Très simple d'utilisation, la transaction prend 1 minute tout au plus.
Vous voici donc avec une simple feuille de papier avec un code PSN qu'il faudra entrer dans votre PS3.


On se connecte au Playstation Network puis à son compte.
On rentre le numéro inscrit sur le ticket et voila, le compte est credité de la somme, on peut faire ses courses tranquillement.


J'ai téléchargé LocoRoco Cocoreccho pour 800 yens (~5 euros), je vous donnerai mes impressions dans un prochain article.